Il était une fois, une princesse Kō

Chapitre 29

Bonjour à tous ! J'ai commencé cette fanfiction il y a deux ans, donc le style d'écriture est peut être un peu vieux ! Mais j'espère que ça vous plaira de voir mon évolution ainsi que celle de mon oc ^^ Je suis fière de l'avoir accomplie comme je l'étais fixée, et aussi fière d'avoir pu mettre ces deux guillemets au début et à la fin de ma fanfiction, celle de mon anime et manga préféré. J'espère que vous apprécierez ^^

Ce sont des chapitres compte à rebours, ce chapitre est bel et bien le premier, mais il s'appelle le chapitre 29 !

Bonne lecture !

«

Je suis Hakumi Ren, 5 ème princesse de l'empire Kō. Mes deux grands frères, Hakuyuu et Hakuren sont morts, dans un incendie. Ils s'occupaient beaucoup de moi et étaient très drôles. Ma grande sœur, Hakuei, est admirablement gentille, aimable, et forte. Cependant, elle porte une certaine préférence à Hakuryuu, mon jumeau. Me sentant un peu seule, après la mort de mon père, l'empereur Hakutoku, et mes frères, je me rendais souvent chez princesse Kougyoku, ma cousine et ma belle sœur. Je suis la seule personne, avant l'arrivée de Ka Kobun, à qui elle s'est confiée.

Un jour, en sortant de ses appartements, j'aperçu dans la cour mon frère et le grand pontife impérial, Judal. Hakuryuu venait de refuser la conquête d'un donjon. Ainsi, Judal-dono se tourna vers moi et me proposa l'offre : ce que j'accepta volontiers.

Le soir, je rentrais au palais, joyeuse. J'avais vaincu sans trop de mal le labyrinthe d'Orias, celui de l'astronomie et de l'astrologie. Son pouvoir me permet de manipuler la gravité, et le soir, d'user d'une magie de clairvoyance grâce aux étoiles.

J'en étais fière ! Et je voulais que Hakuryuu le soit aussi. Car, il ne m'a jamais apporté la moindre attention. Il était à l'entrée du palais dans ces habits noirs et blancs que seuls lui et moi portons encore en permanence. J'arrive toute contente de moi et lui montra triomphalement mon écrin enchanté. Pourtant, il dit ces quelques paroles :
«  Tu es indigne de porter ces habits d'un blanc pur que les fiers héritiers de la lignée Haku aurait dû être les seuls à porter. »
Il ordonna à des soldats de vérifier que j'ai bien changer de tenue. Ridicule, diriez vous, mais ces habits sont signes de familiarité. C'est tout comme si il m'avait retiré mon nom et nié notre fraternité. Dans un esprit de vengeance, j'alla voir notre souffrant père adoptif afin de lui faire part de ma requête. Et grâce à cela, j'ai su prendre une place bien plus importante dans la royauté.

Je suis maintenant, Koumio Hakumi Ren, 4 ème princesse héritière de Kō. Il fut évidemment ébahi lorsqu'il l'appris, lui et tout le reste de ma famille. Mais ils ont su bien m'accueillir, comme Hakuryuu et Hakuei ne l'auraient jamais fait. J'eu même droit à une cérémonie.

Après ma promotion, escortée par les nouveaux frères, Kouen et Koumei, mon jumeau me poursuivi en m'appelant par tous les noms. En commençant par Hakumi, et pour finir par « Traîtresse ». Je me retourna lentement, le dos droit, le regard hautain, vêtue de ce que j'appellerai les couleurs des « Kou », et à ma main droite mon épée, une épée aussi grande que mon corps, mon réceptacle enchanté. Je m'autorisa juste le diadème propre au nom des « Haku », cet ornement à plumes blanches.

- Traîtresse ? Je ne t'ai pas trahi, c'est toi, il n'y a pas si longtemps, qui m'a viré de ma famille.

Hakuryuu était vexé. Je voyais en ses yeux des larmes de colère montées. Je fus prise de pitié, mais ce dernier me chargea de sa lance. Kouen voulu riposter, je frappa alors la pointe de mon épée sur le sol projetant mon assaillant à l'autre bout du jardin.

Je me retourna rapidement, accompagnée de mes aînés. Je cacha mon visage trempé de larmes avec mes longues manches, tenues par mes frêles et blanches mains encore tremblantes de l'acte que je venais d'effectuer.

- Une princesse de ton rang ne devrait pas se permettre de pleurer après avoir reçu un tel privilège. Commença Koumei

- O-Oui... je sais...

- Il est trop tard pour émettre des regrets, hum, Koumio, Tu ne peux plus retourner en arrière. A présent, tache juste de faire honneur à notre nom. Annonça Koen.

- J'y veillerai...

Quelqu'un vint toquer à ma porte. « Entrez » dis-je d'une voix mal assurée. Que faire si c'était mon frère ? A mon plus grand soulagement, ce n'était que Kougyoku. Mais je fus si surprise, qu'à présent celle qui était ma confidente, soit ma sœur, que j'éclatais en sanglots dans ses bras. Elle prit le soin de fermer la porte, et s'assit sur mon lit.

- Kougyoku ! Ohh Kougyoku si tu savais l'ampleur de la connerie que j'ai faite ! Je ne mérite même plus de vivre ! J'ai trahi ma famille ! Kougyoku, qui pourrait le pardonner.... ?

- Oui, je le sais ne t'inquiète pas. Tu n'as pas fait le mauvais choix, tu n'as rien à regretté. Pense à tous ce qu'il t'as dit, malgré tes efforts pour devenir plus forte. Tu égales... non tu surpasses même la puissance de sa charmante Hakuei ! Tu as complètement raison de te sentir abandonner.

- Comment pourrais je ne pas voiler ma face en étant devant lui ? Je ne sais même plus comment je dois m'appeler ?

- Moi, je continuerai de t'appeler Hakumi. Car ce n'est pas le nom qui fait de toi une princesse honorable. A partir d'aujourd'hui, tu es ma sœur ! Alors je suis là pour toi, compris ?

- Kougyoku !!! Kougyokuuuuuuu 😭😭😭😭😭😭

- Eh ! Tu me trempes Hakumi ! Prends un mouchoir quand même ! Je te jure ! On dirai un garçon ! Je ne supporte pas ça ! Allez ! Prends !

J'attrapa le mouchoir qu'elle me tendait. Elle était là pour moi ! Et à présent je serai là aussi pour elle. Je lâcha un rire et nous nous sommes mis à parler de tout et de rien. Bientôt, nous partirons pour Sindoria. J'aurai du mal à accompagner Hakuryuu, maintenant que nous nous étions « disputés ». Mais Kougyoku m'accompagne ! Je n'ai aucune raison d'avoir peur.