Il était une fois, une princesse Kō

Chapitre 7

- Lancement du véhicule grande vitesse à 8h30, arrivée prévue pour 10h ! Premier échange commerciale pour 11h ! Top départ !

Le dong résonna et la machine partit à toute allure.

- Parfait ! Se réjouit Kougyoku

Les contrats se signèrent de plus en plus, émerveillant les gens. Un véhicule motorisé allant à la vitesse d'un djenné, plus rapide que les navires volants de Sindoria, ça attise la curiosité. Plus tard nous saurons que de nombreux touristes veulent essayer notre locomotion. Nous avons donc investi dans la renovation de Rakushô grâce à l'argent gagné des ventes de légumes, afin de faire acheter les potentiels visiteurs qui voudraient prendre une pause après leur voyage. Les wagons étant gratuits auparavant, car ils n'étaient empruntés que par nos marchants intérieurs. Mais bon, Ali baba parle de « profit » ce qui fait que maintenant ils sont payant à hauteur de prix de une pièce de monnaie le ticket. Les affaires marchants bien, les cercles de transfert on étaient remis en lumière. Ali baba fut envoyé partout, dans le but de faire signer les contrats de création de comptoir, comme il était prévu à la base. On décida plus juste de m'envoyer avec lui, afin de le protéger des foules et des journalistes trop persistants... ça ne me dérange pas. Les séjours sont courts, et les signatures vont vites, mais dans la ville ou Ali baba a conquis son premier labyrinthe, il fut pris de nostalgie. Il me raconta que c'était sur ce marché que tout avait commencé. Qu'Aladdin, plus jeune, avait brisé les chaînes de l'esclave Morgiana sans avoir conscience des sanctions qui auraient pu tomber. Et, tout les deux, après un malencontreux accident de vin en compagnie de monsieur Boudel, s'étaient enfuis dans le donjon. A l'époque, il avait refusé de donner une pomme à son nouveau camarade, qu'il considérait plus comme un poids qu'autre chose, sous prétexte qu'il n'avait pas d'argent. Au même moment une pomme roula à nos pieds. Je la ramassa et la tendis à son propriétaire. Mais un visage familier m'apparu et un sentiment de soulagement m'empara. Ils étaient de retour.

Il prit la pomme et se tourna vers Ali baba.

- Cette fois ci, vous me la donnerez, monsieur le charretier ?

- Aladdin...

Le bleu raviva les souvenirs, fier d'être à présent plus grand que le blond, avant de commencer réellement les retrouvailles. Morgie me tapota l'épaule, contente, avec son énorme sac à dos. Je la pris dans mes bras, mas lorsqu'elle s'écartait, je me retrouvais face à

- Hakuryuu !

- Hakumi... souffla t il

Non pas qu'on était pas heureux de se voir, c'était tout le contraire, j'étais soulagée de le savoir en vie, mais le temps avait fait quelque chose de surprenant.

- Vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau ! Rit Aladdin

- Vous ressemblez davantage à des jumeaux, prononça Morgie.

Nos cheveux avaient à tous les deux poussés, mais les miens étaient enroulés autour d'une baguette empruntée à Kougyoku, laissant ainsi mes mèches les plus courtes dévaler sur ma nuque. Lui de même, qui avait ralié ses longues mèches en une broche comme il en porte souvent. Notre frange à chacun, s'étant allongée également, s'ouvrait en le milieu. A part la différence de taille et de musculature, j'avoue m'y être reconnue.

Il jeta un œil à Aladdin et celui ci hocha la tête négativement.

- Non, pas de Alba en elle, Yunan avait raison, prononça t il

- Alba ? Frissonnais je

- Je t'expliquerai plus tard... souffla Hakuryuu.

Ce dernier se tourna vers Ali baba et serra les dents. Pffuuuh, quel enfant, je riais. Il s'excusait auprès d'Ali baba pour l'avoir tué, quelqu'un d'extérieur ne comprendrait sûrement jamais !