Chapitre 10

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- Il est tant d'aller la voir ! Merci M'sieur Boudel de nous avoir donné ces informations concernant l'empire ! Tu viens Hakumi ?

- Qui allez vous voir ? Demanda curieusement monsieur Boudel

- Une amie... chuchota Ali baba, Oui, on va voir Kougyoku !

- Hooo vous êtes amis avec l'impératrice ! Je ne savais pas que vous aviez d'aussi bon contact, Ali baba, reprit le gros marchand de vin.

- A vrai dire j'ai aussi connu les deux précédents, se vanta le blond, Vous êtes même face a l'ex impératrice, la prédécesseur de Kougyoku !

Le marchand tourna la tête vers moi, et son visage fut rempli de peur en une fraction de seconde.

- Je sais, j'étais sensée être morte. Mais ch'suis bien vivante...

Sur ce, on sortit de la taverne pour se retrouver devant l'avant de ce palais que j'ai tant chéri. De ce palais dans lequel j'ai grandi. C'est parti... quoique... j'ai une idée !

- Dis moi Ali baba ! Tu passes par l'entrée principale ?

- Bah oui pourquoi ?

- J'vais faire une petite blague a ma cousine... dis je en me frottant les mains

Il rigola cela signifie qu'il avait compris. Il s'avança vers l'entrée en mettant un a un les gardes au tapis et moi je rentra discrètement par la fenêtre sur le côté. Avec le raffut qu'Ali baba a fait, tout le monde était a la salle du trône. Alors je me baladais dans ces couloirs que je connaissais par cur de leur rouge flamboyant aux bordures dorés.

Pensant que Kougyoku allait parler à Ali baba sur la terrasse, car c'est un endroit convivial, mais quand je m'y rendis je n'y vis personne. Il serait arrivé quelque chose à Ali baba ? En partant en direction de la salle du trône j'entendis soudainement ma cousine dans une salle voisine à la salle du trône. On pouvais y accéder en passant directement par la salle du trône ou sinon de par le couloir dans lequel j'étais.

C'était froid, comme discussion. Ali baba parlait, et Kougyoku acquiesçait. C'est tout. Que lui ait il arrivé ? Alors que je me disais ca ils se mirent a rire, je fus soulagée de voir l'atmosphère se détendre.

Ali baba me voyant dans l'entre bâillement de la porte, demanda ceci à Kougyoku.

- Et sinon, tu aurais des nouvelle de Hakumi ? Demanda t il malicieusement.

Kougyoku, alors presque dos à moi, ne m'avait pas vu. Elle se crispa, courba le dos et cacha son visage de ses mains. Je m'en suis tout de suite voulu d'avoir voulu faire cette blague et m'approcha d'elle doucement.

- J- je suis désolée Ali baba... Hakumi... Hakumi est morte, c'est... c'est pour cela que je suis au trône. Je- elle me manque tellement ! Comment n'ai je pas pu la défendre alors que je suis plus âgée qu'elle ! Sanglota t elle

- Je suis désolée de t'avoir fait tant de peine... je suis de retour, Kougyoku, répondis je en venant la serrer dans mes bras.

Cette dernière pleura de plus belle et je lui expliqua tout. Officiellement je suis morte. Et tout le monde le savait. Tout le monde. Eux aussi.

- Quand Sinbad est parti leur annoncer, il est revenu les yeux baissés. Il est bien vrai qu'il peut être fourbe, comme il l'a fait avec moi... mais la gêne et la tristesse n'ont pas besoin d'être voilées, pour qu'on les reconnaissent de suite. Il paraît qu'ils ont beaucoup pleuré ta mort. Ils étaient dépités. Seulement lui n'a rien dit. Sinbad fut surpris, mais il en déduit qu'il n'avait plus la force de parler, tout simplement parce qu'il avait tourné le dos à Sinbad, avant de s'éclipser en silence.

Il était une fois, une princesse KōOù les histoires vivent. Découvrez maintenant