48-Décodage

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-8 Novembre 2060-

Vous êtes vous déjà retrouvé face à des choses que vous ne pouvez pas expliquer, un phénomène, une décision ?

Pour ma part, c'est tout, un ensemble de choses plus ou moins flou qui se bouscule pour laisser percevoir la lumière de la vérité. Mais j'ai l'impression que rien ne la reflète. M'a-t-on retourné le cerveau ?  Il n'en reste qu'un masse amorphe, loin des étoiles qui l'habitaient. La constellation s'est éteinte laissant place à un vide parsemé de un ou deux trou noir par-ci par-là. 

Aucune émotion ne me vient, aucune réflexion et encore moins de sensations. Suis-je morte ? La mort, un chemin bien pur que j'aurais dû emprunter, il y a de cela un certain temps. Pourtant nous ne sommes pas maitre de notre destiné, sinon, se serait trop facile. 

Vous voyez là-bas, si regardez bien, cette lumière. Elle est petite, je le conçois mais ... Hop, elle a disparut. Voilà, comment se rythme cet instant. Combien de temps ? Quand ? Où ? Stop ! Je n'en sais rien, j'ai bien trop mal à la tête rien qu'à y penser. 

Ce réveil est encore plus dur que celui qui m'a extraite de ma mort. Les minutes s'espacent lentement, le temps que je m'assois sur le bord du lit et découvre une pièce inconnu. C'est une chambre tout à fait normale avec des couleurs assez rustiques. Cependant à peine les informations s'emmêlent que je ressombre. 

Me revoilà dans un paysage bien connu que je n'ai pas besoin de plus détailler mis à part son nom : Le Before et L'After

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Me revoilà dans un paysage bien connu que je n'ai pas besoin de plus détailler mis à part son nom : Le Before et L'After. Pourquoi se paysage encore et encore ? S'en devient lassant. Le bip, bien connu, et régulier perce mes tympans tandis que je m'en rapproche. 

Je n'ai rien à perdre et rien à gagner. 

Je retrouve, sur l'herbe verdoyante, la valise renforcée, noir, avec le minuteur rouge en constante dégression. 

Bip ... Bip ... Bip ... A force de répétition, on pourrait presque croire à un code, une voix qui nous donne des instructions. Hors, je ne comprends pas cette langue.

Je tâte la boite à la recherche d'un quelconque objet ou bouton. Pourquoi n'ai-je pas peur ? Je trouve un bouton que j'inserre. Le minuteur chute d'un coup à zéros et le bip n'est plus à intervalle régulier, chronométré,  mais constant.

Le couvercle s'ouvre et me laisse entrevoir un mélange de câbles, mais plus important encore, une pile d'une trentaine de papier. Je les saisis et les ouvre. Mes yeux parcours pages après pages à une vitesse folle. 

Elles sont couvertes d'inscriptions qui me semble venir, au premier abord, d'une langue étrangère tellement l'écriture est difficile à déchiffrer, les feuilles rassemblent des croquis, des flèches, des rayures et des annotations. 

Je n'y comprends rien, le langage employé et hors de mes compétences. Les mots scientifiques me dépassent. Je continue mais ne trouve rien d'exploitable. L'orage lointain continue à raisonner se mélangeant à de faible cris. 

Expansion [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant