57-Histoire et négociation

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-11 Novembre 2060-

Le ton de sa voix me fait penser à un sage. Elle parle avec une telle lenteur qui, contrairement à ce que nous pourrions penser, nous laisse pendus à ses lèvres. L'enthousiasme de Thomas face cette découverte est communicative.

- Notre peuple a vu le jour, il y a des milliers d'année. Nous nous sommes constamment perfectionné, cherchant toujours la marche au-dessus de celle que nous venions de franchir. Ces maisons, là-bas, ne sont pas les leurs, elles n'étaient pas destinées à le devenir. 

Le brun se tourne vers moi l'air de dire quelque chose mais il s'en abstient, préférant sans doute, le divulguer ouvertement. 

- Ils n'ont jamais posé aucune brique de Nytron.

Son air s'assombrit, il l'a enfin compris. L'Ïdaé l'invite à poursuivre. 

- La cité, Nytron, n'est pas la leur. Cinq ans, même avec la meilleur des volontés, ne sont pas assez pour monter autant de maison en dur.  C'est la votre, découvre-t-il en détaillant chaque habitants que nous croisons. 

Ses traits se peignent de tristesse. Etrangement, j'ai envie de le prendre dans mes bras pour le réconforter. La vérité n'est pas toujours plaisante, surtout, quand, nous découvrons des secrets bien gardé au chaud. 

- Nous sommes un peuple pacifique. Nous ne cherchons pas la guerre. Ils sont venus et on réclamé leur soit disant dû. 

- Comment avez-vous pût, sotre passé, présent et futur se trouvait là-bas. Je peux comprendre que vous soyez pacifiste ou anti-matérialiste mais ... Leur donner comme ça ... 

J'en perds mes mots. J'ai beau être ouverte d'esprit, je ne pensais pas une chose possible. Cependant, que ne ferions-nous pas pour éviter une guerre ? Face à qui ? A une branche de l'Expansion ? Ils ne connaissaient pas les lieux contrairement à eux, n'avez pas d'armes -ou peut-être que si-. 

- On a été frappé par plusieurs et violentes vagues d'extinctions, plus ou moins de masse. Des incendies, un sol pauvre au point de ne plus nous donner à manger, des tempêtes ... Nous avons été bien moins gâté que vous par lui

Ses yeux partent droit au ciel et ses lèvres bouge dans la prononciation d'une prière. 

- Mais nous pouvons le  remercier d'être encore en vie. Partir est un nouveau départ pour nous. La cuvette dans laquelle vous vous trouvez n'est qu'un ramassis de débits et de cendres. Nous avons perdu trop de proche pour en perdre dans une guerre. 

- Qu'est-ce-qui c'est passé pour qu'il y est cette vague noir à la place des bois, demande Thomas curieux.

- Elle est la dernière de nos punissions. A ce qu'on en sait, un insecte aurait muté et à dévaster la forêt. Nous étions sur son passage. Des milliers d'amis en sont mort. On ne sait ni comment, ni pourquoi. Or, regardez ce qu' une toute petite bête, une qui plus est, peu affliger. 

- Comment un insecte peu ...

La curiosité de Thomas est sans limite, mais, il semble avoir oublier le sujet de notre présence ici. 

- C'était un éphémère. Il devrait vraisemblablement avoir un virus sur lui. Déposer de branches à corps, il s'est propagé d'abord par la végétation que nous avons mangé.  

Je ne sais comment, je ressens la peine qui crépite au fond d'elle. L'Ïdaé a dû perdre des gens plus ou moins proche. 

Son histoire est plausible. Il ne peux suffire que de quelques jours de vie ou heure pour que la mort se répande. Elle fauche les personnes qu'elle rencontre sans même se soucier de savoir si ce choix est judicieux. Comme tout le monde, je la déteste et ne pas savoir ce qui se trouve de l'autre coté me terrifie. 

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