Les lèvres du blond s'étendent en un sourire alors que tout le monde commence à ranger ses affaires. Il s'apprête à se lever mais le professeur le coupe d'une voix lasse:
"Pas si vite, les mômes. J'ai encore quelque chose à vous dire."
Soudain, Mina ramène ses mains sur sa bouche et affiche une mine horrifiée.
"Le lycée va fermer, lâche-t-elle. C'est ça ? Ou alors vous êtes mourant ? Ou peut-être qu'on doit organiser un concours de mangeurs d'huîtres ?
- Non, Mina. Je voulais juste vous proposer de séparer la classe en deux pour le prochain cours."Mina se calme instantanément, puis Sero demande enfin :
"Pour quoi faire ?
- Pour que vous puissiez vous entraîner contre votre opposé, reprend Aïzawa. Par exemple, Aoyama contre Tokoyami. Pour vous permettre de faire face à n'importe quel adversaire."Tout le monde acquiesce, excité.
"Bien, cette idée semble vous plaire. Parfait ! Viendrons donc avec moi : Bakugo, Ojiro, Uraraka, Todoroki, Tokoyami, Kirishima, Midoriya, Aoyama et Hagakure."
Les cités se lèvent et suivent leur professeur. Katsuki et Eijiro discutent tandis que Midoriya prend des notes de tous les points faibles des élèves avec lui. Aoyama essaie de faire briller Ojiro, qui n'a rien demandé, alors que Toru explique à Ochaco le pourquoi du comment elle se retrouve toujours nue lors des entraînements.
Alors que le petit groupe sort de l'établissement pour se rendre aux vestiaires, Katsuki rapproche ses lèvres de l'oreille de son rouge. Son souffle chaud chatouille Eijiro tandis que sa voix murmure, si faiblement que l'on pourrait douter l'avoir entendu :
"Regarde dans ton casier, au passage."
Le rouge ne demande pas plus d'explications et va ouvrir son casier. Il y trouve une petite boîte en bois de hêtre, hornée d'un ruban rouge et or, posé sur son costume plié. Il jette un regard curieux et reconnaissant à son blond qui tente de cacher ses rougeurs apparentes. De ses mains robustes, il attrape la boîte, retire lentement le ruban et l'ouvre impatiemment. Sur un foulard plié en quatre repose un magnifique bracelet brun en cuir tressé. Un petit pendentif s'y balance. C'est une petite andésine rouge. Cette pierre, semblable à un diamant rouge vif, représente par sa couleur la force, l'amour et la passion.
"Mais t'es fou, chuchote Eijiro. Ça coûte une blinde !
- Mais tu le mérites, ajoute le blond."Aucun ne parle, ils se regardent dans les yeux. Ces yeux qui, sur l'un comme sur l'autre, sont d'un rouge sanglant à couper le souffle. Soudain, Kirishima vient nicher sa tête dans le creux de l'épaule du blond, posant sa main sur son torse alors que l'autre tient fermement le bijou entre ses doigts.
"Alors tu t'en est souvenu ? hasarde le rouge.
-Je ne suis pas du genre à oublier les anniversaires, moi.
-Tu m'en veux encore pour l'autre fois ?"Le rouge avait ajouté la dernière phrase avec un regard suppliant, les yeux larmoyant. Katsuki n'a pas la force de soutenir le regard de son aimé, alors il murmure :
"Bien sûr que non, baka."
À la fin de sa phrase, la porte des vestiaires s'ouvre sur l'autre moitié de la classe. Denki s'approche d'eux et leur sourit.
"Salut les gars ! Oh ! C'est quoi ce truc, Kiri ?
-C'est Katsuki qui me l'a offert pour mon anniversaire !
-Ton quoi ?"Soudain, la mémoire semble revenir à l'électrique qui ouvre grand sa bouche, puis la referme, et la réouvre pour hurler:
"Joyeux anniversaire, Kiri !
-C'est gentil d'y avoir pensé, ajoute ironiquement le rouge."Denki ne semble pas déceler l'ironie de son ami puisqu'il lui tapote juste l'épaule avant de se diriger vers son casier. Il ne manque pas, au passage, de lancer un clin d'oeil appuyé à Katsuki, qui les regardait faire jusque-là. Bakugo rougit violement, mais n'ajoute rien. Les futurs héros terminent de se préparer puis rejoignent leurs professeurs respectifs.
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Reality is a nightmare
RandomEnchaînés à d'innombrables chaînes, le corps meurtri, sur le point de sombrer. Mais comment en sont-ils arrivés là ? - Kiribaku - - Tododeku - - Kamijiro - /!\ Possibles scènes de violence /!\ - Contient des couples homosexuels, donc déconseillé au...