Two Souls, One Deamon - Tome 2 (Naruto Shippuden)

Chapitre 12

Au revoir, mon ami

Kazumi

En un clignement d'yeux, j'étais désormais dans une chambre d'hôpital. Le clignement précédent, je pouvais voir Tsunade et Kakashi se ruer vers moi, le clignement second, je regardais le plafond de ma chambre. Brusquement, je me remis en position assise. C'était bel et bien un lit d'hôpital dans lequel je me trouvais. Il me semblait aussi que la blancheur des murs n'était pas la même que celle dans ma chambre à l'appartement, ni même dans la chambre de Kakashi. Que s'était-il passé entre-temps ? J'avais l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps. Je tournai ma tête sur le côté et je pus voir une grande fenêtre aborder ma chambre. Je me levai et décidai d'aller y jeter un coup d'œil. Je pus voir que le soleil était très bas. Il semblait aller se coucher. Selon moi, nous étions toujours dans la même journée, puisque moi et Kakashi étions allés voir Tsunade le matin même où nous avions aperçu... Les crapauds...

- Jiraiya... Tu es mort... Pourquoi ?

Me retournant vers mon lit, je plongeai à l'intérieur de celui-ci et attrapai ma taie d'oreiller. Je la plaquai contre mon torse et je me mis en petite boule, me recroquevillant contre celle-ci. Je me suis mise à pleurer abondamment. Comme si toutes les larmes qui n'avaient pas voulu sortir un peu plus tôt étaient en train de sortir avec toutes celles qui voulaient sortir en ce moment.

- Tu m'as tellement aidé à en apprendre plus sur moi, plus sur mon démon et plus sur le monde qui m'entourait en si peu de temps... Tu as aidé Naruto et beaucoup d'autres ! T-Tu ne méritait pas de mourir ! Je suis sûre que c'est encore la faute de ces satanés Akatasuki... Prenez-le mon démon, si vous pouvez arrêter de vous en prendre à des gens qui n'ont rien à y avoir avec toute cette histoire de Jinchuriki ! Asuma... Et maintenant Jiraiya ! Et avant tout ça, notre village... J'en ai assez que des innocents meurent à cause d'eux ! Bordel !

Je ne m'étais pas rendu compte que j'étais en train de crier ces phrases dans ma chambre d'hôpital. Je m'étais rassise au même moment pour essayer toutes les larmes qui j'avais sur mes joues et sur mes yeux, essayant de les arrêter, mais sans succès. En relevant ma tête, je pus apercevoir quelqu'un qui n'arrêtait pas de me regarder avec un regard rempli de curiosité et d'interrogation. Ça m'avait arrêté pendant un moment de pleurer, mais je ressentais de nouveau mes yeux se remplir et ma lèvre trembler. Je m'étais lancée sur le dos dans mon lit, oubliant que j'avais ôté mon oreiller de là, ce qui me fit atterrir la tête directement sur le matelas, mais je m'en fichais bien. Apportant mes poignets contre mes yeux, je me suis remise à pleurer à chaudes larmes, ayant parfois du mal à reprendre ma respiration. Je sentis le lit sursauter légèrement et je savais qu'il était allongé à côté de moi. Je me tournai pour me coller contre lui, entourant mes bras autour de son corps, mes ongles pénétrant presque dans sa veste de couleur kaki. Au moins, l'effet de mes ongles allait moins paraître dans son dos et il aurait donc moins mal. Je le serrais comme si ma vie en dépendait. Comme s'il s'agissait de la dernière fois qu'il me voyait ou que je le voyais. Comme s'il allait me quitter à tout moment. Je n'avais pas envie d'être seule. Pas en ce moment du moins. Je sentis qu'il resserra ses bras autour de moi après un instant à hésiter. Il serra aussi fort que moi contre mon corps et je sentis l'une de ses mains me caresser le dos, allant même jusqu'à ma chevelure.

- K-Kakashi... N-Ne ne pars pas, s'il t-te plaît, lui demandai-je, ayant du mal à parler à cause de mon chagrin.