Recueil d'OS (Manga x Reader) |TERMINÉ|

|My Hero Academia| Dabi (Crematorium) x Vilain/Reader

C'est ta commande ElyseManga ! Je préviens pour les non-lecteurs du manga et qui ne regarde que l'anime, il y aura du SPOIL donc évitez de lire si vous ne voulez pas vous gâcher la suite du manga !! J'espère qu'il te plaira et bonne lecture~

Assise et menottée dans un coin du camion, je fixe la tache que forme le corps d'Overhaul allongé non loin de moi, de mes yeux (C/Y) vitreux. J'ai tellement envie de le détruire pour ce qu'il nous a fait à la Ligue et à moi. Moi, une jeune criminelle de 20 ans qu'on prend en otage pour faire marcher mes alliés... Génial...

En plus, maintenant les flics m'ont arrêté. Ils m'emmènent faire un petit tour en prison pour mes crimes commis mais avant je dois aller à l'hôpital pour me faire soigner les blessures infligées par les yakuzas.

Toutes ces blessures ont fait couler mon sang me rendant faible et vulnérable, en proie aux hallucinations tant ma fatigue est intense. La colère par contre est tout sauf une hallucinantion : elle est réelle et plus vive que jamais. Ils se sont mis à plusieurs pour me forcer à leur prêter main forte et je n'ai pas cédé. Mon alter, Vision, me permet de voir tous ce que pense un individu mais aussi de lui montrer ce que je veux. Voir puis transmettre, un alter idéal pour torturer psychologiquement une personne. C'était leur plan que je l'utilise sur les héros attaquants leur base pour récupérer l'enfant “noyau”, ce que je n'ai pas fait.

Les yeux commencent par me picoter, je suis si épuisée par toutes ces nuits de tortures. Mes orbes sont également sèches, vidé de toutes les larmes que je pouvais stocker. Elles ont coulé à cause de la douleur mais aussi du manque et de la solitude que je ressentais là-bas.

À la Ligue, je peux rigoler ou rembarrer Twice, je peux “discuter” avec Himiko et passer mon temps libre avec Dabi, mon petit ami froid qui manipule le feu... Ironique, non ?

- Tu peux arrêter de m'observer ?

- Pourquoi je devrais ? J'ai des yeux, non ?

- T'en as pas marre de toujours vouloir contredire tes aînés ?

- Que veux-tu, c'est mon esprit de contradiction qui parle. Maintenant, ferme ta gueule et laisses moi respirer l'air pure que tu enpeste à force de parler !

Il ne dit plus rien. Puis, je sens des secousses de plus en plus violentes au fur et à mesure que les secondes s'écoulent. Le camion semble slalomer puis freiner, accélérer pour tourner brutalement ensuite.

- P'tain, ils savent pas conduire ici. Ils ont soudoyé l'inspecteur le jour de leur permis ?

Soudain, le camion bascule sur le côté, nous faisant culbuter Overhaul et moi. Toujours attaché sur cette chaise en fer, je m'écrase sur mon bras gauche, la force de ma chute et la lourdeur de mon siège me font souffrir et une douleur vive me prend le bras. Ma tête se cogne contre la paroi du véhicule, je siffle entre mes dents.

Ma vision s'est encore plus obscurcie mais je distingue malgré tout une forme s'avancer vers moi. Cette personne tend la main vers la chaise en métal, son poids s'envole presque immédiatement. C'est Tomura. Il me prend alors dans ses bras puis m'amène à l'extérieur. Ma tête me fait un mal de chien, la lumière éclatante du soleil me fait plisser les yeux puis emplifie mon mal de tête.

Je l'entends parler mais ne comprends pas. Puis, je passe de ses bras à ceux d'un autre. Ceux-là, je peux les reconnaître entre mille : la chaleur qui s'insinue dans mon cœur au contact de ma peau contre sa peau est rafraîchissante, grisante et unique. Je croasse difficilement son prénom avec ma bouche pâteuse.

- D-Dabi...

- Ouais, c'est moi. Ils t'ont bien amoché... Je vais m'occuper de toi.

Sa douce voix qui ne laisse transparaître aucune émotion est comme lointaine : similaire à un écho qui s'éloigne de plus en plus. Je ferme doucement les yeux, bercé par sa chaleur et les battements de son cœur.

Quand je reprends conscience, je suis dans un lit que je connais bien pour y passer le plus claire de mon temps. Je suis tournée sur le côté, mon front frôlant le côté gauche du thorax du propriétaire des lieux.

Même si son odeur m'aide à me détendre, ma tête me fait souffrir le martyr. Je m'accroche à son t-shirt, le prévenant ainsi de mon réveil.

- Si t'as mal, il y a un caché sur la table de nuit.

- D'accord, merci...

Je me tourne pour me retrouver sur le bord du lit, je me redresse doucement pour éviter d'avoir des étourdissements. Je prends le petit comprimer blanc que je pose sur ma langue puis bois le verre d'eau posé à côté afin d'avaler le médicament.

Je passe ma main dans mes (L/Ch) cheveux (C/Ch) puis me gratte les racines de mes cheveux en regardant mes genoux dénudés. Tiens ? Je portais un pantalon pourtant... J'étudie alors le tissus qui recouvre mon corps. Je ne porte qu'un long t-shirt noir appartenant à Dabi et une culotte _à moi cette fois_ de la même couleur.

- Dabi ? C'est toi qui m'a changé ? Que je ne délire pas sur ce qu'il m'est arrivé ces derniers jours...

- Ouais c'est moi. Je t'ai douché aussi.

Il dit ceci sur le ton le plus nonchalant du monde pendant que je me tourne vers lui, le rose aux joues. Dabi a levé les yeux de son livre puis un sourire moqueur orne son visage.

- Mademoiselle est gênée ?

- Qui ne le serait pas dans cette situation ? Répondis-je sur le même ton moqueur que lui.

Il me tire alors vers lui, sur ses genoux, sans aucune délicatesse. Je m'écrase contre son torse puis me redresse pour le regarder dans les yeux. L'homme aux cheveux noirs s'adosse au mur puis relève ses jambes, de sorte que je sois assise sur son abdomen, appuyée sur ses jambes.

Je le regarde amoureusement, son regard mélange amour et moquerie. Je pose mes avant bras sur ses épaules et joue avec ses cheveux, nos nez se touchant en une douce caresse. Sa main cajole ma joue pendant que l'autre effectue de délicieux frôlements sur ma cuisse.

- C'est pas comme si je ne t'avais jamais vu dans ta tenue d'Éve un nombre incalculable de fois depuis que nous somme ensemble... C'est-à-dire, depuis plus de 2 ans quand nous étions tous les deux paumés, sans personne à nos côtés à apprécier l'idéologie de Stain...

- Peut-être mais c'est quand même dérangeant que tu as eu vu sur la totalité de mon anatomie pendant que j'étais inconsciente.

- Et crois moi que je ne me suis pas gêné pour te reluquer.

Je le regarde ahuri mais souriante. Il approche son visage de mon cou en poussant doucement mon dos avec ses jambes dans sa direction. Dabi dépose un lent et humide baiser dans mon cou.

- Monsieur devient pervers et demandeur ! Je t'ai manqué à ce point ?

- Hmm...

- Tu veux pas me le dire ?

- Non.

- Et bien, quel romantique tu fais...

- Je ne te le dirais pas, je vais te le montrer.

Il me fait de nouveau face puis m'embrasse passionnément. Je lui rends son baiser avec la même ardeur. Dabi mord ma lèvre inférieur, la suce et la lèche m'arrachant quelques soupires de plaisirs. Notre baiser doit être rompu par le manque d'oxygène. J'en profite pour lui susurrer à l'oreille.

- C'est vrai que tu es plus dans l'action... Montre moi alors.

Il me sourit avant de s'attaquer à mes lèvres, mon cou avec excitation et envie. Nos ébats amoureux commencent alors : j'aime beaucoup cette facette de sa personnalité, ce côté inquiet pour moi et toujours prêt à tout pour m'aider ou me remonter le moral. Cette facette que je suis la seule à connaître m'apparaît comme un privilège.

Je suis complètement folle de ce mec. Je l'aime vraiment à la folie.