Chapitre 8. La colère d'Hermione

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Harry passa le reste des vacances à jongler entre travail et loisirs. Il passait ses semaines à mener l'enquête, mais il n'était pas plus avancé qu'au début. Le seul indice exploitable révélait que Harper, un des anciens élèves de Serpentard ayant rejoint les Mangemorts après la chute de Jedusor, avait déposé l'explosif.

Le week-end, le Directeur du Bureau des Aurors faisait des parties de Quidditch dans la colline derrière la maison, avec ses enfants et Ginny. Il rendait souvent visite à Ron et Hermione. Jeanne se rétablissait peu à peu. Selon Davies, elle ne garderait aucun souvenir de ce tragique accident. Hermione avait remercié plusieurs fois le guérisseur, qui fut ainsi invité pour l'anniversaire de Ginny, au Terrier avec tous les Weasley. La famille devenait tellement importante qu'il n'y avait presque plus de place dans le jardin.

Harry salua chaleureusement chacun des membres et s'installa entre Ginny et Albus. Au moment du dessert, un hibou fila droit vers lui et se posa devant lui. Surpris, il prit la lettre que lui tendait le hibou qui s'envola dès qu'il eût saisit l'enveloppe. L'Auror reconnut immédiatement l'écriture, bien qu'il ne l'eut vu que très rarement. Il s'excusa et ouvrit l'enveloppe une fois dans la cuisine

Harry, vient vite chez moi. Katie est devenue très instable depuis ce matin. J'ai du mal à la contrôler. Dépêches-toi.

Dudley.

Harry n'en crut pas ses yeux. Katie devait faire une nouvelle crise et son père était en danger. Il revint dans le jardin et, prétextant une affaire urgente, il sortit précipitamment. Lorsqu'il arriva devant le 4, Privet Drive, il crut qu'il s'était trompé d'endroit. La rue était sans dessus-dessous. Il entra dans la maison, et vit qu'elle était dans un état semblable. Il appela Dudley, qui émergea de l'escalier.

« Harry ! Oh merci. Vite, je ne sais pas ce qu'elle a. Elle est intenable depuis ce matin. »

Le sorcier suivit son cousin dans la chambre qu'il avait autrefois occupée. Il vit la petite fille qui était assise sur son lit très en colère. La chambre était presque entièrement dévastée. Il s'approcha, mais il fut projeté. Il se releva. Il ne faisait aucun doute que c'était une crise lié au syndrome dont avait parlé Dumbledore.

« Je ne sais pas ce qu'elle a, confia-t-il, elle doit avoir emmagasiné une quantité impressionnante de magie et elle la libère peu à peu.

— Mais qu'est que je dois faire ? paniqua Dudley.

— Je vais m'en occuper. Tu peux t'en approcher ?

— Non, moi aussi j'ai été projeté.

— Bon dans ce cas je vais devoir avoir recours à la magie. Wingardium Leviosa, lança Harry, mais en vain

— Mais, qu'est-ce que tu fais ?

— J'essaye de l'amener dans ton salon, elle aura plus de place, et causera moins de dégâts. Wingardium Leviosa, » répétata-t-il, en pointant sa baguette sur le lit.

Cette fois-ci, le sommier s'éleva dans les airs, Katie toujours assise dessus. Harry le sortit de la chambre et le fit descendre les escaliers. Il le posa dans le salon. La fillette sembla alors se calmer un peu.

« Hum, je vois... Il faut qu'elle ait plus d'espace. Donne-lui une chambre plus grande et promène-là tous les jours dans le parc. Cela permettra d'éviter ses excès de colère. Au fait, c'est elle qui a mis la rue sans dessus-dessous ? demanda Harry en rangeant sa baguette.

— Non, elle n'a dévastée que la maison, mais elle n'a rien fait au reste de la rue, j'ai vérifié il y a cinq minutes.

— Je t'assure Dudley, la rue est complètement dévastée. Tu ne sais pas pourquoi ?

Harry Potter et le Retour des TénèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant