Chapitre 17. Apparition et disparition

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Le Mangemort qui tenait Michael tomba par terre tandis que son ami, horrifié, transplana avant que Ginny ne puisse pointer sa baguette vers lui. Harry resta planté là, regardant sa femme longtemps après. Ginny garda sa baguette pointée devant elle. Puis, reprenant ses esprits, Harry se précipita vers Michael, inconscient. Il tenta de la ranimer mais sans succès. Il se tourna alors vers les deux autres Aurors qui étaient venus avec lui, Ron et Dean.

« Dean ! Ramène Corner à St Mangouste. Dit-leur qu'il a été victime du sortilège Doloris. Fait vite s'il te plait. C'est le seul qui peut m'éclairer sur ce qui s'est passé avec Patalino.

— Ok Harry.

— Et moi je fais quoi ? demanda Ron.

— Tu restes avec moi. Il faut parler à ta sœur. »

En effet, Ginny était toujours paralysée dans la même position. Dean prit Michael et transplana. Harry s'approcha lentement de sa femme. Il lui prit délicatement la baguette des mains et l'amena s'asseoir. Ginny obéit sans offrir la moindre résistance.

« Ron, aide-moi à réparer le plafond de la cuisine s'il te plait. Je le fais léviter et toi tu répares. »

Harry utilisa le sortilège de Lévitation et le plafond s'éleva. Ron agita sa baguette quatre fois et Harry lâcha le mur : il était de nouveau en place. Puis Harry fit le ménage de sa cuisine, réparant ou remettant en place les divers objets qui la constituaient. Puis Ron et lui s'approchèrent de Ginny qui avait à peine bougé. Son regard était vide et son visage dénué d'expressions. Harry balança sa main devant elle mais elle ne fit pas le moindre mouvement.

« Ginny ça va ? demanda-t-il alors. »

Pas de réponse.

« Ginny ? Eh oh ! Tu es toujours avec nous ? demanda Ron.

— Ron, je crois qu'elle a subi un choc. Essaye de la faire revenir à la réalité, je vais essayer de préparer une potion d'apaisement. »

Ron resta avec Ginny tandis que Harry alla dans son bureau. Il prit sur ses étagères différents ingrédients et sortit un chaudron. Puis il alla dans sa bibliothèque prendre un manuel de potion et commença à concocter une potion revigorante. Il s'attela ainsi à la tâche pendant une demi-heure et apporta la fiole contenant la mixture. Ginny était toujours assise pendant que Ron tentait, mais sans succès, de la faire réagir. Harry s'approcha et fit boire à Ginny la potion. Elle n'offrit pas de résistance. Puis soudain elle fut parcourue d'un frisson et cligna plusieurs fois des yeux. Elle regarda autour de la pièce et son regard se posa sur le corps du Mangemort. Elle eut un haut-le-corps et mit sa main devant sa bouche. Elle leva son regard vers Harry. Elle semblait être au bord des larmes.

« Harry, j'ai... j'ai voulu... je ne voulais pas... Joanne, sanglota-t-elle.

— Ce n'est pas grave Ginny, rassura Harry. Michael n'a rien. On pourra toujours dire que c'était de la légitime défense. Mais où est Joanne ?

— Dans l'armoire de notre chambre, répondit Ginny. J'ai mis en place des sortilèges de protection. Ils en avaient après elle. Lily ne leur a pas suffi ? »

Harry se précipita dans sa chambre et leva d'un coup de baguette les sortilèges de Ginny. Il ouvrit l'armoire et trouva Joanne qui était endormie. Il la prit délicatement dans ses bras et la remit dans son lit. Il la borda et l'embrassa. Puis il descendit rejoindre Ginny.

« Je suis désolée Harry, je ne voulais pas le tuer, je voulais juste protéger Joanne.

— Va te reposer Ginny, je m'occupe de tout. Ron, continua Harry une fois que Ginny fut montée, je veux que tu ramènes le corps au Ministère pour qu'on l'examine. Je suis sûr que l'attaque de Regent's Park et celle-ci sont liées. Ouvre une enquête commune. Essaye de savoir à qui sont les deux corps que l'on a.

Harry Potter et le Retour des TénèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant