L'amour existe-t-il vraiment? 1/ Mon véritable amour c'est toi!2

Chapitre 9: La vérité.

PDV Clarke:

Octavia avait fait entrer Aden dans ma chambre et l'attendait patiemment devant la porte d'entrée après l'avoir refermée mais il restait silencieux. Dans son coin. Il n'osait même pas me regarder. Il me tourna même le dos alors qu'on frappa à la porte.

-Entres Octavia. Il refuse de parler... dis-je extrêmement blessée, ce qui fit sangloter Aden qui ne voulait rien montrer.

-C'est moi mon amour, lança Lexa. Je peux tout de même entrer?

-Non! Pas mama! hurla Aden en essuyant ses larmes discrètement.

Lexa entra en trombe dans la chambre. Un air sévère sur le visage. Cela fit sursauter notre fils et je me mit une nouvelle fois à pleurer devant son comportement si dénigrant.

-Ca suffit jeune homme! Tu vas t'excuser pour m'avoir parlé sur ce ton et pour avoir fait pleurer ta mère. Après, tu nous expliqueras les raisons de ton comportement insolant et de cette envie subite de vouloir aller vivre chez ton oncle et ta tante. Tu les as mit dans l'embarras Aden et c'est méchant de faire cela. Encore plus lorsqu'il s'agit de sa famille.

Aden se retourna face à Lexa. Il avait les larmes aux yeux.

-Je suis désolée maman... Je voulais pas te faire pleurer... me dit-il. Et toi mama... Je veux pas que tu m'en veuilles ça fait mal tout ça... Les copains ils sont méchants... Même ma jolie rose elle me parle plus...

Lexa et moi-même fûment extrêmement choquées devant ces révélations de la part de notre fils âgé de seulement 6 ans.

-Pourquoi Lucie ne te parle plus mon chéri? demandais-je.

-Et pourquoi tes amis sont méchants avec toi, que te disent-ils? ajouta ma femme.

-Ils disent que ce n'est pas normal d'avoir deux mamans... Et que ça voulait dire que mon papa il ne voulait pas de moi. Est-ce que j'ai un papa? Et est-ce qu'il ne m'aimais pas? Et les jumelles alors? répondit Aden.

-Pardon?! lâcha Lexa, sur le point de s'étouffer de colère.

-Lex', on en parlera après. Tu n'as pas de papa mon coeur. Nous avons fait appel à un don. Comme pour tes soeurs. Tu as deux mamans car nous ne savons jamais de qui nous tomberons amoureux et que l'on ne le choisit pas. On tombe amoureux d'une âme, d'une personne et non d'un sexe ou d'un objet mon chéri. Tu comprendras lorsque tu grandiras. Vas avec ta tante et dis-lui que tu peux dormir chez elle ce soir. Elle te ramenera demain matin.

PDV Octavia:

Lincoln et moi venions de terminer de préparer le sac contenant les affaires de notre neveux. Nous nous préparions à partir. Lexa arriva et nous salua. Aden regarda derrière elle, espérant voir son autre mère descendre.

-Désolée mon grand... lança Lexa. Maman ne se sent pas bien alors elle se repose. Elle vient tout juste de s'endormir.

-Salut la de notre part, répondit Lincoln.

-Et fais-lui un énorme bisou! enchaînais-je.

-Tu lui diras que je l'aime mama... pleura Aden. Et que je suis désolé.

Lexa et moi-même le prîmes dans nos bras avant que cette dernière ne le porte et le dépose dans les bras de son oncle Lincoln. Avec la pression des évènements et la fatigues, il ne tarda pas à s'y endormir. Lincoln le déposa dans son siège auto aux côtés de notre fille Aimée et de notre fils John et nous pûmes rentrer à la maison. Une fois arrivés, nous déposâmes les enfants dans leur lit avant d'aller nous-même nous coucher. Aux alentours de quatre heures du matin, la porte de notre s'ouvrit, laissant entrer ce petit blondinet qu'il n'est autre qu'Aden.

-Tatie? me demanda-t-il.

-Oui mon coeur? répondis-je encore à moitié endormie.

-Je peux venir... J'arrête pas de penser à maman...

Je me décala afin de lui laisser une place dans le lit et l'aida à grimper, puis, j'attendit qu'il soit bien endormis avant de pouvoir même ressombrer. Le lendemain matin, je me réveilla vers 10 heures afin de pouvoir aller travailler. Malheureusement, lorsque je quitta mon lit, je me rendit bien vite compte que le petit Aden n'y était plus. Je descendis les escaliers et me rendit dans la cuisine. Je vis alors le petit Aden entrain de préparer le petit déjeuner.

-Aden? demandais-je surprise.

-Oh je m'excuse tatie je ne voulais pas te reveiller. J'étais entrain de faire réchauffer les pancakes de tonton pour te les apporter... répondit-il rouge de honte.

-Ce n'est rien mon chat. Et si on les mangeait tous les deux.

-Oui? Et après on va chez mamans et mama?

-Oui mon chat.

Nous mangeâmes ensemble autour de la table tout en regardant les dessins-animés. Une fois fini, nous montâmes nous préparer avant de partir chez Clarke et Lexa.

PDV Lexa:

J'étais encore sous la douche lorsqu'on sonna à la porte. Sachant que Clarke dormait encore sereinement, elle qui avait tant tardé à trouver le sommeil à la suite des révélations de notre fils, je me dépêcha d'enfiler un peignoir avant de descendre ouvrir la porte. Aden me sauta dans les bras tandis qu'Octavia éclatait de rire.

-La grande Lexa Griffin-Woods en peignoir! rigola-t-elle, faisant également rire mon cher fils.

-C'est ça moque toi O'. J'étais sous la douche, répondis-je.

-Chérie, tu n'as pas à te justifier auprès d'elle, elle te fait marcher, me lança Clarke en entourant mon ventre des bras et se collant à mon dos.

-Bonjour à toi aussi Clarkie, ronchonna Octavia. Bon je dois filer au boulot. Bonne journée mes poussins.

-Bonne journée tatie! lança Aden en l'embrassant sur la joue.

-Allez vas te coucher tombeur, dis-he en déposant mon fils sur le sol.

-Mama a raison mon ange. Tu t'es couché très tard hier soir et tatie nous a dit pour ton cauchemar... dit alors Clarke, gênée de parler à son propre fils après ses propos.

Octavia s'en alla et Aden monta se coucher. Se sentant coupable du comportement de sa mère et de sa mine fatiguée. Je monta enfiler un jogging et un tee-shirt pendant que Clarke préparait le café et nous nous installâmes autour de la table. Attendant l'arrivée de Raven, Abby et Marcus. Le beau père de Clarke.

PDV Raven:

Aujourd'hui, Marcus, maman et moi étions invités à venir déjeuner chez ma soeur pour se faire pardonner du désastre d'hier soir. En arrivant, c'est Lexa qui nous ouvrit avant de retourner aux tourneaux. Clarke était assise sur le canapé, fixant la télévision éteinte et jouant avec ses doigts. Elle faisait peine à voir. Maman me fit comprendre qu'il fallait que j'aille la voir car elle avait besoin de moi. Je ne me fit pas prier et m'asseilla à ses côtés pendant qu'ils s'asseillaient autour de la table. Clarke déposa sa tête sur mes genoux et je lui carressa tendrement les cheveux pendant qu'elle me racontait tout ce qui lui pesait sur le coeur. Je fut boulleverser par l'état émotionnel de ma soeur et me jura de l'aider coute que coute à retrouver sa joie de vivre et de remplacer ses larmes devastatrices par son sourire lumineux et ravageur qui la rendait resplendissante.