L'âme des perles

Chapitre XXI "Je ne vais pas mourir"

Des cris et des pleures résonnent dans l'entrepôt là où les combats font rage. Pour l'instant rien ne sort de l'ordinaire dans la mesure où nous nous trouvons dans une arène et que nous essayons tous de démolir notre adversaire pour récupérer sa perle . J'essaye de retrouver l'arène principale mais soyons honnête je crois que je me suis perdue. L'endroit n'est pourtant pas si grand. Jétais impatiente de récupérer une autre perle je n'ai pas fais attention. Je suis dans un grand couloir gris reliant deux entrepôt entre eux. Des portes tout du long des deux murs. Je repère un panneau exit et décide le suivre.

J'entend des bruit de pas. Je m'arrête prête à dégainer mon katana. La personne entre dans on champ de vision et je reconnais l'organisatrice du début.

-Que fais-tu là ? Si ton combat est terminée, retourne au centre, me dis-t-elle.

Son ton se veut serein mais je sens que quelque chose cloche.

-Je me suis perdue, l'orientation n'est pas mon fort, j'avoue.

Elle soupire. Sa main tripote une mèche de ses cheveux. Dès qu'elle prend conscience de son geste, elle s'arrête et me souris.

De la peur. Rien de plus évident. La première fois son regard ne me transmettait que de la méprise. Maintenant, il y a de la peur. Et aussi l'impression qu'elle me demande autre chose. De l'aider, de la sauver ?

Je saute contre le mur. Un flash blanc me frôle le dos déchirant le tissu de mon tee-shirt.

Une silhouette se tient au milieu du couloir à vingt mètres de moi. Une aura immense et démoniaque qui fait perler une goutte de sueur sur mon dos. Je jette un regard à l'organisatrice. La bouche grande ouverte, une larme au coin de l'œil, elle est allongée sans vie sur le sol. Un trou béant en guise de poitrine.

Je serre ma perle dans ma main et me rend compte que je tremble.

Son aura est noire, démoniaque, maléfique,... Je réalise que son aura est identique à celle du démon mais cette personne est indubitablement une humaine. Son aura me garantit son humanité mais en même temps son inhumanité.

-Toi, tu es bien Athéna Destinare ? me demande-t-elle un sourire carnassier sur le visage.

C'est une femme dans la vingtaine à la silhouette élancé. Elle a de longs cheveux noirs lui descendant jusqu'aux chevilles. Ses vêtements sont aussi noirs. Mais ses yeux sont écarlates. Brillant d'une lueur sauvage et destructrice.

Je fais malgré moi un pas en arrière.

-Tu ne veux pas me répondre. Enfin ce n'est pas grave, j'ai juste à te tuer comme les autres et à récupérer ton âme.

"Libération"

Une faux noir apparait dans sa main. Puis elle s'élance vers moi.

Je ne pensais pas le rencontrer maintenant : l'assassin du lycée. Elle n'a pas bien fait son travail à ce que je vois. Elle devait l'arrêter à ma place. Elle est toujours une incapable.

Sale malédiction.

Je peste et la faux noir s'abat sur moi.

*

Nous nous fixons sans animosité plus par curiosité.

"Nous nous sommes déjà croisé plusieurs fois il y a quelques jours, commence-t-elle, enfin tu ne t'en souviens surement pas. C'était au lycée Claude Leicester."

Elle sourie amusée.

"Il faut qu'on parle, je répond juste."

Elle me propose sans crainte d'aller au café mais venant juste d'en sortir je n'étais pas très enthousiasmée jusqu'à ce qu'elle me désigne une crêperie. J'acquiesce un peu trop promptement.