Je n'ai jamais vue Deusserpens. Cet être maléfique qui est l'élément déclencheur de cette sombre tragédie. S'il n'était pas apparu, ma sœur n'aurait pas disparue. S'il n'existait pas, ma sœur n'aurait pas disparue Alors pourquoi je souhaite le libérer ? Lui, le destructeur de mon attachement à ce monde ? Cela semble étrange à première vue, n'est-ce pas ? Mais il n'était que l'effet secondaire d'un complot bien plus grand. Finalement il n'a fait que dévoiler au grand jour le vrai visage de chacun.
Dévoiler le vrai visage de ce monde corrompu et pourri jusque dans ces tréfonds.
En le libérant, ils survivront peut-être mais tous ce qu'ils auront voulu cacher sera dévoilé, tout ce qu'ils auront construit sera détruit définitivement et là réside ma véritable vengeance.
*
Ce qui me réveilla ne fut ni l'odeur douce d'un bon repas bien préparé ni la douce chaleur des rayons du soleil mais la douleur lacérante de ma blessure.
Le jour pointe à peine le bout de son nez, quand j'ouvre les yeux. Je touche ma blessure aux côtes ce qui me coûte un petit cri de douleur. Je cherche mes affaires de yeux en n'essayant de ne pas trop paniquer. La vue de mes vêtements bien pliés sur une table et de l'aura de ma perle me soulage. Je me relève péniblement et observe la chambre dans laquelle je dormais. La pièce est décorée par des fleurs de tout type et de toute sorte. En vase ou en tableau, vraie ou fausse. Les fleurs sont parfaitement assorties entre elles et sont bien réparties rendant la pièce très agréable à regarder. Il y a deux portes. Une devant mener dans le couloir, l'autre dans la salle de bain. Je me lève péniblement le moindre de mes gestes m'étant douloureux. La salle de bain est tout aussi fleurie. Tout le nécessaire de toilette est présent n'attendant que mon utilisation. J'enlève la chemise de nuit blanche qu'on m'a enfilé et observe mes blessures. Un bandage enserre mes côtes. On les a soigneusement traités. Je me coule un bain chaud de sorte que l'eau atteigne que le niveau au-dessous de mes côtes. Je m'assois dedans toujours lentement pour atténuer la douleur et me nettoie avec un gant de toilette. Enfin je profite de la sensation apaisante de l'eau sur ma peau.
Mes souvenirs d'hier sont un peu flous. Je me rappelle vaguement la personne qui nous as récupérés. Elle venait de la part d'Iris a-t-elle dit. Iris semble toujours avoir une longueur d'avance sur ce qui se passe. Cependant elle n'avait absolument pas prévu l'apparition de ces deux assassins sinon elle m'aurait prévenue. Enfin mieux vaut tard que jamais. La personne qui m'a soigné est doué. Il ne reste plus grand-chose de ma blessure. J'ai mal mais beaucoup moins qu'avec ma vraie blessure. Le simple fait d'être soignée et que ma perle soit délicatement posée dans mes affaires m'indique que ma sauveuse est sûrement ce qu'elle prétend être : une camarade d'Iris. Ma méfiance est donc au plus bas car personne n'a de raison de me venir en aide en se faisant passer pour Iris.
Je sors du bain et me rhabille. Il est temps d'aller confronter mes sauveurs. Je sors de la pièce et suis les alléchantes odeurs de cuisine. La maison semble assez ancienne. Le parquet grince sous mon poids. Les odeurs me conduisent dans ce la pièce qui est rassemblement une salle à manger. Cette fois-ci la pièce n'est pas décorée par des fleurs mais par des peintures d'oiseaux. Le sol et les murs sont gravés eux aussi avec des motifs d'oiseaux. Je reconnais la forme d'un cygne sur le parquet.
Une femme est assise sur une chaise. Un genou contre son torse, une jambe repliée sous l'autre, elle lit un livre. Je reconnais la femme qui conduisait le camion.
« Bonjour, tu es bien matinale. Comment te sens-tu ? me demande-t-elle en levant les yeux de son livre.
-Bonjour, merci pour les soins, je réponds un peu froidement. »
VOUS LISEZ
L'âme des perles
FantasyJ'ai crû en eux : les gens. Maintenant, en moi s'embrase un feu. Celui de la vengeance. Ces perles maudites sonneront le glas de leur vie. ........................................................................ J'espère que vous prendrez plaisir à...