Chapitre 21

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Bonsoir,

J'espère que vous allez bien !

Je vous fait ce petit message pour vous remercier une énième fois pour vos messages rempli d'amour et d'encouragements. Je peine en ce moment à publier deux chapitres par jour et j'aurai aimer vous dire que c'est parce que je suis en vacance mais ce n'est pas le cas malheureusement. Je suis également heureuse que cette histoire vous plaise autant. Comme vous avez pu le remarquer je pars dans un contexte totalement différent surtout de la part des personnages. Cette fois-ci ce n'est pas l'homme qui craint l'amour mais la femme. Je vous réserve également quelques surprises.

Tout ça pour vous dire que je suis extrêmement sensible à tous vos messages et je vous remercie pour ça.

Un gros bisous à vous.

PS ; Certains d'entres vous m'ont envoyé des messages parce qu'il ne trouve pas mon Instagram ou se dirige vers mon ancien. L'officiel est a.s__syla le tiret du milieu est un grand et non un petit.



Alors que Farah venait tout juste de calmer son angoisse, une autre crainte vint affaiblir son état d'esprit.

L'enfant qui peut-être grandissait déjà en elle. Lorsqu'elle avait accepté de se marier avec Saïd elle avait certes songé au risque qu'elle tombe enceinte mais sans trop s'en préoccuper. Aujourd'hui la perspective d'avoir un enfant avec Saïd lui serrait le cœur mais d'aucune douleur. Non. Elle ressentait plutôt une douceur étrange se loger dans son cœur.

Il fallait à tout prix qu'elle se plonge dans l'avenir avec plus de positivité. Épuisée mentalement elle posa sa tête sur les coussins du canapé en ramenant ses genoux contre elle. Cette position résumait fort bien les sentiments qui la submergeaient.

- Farah ?

Presque instantanément Farah se redressa pour faire face à son implacable mari. Depuis leur première dispute il avait clairement mis une distance affreuse entre eux. Farah en assumait les conséquences mais dut reconnaître que ça l'avait blessé dans sa chair. Essayait-il de lui prouver quelque chose ?

Dans cette insupportable attente et douleur Farah espérait comprendre dès maintenant alors qu'une tension imprégnait l'atmosphère.

- Tu as mal quelque part ? S'informa-t-il en s'approchant d'elle pour la première fois depuis son départ.

- Non, je m'inquiétais de ne pas te revoir d'ici la fin du mois, ironisa-t-elle en esquissant un petit sourire.

Contre toute attente ses lèvres s'incurvèrent d'un léger sourire.

- Si je t'écoutais je pourrais jurer que je t'ai manqué.

C'était le cas, songea-t-elle en fermant les yeux. Depuis qu'il avait quitté leur appartement, Farah avait senti la solitude puis le désespoir la gagner.

- C'est le cas, finit-elle par avouer en le suivant des yeux.

- Tu es sûre ? S'enquit le cheikh en posant son arme sur la table ; Je pensais que tu avais peur parce que je suis un manipulateur.

Farah avala péniblement ses mots glissés avec sarcasme. Il avait le dos tourné à elle comme s'il s'empêchait de la regarder.

- Je regrette d'avoir été si dure Saïd, la peur m'a guidé.

- Cette peur, je compte bien la franchir, répliqua-t-il en se retournant enfin.

En fin de compte elle aurait préféré qu'il reste retourné, pensa-t-elle en observant ses lèvres incurvées d'un rictus.

La favorite du cheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant