Bonsoir,
J'espère que vous allez bien.
Une autre histoire se termine avec toujours ce même pincement au cœur de la finir. Merci d'être toujours aussi fidèles et nombreux à partager cette aventure avec moi. Je suis cependant navré de ne pas avoir pu poster comme je l'aurais voulu. J'espère que cette histoire vous a plu et j'espère que les autres à venir vous plairont tout autant. Merci mille fois.
Je sais que plusieurs d'entres vous n'ont pas instagram. De ce fait, j'ai fait en sorte que mon compte ne soit plus privé. Vous n'avez pas besoin d'être inscrit pour voir mes postes il vous suffit juste de cliquer sur le lien via mon profil ou ici : @a.s__syla ou https://www.instagram.com/a.s__syla/?hl=fr
Le dernier poste regroupe une série de photos sur mes livres à venir et qui suggèrent plusieurs personnages et intrigues. J'espère que sa vous plaira.
Dernière chose, certains d'entre vous m'ont demandé si j'avais dans l'intention de vous faire payer pour lire mes histoire en passant Premium. La réponse est Non. Mes histoires resteront gratuites et libres à tous.
Un gros bisous à vous, prenez soins de vous, je reviens très bientôt.
Un an plus tard
Farah parcourait les tables en esquissant son plus beau sourire. En réalité elle tentait de se faufiler afin d'atteindre l'escalier sans que Saïd ne puisse l'apercevoir. Vêtue de sa plus belle tunique elle s'était joint à ses côtés pour un dîner d'État prévu en leur honneur. Les leaders du monde entier étaient massés près des jardins louant les vestiges que possédaient son mari. Du coin de l'œil elle s'arrêta près des marches afin de le regarder dans cette tenue traditionnelle qui rehaussait son profil si imposant. De l'autre côté des jardins, elle vit sa mère en compagnie d'Haled. Et c'est avec sa bénédiction qu'elle lui avait donné la chance de pouvoir enfin retrouver un peu de bonheur...
Ni elle ni sa mère oublierait son père.
Il était là quelque part et il veillait sur elle. Elle le portait dans son cœur et chaque fois qu'elle se regardait dans le miroir Farah pouvait le voir à travers elle.
Émue, elle monta l'escalier extérieur persuadée que cette petite escapade passerait inaperçue.
Mais Saïd de son côté n'était pas dupe. Il suivit sa femme des yeux qui pensant être discrète, lui offrait la plus belle des visions. La parure bordeaux qu'elle portait contrastait avec les pierres nacrées de la façade. Lorsque sa silhouette disparut il ne put s'empêcher de sourire. Il s'excuse auprès de ses invités et parcourut le jardin pour emprunter le même chemin. Voilà maintenant plus d'un an qu'ils étaient mariés et si ce début d'année lui avait semblé difficile, Saïd prenait ça pour une chance exceptionnelle. Pour la première fois de sa vie il ressentait une immense fierté d'avoir suivi le même chemin que son père....à une exception près....
Farah.
Bien qu'elle portait la douceur et le candeur de sa mère, Farah luttait avec dévotion et parfois se montrait têtue. Et c'est exactement cette qualité qu'il aimait par-dessus tout. Il arriva dans la chambre et s'arrêta à hauteur de la porte. Il s'y accouda pour l'observer, sourire aux lèvres.
- Tu en es à ton cinquième aller-retour en moins d'une demi-heure.
Farah grimaça, puis se pinça les lèvres en se retournant, avec leur fils dans les bras. Elle le berçait frénétiquement, se balançant d'un pied à un autre.
- Tu ne l'as pas entendu ? Il pleurait.
- Petite menteuse, dit-il en sortant une preuve que ce n'était pas le cas.
- Les baby-phones peuvent se montrer incompétent, se justifia-t-elle maladroitement.
Saïd rejeta sa tête en arrière avec un rire de gorge. Elle se pinça les lèvres en baissant les yeux sur Amir qui dormait profondément. Leur fille Iris gazouillait dans son lit.
- Je suis désolé je ne peux pas m'en empêcher, finit-elle par avouer en le remettant dans son lit.
Saïd finit par la rejoindre et entoura sa taille, profondément ému qu'elle se livre à une telle inquiétude parfois inutile.
- Nos enfants vont bien habibti, chuchota-t-elle en embrassant son front.
Elle ferma les yeux, sourire aux lèvres, le cœur débordant de joie. Oui tout était parfais.
- Et si nous laissions nos invités se débrouiller seuls ? Proposa-t-elle en faisant courir ses doigts sur son torse.
Il leva un sourcil faisant mine de réfléchir.
- C'est extrêmement tentant, admit-il en plongeant son regard dans le sien.
- Cette réception est pour nous après-tout, nous avons bien le droit d'en profiter un peu, dit-elle en se hissant sur la pointe des pieds.
- Tu as entièrement raison !
Saïd la souleva sans attendre, les yeux plissés puis l'embrassa avec dévotion. Farah se nicha contre cet homme merveilleux qui sans le savoir lui avait appris à garder l'espoir et ce que voulait dire aimer...
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La favorite du cheikh
RomanceDans le sud d'Elhazar, un événement majeure se prépare. L'émir Said Al-Zufhar est sur le point d'annoncer son mariage prochain. Afin de trouver l'épouse idéale pour régner sur ses terres et à ses cotés, chaque jour, accompagné de sa garde royal Saïd...