chapitre 20

64 9 1
                                    

Comme vous le savez, j'aime bien partager avec vous des vidéos que je trouve pleine de sens, celle-ci est vraiment belle, je ne trouve pas vraiment le mots, je vous laisse juste regarder, écouter, réfléchir et puis bonne lecture, on se retrouve en bas. :)

***

Nous sortîmes de chez lui une fois que j'eusse appelé mes amis pour leur donner rendez-vous dans un parc, leur disant que je me devais de leur présenter quelqu'un. Bien-sûr, ils furent tous étonnés que je leur annonce une telle chose à dix-huit heures trente du soir, et immédiatement Marine s'était emballée en disant que j'allais leur dire que j'étais enceinte. Je lui avais tout simplement répondu que mon ventre n'était pas prêt à accueillir un individu et que j'étais un peu trop jeune à mon goût.

Nate, lui, paraissait stressé puisqu'il se grattait sans arrêt la nuque. Je suis sûre que s'il avait été assis, il aurait agité son genou à une allure folle, vous savez ce mouvement que font les gens extrêmement anxieux. J'avais beau essayer de le rassurer, rien n'y faisait, il était complètement paniqué.

« - Imagine qu'ils me détestent ? Qu'ils m'interdisent de te voir ou je ne sais quoi ? Me dit-il en commençant à se ronger les ongles.

Je m'arrêtai devant lui et enlevai sa main de sa bouche. J'ancrai mon regard dans le sien et l'embrassai chastement avant de simplement lui répondre :

- Si tu es sincère avec eux, que tu les écoutes et les comprends tels qu'ils sont, en gros, si tu les traites comme tu m'as traité, si tu les prends à leur juste valeur, crois-moi, ils t'adoreront.

Il sourit faiblement essayant de prendre en compte mes paroles et nous reprîmes notre marche en silence. Une fois près du parc, il m'attrapa doucement la main, comme s'il avait peur que je parte en courant pour le laisser seul avec mes amis, comme si pour lui, avoir ma main dans la sienne changerait la donne aux yeux de ces derniers. Je les aperçus au loin et leur fis un signe de la main. Nate passa cette fois la main dans ses cheveux et joua avec ses boucles.

- Ne t'inquiète pas, ce sont des crèmes, tu vas voir. Bon Elma peut paraître parfois violente mais ne te fie pas aux apparences, puis, tu connais déjà un peu Marine, c'est déjà un bon début. Essayai-je de le rassurer.

Il acquiesça d'un hochement de tête et nous arrivâmes devant eux. Personne ne bougea, restant tous stoïques ; et à ce moment-là, l'envie de les secouer de toutes mes forces me prit. Heureusement, Marine se leva et prit mon copain immédiatement dans ses bras.

- Bonjour, Nate. Ravie de te revoir, j'imagine que tu te souviens de moi, Marine.

Il sourit, la prit à son tour dans ses bras avant de lui répondre :

- Bien-sûr que je me souviens. A l'époque ton rêve le plus fou c'était de rencontrer une licorne, l'adopter, et faire en sorte qu'elle me fasse disparaître avec ses pouvoirs magiques pour que je ne me marie jamais avec ta sœur. Rigola-t-il.

Elle rit à son tour avant de confirmer :

- Effectivement. Et il faut croire que même sans licorne ça a marché.

Ils se détachèrent et je me raclai la gorge tout en réfléchissant à comment j'allais m'y prendre. Je choisis la manière simple et radicale.

- Bon bah les amis, si je vous ai réunis c'est pour vous présenter quelqu'un que vous risquez de beaucoup recroiser à partir de maintenant. Annonçai-je.

Au départ, ils n'eurent aucune réaction, on aurait dit des poissons perdus dans leur bocal, puis, ils se mirent à crier et à applaudir une fois qu'ils eurent réalisé. Je retrouvais enfin leur véritable caractère et leur valeur principale : la folie.

ProgramméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant