El sacrificio de hoy, es el puto éxito de mañana.
Il était 12h30 et c'était l'heure de ma pause. Alors que j'allais me rendre dans un petit resto pas très loin que j'avais repéré il y a pas longtemps, Julia m'arrêta.
-Attend!
Elle arrivait près de moi et peinait à reprendre son souffle.
-Je sais que c'est l'heure de ta pause, mais j'ai vraiment besoin d'aide. Je suis débordée et Serena est malade, j'ai besoin de quelqu'un pour la remplacer!
Serena, c'est une de nos réceptionnistes, elle s'occupe des arrivées et des départs et vérifie que les clients de manquent de rien.
Julia avait vraiment l'air dépassée, alors je fis une croix sur ma pause déjeuner.
Tant pis.Je me dirigeais donc vers l'accueil, prête à faire son travail, un sandwich en main.
L'hôtel était plutôt calme pendant les heures de midi, les gens arrivaient généralement tôt le matin ou tard le soir. Je me familiarisais donc avec les lieux et l'ordi lorsque le téléphone sonna.
Une chambre appelait.
Pas n'importe laquelle,
La chambre 15.Immédiatement le stress m'envahit.
Je décrochais le téléphone et m'apprêtait à parler mais mon interlocuteur fût plus rapide.-Faite monter mon dîner dans ma chambre, et rapidement.
Et il raccrocha.
J'hallucine nan mais quel con ce type.
On ne lui a pas appris les formules de politesse, ça c'est sûr!Pour éviter de le contrarier, je me rendis dans la cuisine chercher son dîner.
Lorsque j'annonçais que la personne de la chambre 15 souhaitait manger, la panique régna dans la cuisine.
Les cuisiniers dressèrent des plats qui paraissent délicieux sur un chariot.
Je pris l'ascenseur et toqua à la chambre 15.
-Entrez.
L'homme avait un timbre de voix très grave et je frissonnais.
Il était allongé sur son lit, les premiers bouton de sa chemise ouverts. Sa cravate était négligemment posée au sol.
Bon dieu que ce mec est beau.
Malheureusement s'il avait le physique il était clair que le mental n'allait pas avec. Je pus le remarquer pour la deuxième lorsqu'il ouvrit la bouche.
-Enfin, mon dieu vous êtes vraiment lente, j'aurais mieux fait d'embaucher un escargot.
Ce type est vraiment détestable.
Mais d'après ce que j'ai compris c'est le grand patron alors mieux vaut faire profil bas.
Qu'il ne me cherche pas trop quand même, je ne me retiendrai pas longtemps de lui dire tout le bien que je pense de lui.Alors je posai le plateau en vitesse et sortis de la chambre pour retourner à l'accueil.
Mais même pas 2 minutes après, le téléphone sonna à nouveau.
-Oui? Demandais-je déjà excédée quand je remarquais que l'appel provenait encore de la chambre 15.
-Le poulet est trop froid, venez me le changer immédiatement.
Et il raccrocha.
Nan mais j'hallucine quel diva ce type!
Je bouillonnais de rage.
Je retournais en cuisine pour demander un nouveau poulet pour monsieur. Après 10 bonnes minutes et une grande dose d'énervement, je toquais à la porte de sa chambre.
Il était en train de s'habiller. Je me raclais la gorge.
-Votre poulet monsieur Sarros.Il se retourna vers moi et encore une fois, je ne pus que constater sa beauté à couper le souffle.
Mais évidement dès qu'il ouvrait la bouche, le moment était gâché.
-Je n'ai plus faim je dois partir pour une affaire urgente.
Et il sortit de la chambre me laissant planté la, une assiette de poulet dans les mains.Je hais ce mec.
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Au Bout Du Monde [ TERMINÉ ]
RomanceIvana a eu 20 ans il y a quelques mois et a enfin réussi à trouver un travail décent pour payer les traitements de sa mère, gravement malade. Femme de ménage dans un hôtel de luxe. Pas son rêve d'enfant en somme, mais le salaire qui accompagne ce jo...