MOI, 12 ANS, ANOMALIE N°7

CHAPITRE 8 : L'ENTRAÎNEMENT

Nightmare se tenait devant nous, les bras croisés et très énervé. Ses tentacules fouettaient l'air dans son dos, signe de son mécontentement.
- Rappelle moi une dernière fois pourquoi JE devrais les accueillir ? Dit-il
- Parce que je ne supporterai pas qu'ils foutent le bordel chez moi et puis tu as des chambres et une vraie maison. Tâche de te montrer acceuillant pour une fois, Florine t'as très bien raconter comment ça peux se passer
- ...
- Dooonc ?
- Je ne ferais que les héberger. Tu te débrouilleras pour la bouffe et la journée.
Je soupira. Le combat était gagné ! Cela faisait au moins 3 heures qu'on débattait à ce sujet ! Je commençait à perdre espoir. Dust et Sans s'étaient endormis sur le canapé pendant qu'Épic et Cross avait lancer un débat sur qui allait gagner le nôtre. Je m'écroule sur le canapé en dérangeant Dust qui me lança un coup dans les côtes avant de s'asseoir. Je me tordit de douleur.
- Enfoiré ! Je lui dis en lui rendant son coup.
- Tu veux jouer à ça... Il allais me mettre le plus grand coup de toute ma vie quand le couteaux de Cross s'interposa entre nous deux pour éviter toutes forme de bagarre et réveilla Sans.
- Alors ? Me demanda le squelette monochrome.
- Ce soir c'est Nightmare qui invite.
- P*tain de b*rdel de m*rde ! Épic je te déteste !
- Eheheh ! Tu me doit des cookies Bruh !
- Comment tu as fait pour le faire craquer ? Dit moi ton secret !
- Au prix de mes cauchemars. Je dis.
Ils me regardèrent avec pitié.
- Bonne chance. Tu as toute ma compassion.
- Oh tu sais, si j'ai survécu à 2 semaines et à quelques jours en plus avec des tarés mental, ce devrait pas être pire.
- Mais ce que tu ne sais pas, renchérit Cross, c'est qu'il augmente le niveau à chaque fois. La première fois ça passe. La deuxième fois moins, la quatrième fois tu fais des crises la journée et la 8 ème tu as des chances de mourir pendant ton sommeil. En plus de te torturer, il te menace.
Je soupira. Si je m'étais réveiller en sursaut la première fois, la deuxième seras pire. Déjà que je détestait Nightmare au plus haut point, je vais le haïr. En parlant du loup, celui là souriait derrière moi, sentant mon désespoir. Il avait entendu notre discussion, super. Avant de partir vers le château, je devais faire une dernière chose. Je me téléporta dans mon univers, à Waterfall. Je marcha jusqu'à la maison d'Undyne et frappa à la porte. Elle ouvrit immédiatement.
- Ah salut humaine !
- Salut.
Alphys était assise sur une chaise. En me voyant, elle ouvrit grand les yeux et me dévisagea. Je lui sourit.
- À oui tu connais déjà Al. Viens, entre !
J'entra dans la pièce et alla m'asseoir à la table.
- Salut Alphys, moi c'est Florine ! Ravie de te rencontrer.
- S-salut Florine.
Un mouvement sur le piano attira mon attention. Mettaton, qui était gracieusement allongé dessus en mangeant du raisin, me regardait. C'est vrai qu'avec mes habits, je ne passait pas inaperçu facilement.
- Salut Mettaton !
- Enchanté de te rencontrer Florine.
J'avanca vers lui et lui demanda de se retourner. Il s'exécuta et je switcha l'interrupteur dans son dos. Un éclair nous fit fermer les yeux et quand je les ouvrit, Mettaton était dans sa forme .Ex .
- C'est mieux comme ça !
J'entendis Alphys tomber de sa chaise. Undyne me regardait bouche bée et Mettaton souriait. Je lui vole un rasin et le mange.
- C-comment tu peux s-savoir ? Dit Al qui venais de se remettre sur pied en rougissant.
- Timeline, Reset et Détermination.
- Écoute je ne sais pas comment tu peux savoir tout ça ou même pourquoi, mais si tu est venue ici uniquement pour foutre le bordel dans MA maison, tu peux retourner chez toi ! Me hurle Undyne
- Au faite, je suis venue pour te demander une faveur. Au dehors de cet univers, une guerre se prépare. Nous avons besoins d'un maximum de soldats. J'ai besoins de vous deux. Surtout de toi, Undyne, pour le moment. J'aimerais que tu m'apprenne à me battre. Je suis pire que tout en combat et je serais au front, je n'ai donc pas envie de me faire tuer. Alphys, tu pourras aussi nous aider.
Je m'approche de son oreille et chuchote :
- Tes Amalgamates serons plus utile que jamais.
- Comment tu sais ? Me répondit-elle
- Je te l'ai déjà dit, Détermination. Ah et une dernière chose...
Je retourna chuchoter quelque chose a Alphys qui rougit en regardant Undyne. Je vais voir cette dernière et lui dit la même chose. Flowey entend malheureusement et me regarde bizarrement. Je lui est pourtant dit que je savais plein de chose au sujet de tout le monde.
- Bon je reviens demain pour l'entraînement Undyne ! À plus !
Et je me téléporta chez moi. Qu'est ce que je leur ai dit ? Mais c'est simple voyons ! Elles étaient en face l'une de l'autre, je leur est donc dit que la personne en face d'elles avait un crush sur elle, la chose que chaque joueur qui se respecte à envie de faire à un moment. Ne me regardez pas comme ça, vous auriez fait la même chose ! Il fait nuit et je commence à être fatiguée. Je me téléporte sur le canapé, résignée à commencer la torture imposée par Nightmare. En me posant sur le canapé, je sentit déjà mes paupières se fermer. Je combattu en vain contre le sommeil puis fini par m'endormis. J'étais dans une salle noire et vide. Je sentait regard pesant et sombre de Nightmare sur moi et frissonat. J'ai l'impression qu'il était avec moi dans cette pièce alors qu'il n'y avait personne et ni porte ni fenêtre pour s'échapper, seulement un tuyaux d'où passait de l'eau. J'en avais jusqu'au chevilles et le débit ne cessait d'augmenter. En 2 minutes, j'en avait jusqu'à la taille. Je commença à paniquer. Si ça continuait, j'allais me noyer ! Je me rendit avec difficulté vers le tuyaux et essaya de le boucher avec mes deux mains mais n'y arriva pas, au contraire l'eau coula encore plus vite. J'appella de l'aide mais personne ne répondit. Je n'avait bientôt plus pied ! Je savais nager oui, mais le plafond de la salle était très bas. Je regarda sur mon épaule pour demander de l'aide à Flowey mais à sa place il n'y avait qu'un tas de poussière. Il était... Non. C'était juste un cauchemars. Quand je me réveillerai, il serais là à encore me traiter d'idiote pleurnicharde. Oui c'est ça j'étais juste dans un cauchemar. Le plafond n'était plus qu'à quelques centimètres de mon visage. Je ne pouvais presque plus respirer ! Je pris une dernière respiration avant que l'eau ne remplisse entièrement la salle. Je frappa sur le plafond, appela de l'aide... mais personne n'est venu. Une douleur me traversa la jambe. Un requin ! Il m'avait mordu la jambe. Je panique. Même en essayant d'inspirer une dernière bouffée d'air, je ne pouvais pas. Je me laissa couler. De toute façon, je n'avait plus d'air. Mes pensées de brouillaient tout comme ma vue et soudain, un requin beaucoup plus gros arriva et referma ses dents au plein centre de ma poitrine. Je hurla de douleur avec le peut d'air qu'il me restait et ouvrit les yeux. J'étais par terre et je tremblait. Flowey me plaquait au sol pour m'empêcher de trop bouger et de me blesser. Tout mon corps était crispé et douleureux. Error se tenait sur le canapé, à ma place d'origine et tenait délicatement mon âme entre ses fils. Il appuyait un petit peu dessus. Sans, qui était rester ici, me regardait avec inquiétude. Quand il vit que j'étais réveillée, Error arrêta d'appuyer sur mon âme et me la rendit. La douleur de mes muscles disparut aussitôt. Je ferma les yeux et me sentit replonger dans le sommeil. NON ! Je me lève et commence à marcher pour éviter de m'endormir. Flowey reprit sa place sur mon bras gauche.
- Tu vas mieux ?
- Ouai. Je répond en essuyant les larmes sous mes yeux. Je tremblais encore en me souvenant du cauchemar. Pourquoi t'as fait ça Error ?
Sans me suivait du regard pendant que je faisais les cents pas. Il n'était pas vraiment rassuré par ma réponse.
- Seule une douleur plus grande que celle que tu a dans ton rêve peut te réveiller d'un cauchemars de Nightmare. Me répond le destructeur. Tu peux demander j'ai tous essayer avant d'arriver à là. Je déteste utiliser les âmes. Je préfère la torture physique.
En effet, j'avais des bleus partout sur le corps. Il avait dû me frapper vachement fort pour que j'en saigne. Mes jambes me suppliaient de m'asseoir mais je ne pouvais pas, je ne voulais pas prendre le risque de m'endormir. La semaine allais être très longue.