MOI, 12 ANS, ANOMALIE N°7

Chapitre 11 : Et la vie continue...

PDV Florine

On avait autant l'une que l'autre la tête dans le cul. On venait de se réveiller, il était presque midi et il manquait encore du monde. Je vais m'asseoir sur un fauteuil et fixe longuement dans le vide. En parlant de lui, il me manque une peu. Le silence, le blanc, et juste le vide. J'aime bien la compagnie, le monde, mais là il y a beaucoup trop de gens tout le temps. J'entends des pas dernière moi et me retourne.
- Sup bruh! Ça va ?
C'est Épic.
- Ouai et toi ! Je t'ai pas vue pendant la bataille ! T'as même pas utiliser tes memes !
- J'avais pas envie de tout détruire encore une fois bruh. Et face à des ramollis du cerveau, quelques '' emprunt '' de bâtiment faisais l'affaire.
Il me fait un clin d'œil et je rigole. Loïs nous regarde les yeux légèrement gonflés par le manque de sommeil ( elle s'est pas rendormie) mais pleins d'étoiles.
- J'y crois pas ! Il est aussi là ! T'as combien d'autre surprises en fait !?
- Tout les autres Sans qualifiés comme '' Bad '' sont ici et se battent pour notre cause, en plus de quelque '' neutre''qui se sont joints à notre cause. Donc beaucoup d'autre.
- Et tu comptes me la présenter quand Bruh ? Intervient Épic
- Ah oui ! Épic voici Loïs, une autre Bruh venant de mon monde. Loïs, bah tu le connaît déjà.
- Salut Bruh.
- Salut.
On entend une voix venir de la cuisine.
- Oh ! Si vous voulez graille c'est maintenant !
On se lève pour aller manger avec les autres qui étaient déjà réveillés quand je cru que mes jambe allais me lâcher. Error était juste devant moi, en pyjama. Et ( insérer le nom d'une divinitée) sais que j'ai un faible pour les Sans en pyjama. Ce dernier n'était rien qu'un T-shirt rouge un peu trop grand et un short noir. Oui, plein d'autres était en pyjamas aussi mais lui... Je sent mes joues devenir cramoisies. Je criait comme une possédée dans ma tête, tout en essayant de rester calme dans la vraie vie.
- Salut.
Pourquoi je suis si emballée alors qu'il me parle tous le temps ? J'imagine que quand on assume son amour les sentiments sont décuplées par... cent peut être ?
- Salut.
- Bien dormis ?
- Ouai.
Pourquoi je m'inquiétait moi ? J'avais peur de quoi ? Il continue.
- Cet après-midi je retourne dans le Void. Tu viendras ?
- Ouai !
Au bon moment ! Plus synchro tu meurt !
- Loïs tu voudras venir ?
- ... Le Void ?
- Oui le Void. Tu sais, ce grand espace blanc ou rien n'existe... Là où j'ai habiter.
- Je sais ce que c'est, abrutie ! J'étais juste surprise. Mais sinon ouai je veux bien.
Cool !! Donc après s'être rassasié avec les plats super d'Horror, qui est en passant un cuisinier génial même quand il ne cuisine pas de viande humaine, je téléporte tout le monde dans le Void. Je ne sais pas si c'est moi, mais il a l'air... Plus... Remplis. Et l'atmosphère était bizarre. Error aussi le ressentait car il était immobile devant moi et son épaule était parcourut de spasme nerveux.
- Qu-qu-qu¡ â f0ûtUs l€ bo®d€l ¢h€z M-M-MÔ! !?
Sa voix quand il crit est insupportable. Ce n'est pas la première fois que je l'entend mais elle me provoque toujours un horrible mal de crâne. Elle par dans les aiguë avant de revenir dans les grave et à laguer, se répéter, elle est presque incompréhensible. C'est alors que je remarqua se qui n'allais pas. Le canapé, la télé, toute ses poupées qu'il gardait en hauteur, les âmes et même sa boîte en cartons où il aimait se réfugier, tout était renversé et déchiqueté. Même ma chambre était rangée à la perfection face à ce bazar monstre ! Loïs elle même était choquée ! Je m'avance vers le canapé et ramasse un bout de tissu noir. Je reconnais avec tristesse qu'il appartient à Abomination n°13. Dommage je l'aimais bien... Dessous, il y a un papier coloré avec marqué dessus '' La fille ou la vie. Les filles ou la guerre .'' Woah. Ça fait presque peur. J'interpelle mon amie qui regarde du côté de la télé.
- Hey regarde ça.
Je lui montre le mot.
- Ink est vraiment un psychopathe. Je sais même pas comment j'ai pus me laisser avoir par cet hypocrite.
- Ouai. Hey Error ! Regarde ce que j'ai trouver !
Ce dernier avais légèrement arrêter de beguer.
- Qu0¡?
- Regarde ce que j'ai trouver.
- C'e$t quOi ?
- Un mot de Ink. Une espèce de rançon ou de deal.
- CoMment çA ?
- Il propose nous deux contre la guerre.
- Il s'abaisserais même à ce niveau pour ses plans...
Il riat. Je ne l'ai jamais vu rire autant du peu de temps que j'avais passé ici.
- Il n'as pas compris que je vous ai garder en vie seulement pour ne pas mourir. Et lui il bien m'annoncer que si je vous donne, il m'épargneras ! Il a une drôle façon de voir les choses ! Il me tue le pot de peinture.
Ça fait mal. Très mal. Je retint avec difficulté mes larmes. Je n'ai pas le droit de pleurer, pas aujourd'hui, pas dans cette situations. Je dois bouger. Pour oublier, pour ne pas penser au trous qui viens de se former à l'intérieur de moi. Il n'as pas la réputation de destructeur sans cœur pour rien. Destructeur, d'Au mais aussi de cœur. Je ramasse tout les morceaux de tissus et le coton du avec rapidité et les pose dans un coins. Ils disparaîssent aussitôt dans un portail glitché.
- Ça me serviras plus tard. Dit le fameux squelette noir. Je dois réparer mes marionnettes, j'ai mis trop de temps à les faire pour toutes les abandonner.
Je me retourne pour examiner la pièce, puis regarde en l'air. Il n'y a plus aucune âme. Juste des taches de peinture multicolores. Et des fils bleus coupés. Loïs s'approche de moi.
- Et voilà ! En 1 heure c'est fait !
- C'était rapide. Un peu trop même à mon goût.
- Ouai, pour être rapide, c'était même super rapide, un TGV !
Mon portable vibre, celui que Toriel m'avait donné. 138 appels manqués. Merde ! Je l'avais complètement oublier ! J'enfile m'a veste et mon écharpe avant de lancer :
- Bon, je dois partir. Toriel m'appelle. A plus !
- Je peux venir avec toi ? Me dit Loïs
- Si tu veux. Ça vous permettras de faire connaissance.
Je nous téléporte à l'entrée des Ruines et frappe à la grande porte d'acier. Une voix douce me répond de derrière.
- Qui est là ?
- Laure.
- Laure qui ?
- Laure là si tu te souviens plus de qui je suis, il faut s'inquiéter !
On entend plusieurs sons de verrous avant que la porte ne s'ouvre. Je saute dans les bras de maman chèvre.
- Florine ?
- La seule et l'unique ! Tu m'as manqué !
- Oh tu m'as tellement manqué toi aussi ! Que faisais tu pendant tous ce temps ? Tu n'as répondu à aucun de mes appels ! Et j'ai entendus parler d'une guerre, j'avais tellement peur pour toi ! Tu vas bien ? Qu'est ce qui s'est passé ?
- Je te raconterais à l'intérieur. Pour l'instant, j'aimerais te présenter une amie. Tori, voici Loïs, que j'ai '' rencontrer '' dans le Void. Loïs, je te présente Toriel.
- Salutations mon enfant ! Je suis Toriel !
- Bonjour Toriel ! Tu...
Je lui porte un regard chargé d'avertissement.
- C'est un plaisir de te rencontrer ! Moi c'est Loïs !
- Venez entrez ! Il fait plutôt froid dehors.
J'avais ma veste donc je ne ressentait pas vraiment le froid mais Loïs et Flowey grelottaient. Nous rentrons dans les Ruines qui nous acceuillirent avec une douce musique et une chaleur réconfortante. J'enlève mon manteaux nous nous dirigeons vers la maisonnette. Loïs regardait de partout, les yeux équarquillés.