Like A Virgin

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Du fluff, comme promis... Vous allez être servis les amis ( ͡° ͜ʖ ͡°)

   Les semaines passèrent et avec elles partit le doux mois d'octobre, laissant place à la froideur grise et claire de novembre. Tony et Steve n'avaient pas exactement repris les choses là où ils les avaient arrêtées, freinés par la présence continue des parents du brun. En effet, celle-ci empêchait la venue de Tony chez Steve ou inversement, pendant plusieurs heures ou même une nuit sans éveiller de soupçons.
   Steve avait encore essayé de reparler à Bucky, directement ou par l'intermédiaire de Sam, T'challah ou même Carol, mais rien n'y faisait. Le brun n'était toujours pas décidé à reparler à son meilleur ami de longue date.

   Un samedi de novembre, Tony envoya un message à Rhodey. "Si on te pose des questions, je suis chez toi". Ce à quoi son ami répondit : "Vas retrouver Roméo, je te couvre !"
- Papa, je vais chez Rhodey, dit Tony en ouvrant légèrement la porte de l'atelier de son père.
- Qui ça ?
- Rhodey. James Rhodes.
- Ah, oui, bien sûr, répondit-il d'un ton absent. À tout à l'heure.

   Tony marcha vers l'appartement de Steve, puis toqua à la porte. Lorsque le blond lui ouvrit, il parut surpris.
- Tony ? Je... Je suis désolé, commença-t-il d'une voix endormie. Je suis même pas habillé convenablement.
   Le brun l'observa. Il était seulement vêtu d'un débardeur et d'un caleçon.
- C'est pas grave. C'est pas pour me déplaire.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Non merci, ça ira. Tu dormais ?
   Steve acquiesça.
- Désolé de t'avoir réveillé, continua Tony.
   Le blond haussa les épaules et sourit.
- J'ai connu de pires réveils, dit-il en s'approchant de son petit ami.
   Il se dirigea dans sa chambre et s'affala sur le lit. Tony le regardait, amusé. La chambre était petite, de telle sorte que le lit prenait à lui seul la plupart de la superficie de la pièce. Le brun enleva ses chaussures et son manteau, posa ses affaires et rejoignit son amant sur le lit. Malgré son air fatigué, Tony le trouvait incroyablement beau. Il lui caressa les cheveux.
- T'es magnifique, Steve.
   Celui-ci ouvrit les yeux de surprise et rougit.
- Oh, merci, je... Tu es beau aus-
- Oh bordel, Steve ! Tais-toi et embrasse moi, s'il te plaît.
   Le blond s'exécuta sans plus attendre. Ils livrèrent un ballet de baisers effréné, avec comme seules danseuses leur langue et leurs lèvres. Tony se retrouva au dessus du torse de Steve, qui lui enleva son pull avec impatience. Le brun en fit de même avec le t-shirt de son amant puis élargit sa zone de baisers à son menton, puis son cou, puis le haut de son torse.
- Tony, attends.
   Il s'arrêta aussitôt.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne veux pas...
- Si, si, bien sûr. C'est pas ça, dit Steve en rougissant. Tony, j'ai jamais... Je... Je suis...
- Vierge ?
   Le blond acquiesça puis baissa la tête. Tony s'assit sur les cuisses de son amant et prit son visage dans ses mains.
- Steve, y'a pas de quoi avoir honte. Au contraire, je suis plutôt honoré d'être le premier. Si ça peut t'aider à te sentir moins seul, sache que je ne l'ai jamais fait avec un garçon non plus.
- C'est vrai ?
- Bah oui, ducon. Tu pensais pas que j'étais la gourgandine du village quand-même ?
   Le blond rit.
- Non, pas du tout... Merci.
Tony reprit ses innombrables baisers, alors que Steve caressait son dos et ses cheveux. À ce moment là, tous deux se sentaient bien. Simplement eux, sans jugements, sans regards extérieurs. Juste eux, un lit, et beaucoup d'amour.

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   Steve se réveilla deux heures plus tard. Il trouvait son oreiller un peu dur. Il remua alors un peu la tête, afin de trouver une position plus confortable
- Aïe.
   Steve ouvrit les yeux. Il découvrit Tony, allongé, qui le regardait. Son bras soutenait la tête du blond.
- Alors, Papi, t'as fini ta sieste ? demanda-t-il en souriant. Je dois en conclure quoi ? C'était bien ou pas ?
   Steve avait envie de l'asticoter un peu.
- Bien ? Tu rigoles ?
   Tony ouvrit de grands yeux, se renfrogna et tenta de s'écarter du blond. Celui-ci l'emprisonna de ses bras et de ses jambes.
- Non, Tony ! Je rigolais, c'était super ! Désolé, je voulais juste t'embêter un peu... Désolé, je t'aime, tu sais.
   L'expression de Tony se fit plus douce. Il sourit.
- T'es vraiment un imbécile, Rogers.
   Steve fit mine de réfléchir.
- Je te l'accorde, dit-il enfin.
   Le brun plongea dans les prunelles bleues de son amant.
- J'ai trouvé ça génial aussi. Je crois que... Je crois que je t'aime, Steve.
   Le blond eut une mine agréablement surprise et Tony crut déceler dans son regard quelques larmes retenues.
- Tu... Tu ne me l'avais jamais dit avant...
- Je sais, murmura Tony. Maintenant c'est fait. Ça fait combien de temps que t'as pas entendu un "je t'aime" ?
- La dernière fois, c'était ma mère, répondit Steve.

   Tony l'embrassa de la plus tendre des façons, comme pour sceller une sorte de promesse muette qui n'appartenait qu'à eux.
- Steve ?
- Mmh ?
- Je voudrais le dire à mes parents.

   Steve leva son visage vers lui, étonné.
- Tu veux leur dire que tu es gay ?
- Non, je veux leur dire que je t'aime, toi.


J'ai lâchement contourné le problème... J'espère que ça tranche pas trop, mais c'est trop difficile d'écrire du lemon !

Il m'énerve, j'y peux rien !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant