Steve sourit malicieusement. Il se pencha à l'oreille de Tony et lui murmura d'une voix profonde :
- Vas jouer les caniches ailleurs, Stark, pas avec moi.
Un Stony AU, léger et plein d'humour. Pas de lemon. L'histoire prend place au lycée.
Bonne le...
Les deux semaines précédant Noël passèrent rapidement, les adolescents partageant leur temps entre les cours et la course aux cadeaux. Tony avait déjà trouvé un présent pour Steve, mais il lui restait à chercher de quoi contenter Natasha et Clint. Steve, de son côté, se creusait la tête, mais aucune inspiration ne lui venait. Il parcourait les vitrines de rue en rue dans l'espoir de trouver l'objet qui lui conviendrait, en vain. Natasha, parfaitement organisée, avait trouvé tout ce qu'elle désirait offrir à ses proches en un après-midi. Ce n'était pas le cas de Clint, qui pensait aux cadeaux quand il en avait le temps.
Lorsque le dernier jour de cours arriva, tout le monde en fut très heureux et soulagé. Chacun se réjouissait de retrouver sa famille pour les fêtes et de pouvoir enfin se reposer, même si la vie au lycée était un peu moins difficile depuis l'arrivée d'un nouveau proviseur. En effet, un homme noir, chauve et charismatique avait remplacé Thanos. Apparemment, le casting n'embauchait que des chauves... Le nouveau directeur s'appelait Fury. Il avait l'air particulier, mais il était toujours mieux que Thanos.
Steve proposa à Tony de passer chez lui, pour fêter l'arrivée méritée des vacances de Noël. Ils achetèrent des éclairs à la pâtisserie d'en face puis rentrèrent, heureux et éreintés. Tony reçut alors un appel de Clint. - Tony ? - Ouais c'est moi. Qu'est-ce qui se passe, McFly ? - AAAAAAH AU SECOURS ! NATASHA ARRÊTE ! - Qu'est-ce qui vous arrive ? demanda Steve. - Les gars, venez m'aider, Natasha essaie de me maquiller ! Les deux garçons éclatèrent de rire. Ils entendirent au loin leur amie crier : - Mais laisse toi faire, Clint ! - T'as de la chance, dit le brun. Moi j'aimerais bien maquiller Steve. L'intéressé écarquilla les yeux et secoua vivement la tête, horrifié. - Débrouille toi, Barton ! continua Tony. Hé, Natasha ! - Oui ? répondit la voix lointaine à l'intérieur de du cellulaire. - Envoie nous une photo quand t'as fini ! L'appel se conclut sur un dernier "NOOOOON" très sonore de Clint, ce qui eut don de continuer à faire rire les deux garçons aux larmes.
Environ quinze minutes plus tard, le brun reçut une photo de la part de Natasha. Les amants découvrirent un Clint portant du fond de teint, du rouge à lèvres éclatant, de l'eye liner, du fard à paupières et même des faux cils. Il prenait la pose dans la chambre de Natasha en souriant à la caméra, avec un instrument dans la main que Steve préféra interpréter comme étant un bâton de majorette.
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- Oh, allez Stevie, ça te dirait pas d'être aussi belle que Clintounette ? - Tony, t'es pas sérieux quand même ? - Mais bien sûr que non ! le rassura-t-il.
Steve sourit en soupirant, faussement exaspéré. - Je crois qu'il faut que je te montre quelque chose, dit-il. Tony resta interdit. Steve se leva du canapé et enleva son pull, puis son t-shirt. Le brun haussa un sourcil, surpris et perplexe. Steve montra la blessure sur son flanc. Tony s'approcha et effleura la balafre du bout des doigts. - Elle est refermée, chuchota-t-il. - Tu sais ce que ça veut dire ? lança Steve avec un sourire en coin.
Tony plissa légèrement les yeux, se recula et afficha un sourire mutin. - Tu passes trop de temps avec moi. Ta vertueuse et chaste conduite t'a abandonné... Remarque, ça me déplaît pas. Steve fut secoué d'un léger rictus et se mordit la lèvre. Il s'approcha de Tony, qui passa ses bras autour de son cou. Ils lièrent leurs lèvres longuement, puis la langue de Tony parcourut le cou du blond, le faisant soupirer. À reculons, Steve se dirigea dans la chambre, non sans se taper le pied dans le coin d'un meuble, ce qui fit rire Tony contre sa peau.
Tony poussa alors son amant sur le lit et commença à se déshabiller. - Fais gaffe Hélène, tu vas prendre cher. - Oh, Tony, quel romantisme...
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Ils discutèrent longtemps, allongés dans le lit, puis se levèrent et allèrent manger. Le repas fut avalé en deux temps, trois mouvements, sur le sofa, alors qu'ils regardaient le film préféré de Tony : Pulp Fiction. « J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'éternel quand sur toi s'abattra la vengeance du Tout-Puissant ! » - Tu trouves pas qu'il ressemble un peu à Fury ? demanda alors Tony. - Qui, lui, là ? Ouais, t'as raison. Il lui ressemble même beaucoup. - Avec un peu plus de cheveux, certes. Steve pouffa. - Et un peu plus de "putain de bordel de merde", ajouta le brun. - Ouais, c'est vrai qu'il s'en prive pas... - J'étais surpris que tu n'aies pas encore fait de remarque sur son langage. Mais bon, y'aura bien pire après !
Lorsque la scène où le policier se déchaînait sur Marcellus Wallas arriva, Steve détourna les yeux, en chuchotant "Eurk, c'est horrible, mon dieu." - C'est vrai que c'est dégueulasse, dit Tony. Quand Vince tira accidentellement dans la cervelle du jeune gars à l'arrière de la voiture et que le sang gicla dans toute la cabine, Steve eut une moue de dégoût, tandis que Tony éclata de rire.
Une fois le film terminé, il lança : - Alors, t'as bien aimé ? - Euh... C'est... Particulier, répondit le blond - Ça c'est sûr, dit Tony en riant. Mais les personnages sont drôles, et le cheminement de l'histoire est génial. Le fait de passer d'histoire en histoire pour qu'au final toutes se rejoignent, avoue que c'est du génie ! Steve sourit. - Quoi ? Qu'est-ce qui te fait rire ? demanda suspicieusement Tony. - Tu parles comme un passionné. On dirait un enfant qui argumente le fait que Peppa Pig est le meilleur dessin animé. Le brun fronça les sourcils et lui fit une grimace. - Mais c'est pas un reproche, continua Steve. Je te trouve juste mignon. - "Un enfant qui argumente le fait que Peppa Pig est le meilleur dessin animé", répéta Stark sur un ton désinvolte. Alors déjà, je suis pas un enfant, ensuite, Peppa Pig c'est certainement pas le meilleur dessin animé ! Steve éclata de rire bruyamment. Tony se leva en boudant. - Oh, allez, Tony ! C'était de l'humour, détends toi !
Il se leva et rejoignit le brun qui lui tournait le dos. - Allez, fais pas la tête, lui chuchota-t-il en posant le menton sur son épaule. Je rigolais... - La ferme, Rogers, trancha Tony en croisant les bras. - Mmh, d'accord. Je me tais.
Steve bougea alors légèrement sa tête, chatouillant le cou de son petit-ami avec le bout de son nez. Tony sentait la caresse des cheveux blonds sur sa joue et sa mâchoire, et les arabesques dessinés par le nez de Steve de sa nuque à la la naissance de sa clavicule. Il résista, ne souhaitant pas marcher dans le jeu du blond. Mais quand des lèvres douces se posèrent sur sa peau, il craqua et produisit un son étrange. Il sentit les lèvres tièdes s'étirer en un sourire et se retourna. Steve releva la tête. - Bon d'accord, t'as gagné pour cette fois, Rogers. Mais ton petit jeu va pas marcher à chaque fois, je te préviens ! Tu peux pas régler les problèmes en me tripotant ! Il fit quelques pas en direction de la chambre, puis se retourna et ajouta : - T'es qu'un pervers !
Sur ces mots, il entra dans la chambre et plus aucun bruit ne fut produit, jusqu'à ce que Steve entende la voix du brun, venant de la pièce voisine. - Bon, t'arrives, Hélène ? Maintenant que tu m'as chauffé, il faudrait peut-être assumer et aller jusqu'au bout ! Steve ne put retenir un rire, avant de rejoindre son amant à pas de loup.
