Le Requin [RAMMSTEIN - TERMINÉE]

Chapitre 4 - Paul - Soupçons infondés

Je tiens à vous prévenir, j'ai eu du mal à écrire ce chapitre. Son écriture s'est donc étalée sur plusieurs jours et je ne me relis JAMAIS une fois le chapitre terminé. Enfin pas tout de suite, parce que je ne repère jamais les fautes. Donc si vous en voyez, dites-le moi. Si vous voyez des incohérences aussi, faites-le moi savoir. Surtout ça en fait. Le reste, je le ferai quand j'aurais le temps. 

J'espère que ce chapitre vous plaira quand même, moi j'ai hâte de passer à la suite :)

Bisous !

P.S : j'hésite à donner des titres à mes chapitres, pas juste le nom de la personne à travers qui on voit l'histoire. D'ailleurs ça changera tous les chapitres, en principe. Ça ferait trop vous pensez, les titres de chapitre plus le nom de la personne ? 

Ce chapitre a été entièrement corrigé. 

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C'est sa quatrième bière. Ou la cinquième, mais avec son petit gabarit, il n'encaisse pas bien. Paul est donc là, à boire sa pinte, en regardant au loin un collègue qu'il trouve absolument insupportable. Ce genre de collègue qui va aller boire ses coups en gardant son uniforme de pompier, pour pouvoir attirer toutes les femmes flics ou infirmières qui viendraient oublier leur journée de merde ici, tout comme lui.

Voilà. Sa misérable soirée se résume à regarder Richard draguer une flic, brune à gros seins. Il est marié pourtant, mais contrairement à tous les autres de sa brigade, son alliance est la seule chose qu'il garde bien planquée dans son casier en partant le soir. Paul lui, s'est empressé de jeter son uniforme en boule avant de claquer la porte en métal. Il aime son travail, mais après une journée comme celle-ci, il est bien content d'avoir remis son pull en laine pour aller se bourrer la gueule.

Trois personnes qui passent devant ses yeux le font cligner. Un homme aussi grand que l'Everest ouvre la marche jusqu'à la sortie du bar, suivi par une jeune femme blonde en vêtements moulants qui soutient un flic en civil. Lui, il a l'habitude de le voir, mais elle, elle est comme... trop belle pour être ici. Trop belle et trop quelque chose d'autre qui le fascine autant qu'il est mal à l'aise. Elle tourne la tête vers lui. Le flic en fait de même, se marre, et détourne les yeux. La femme elle, garde son regard ancré sur lui. Elle est belle. Bien trop jeune pour lui, un nez aquilin, les yeux grands, un peu en amande, bruns. Et cette cicatrice encore un peu rose qui lui fait surgir mille questions en tête. Comment s'est-elle fait ça ? Qui est-elle ? Pourquoi lui provoque-t-elle autant de frissons ? Pourquoi sent-il son ventre se tordre et des idées tordues lui venir en tête ?

Paul rêve de lui sauter dessus, de voir à travers ses vêtements. Il n'a pas côtoyé de femme depuis trop longtemps et cette jeune blonde est suffisamment belle pour susciter de l'envie chez lui. Elle finit par reporter son attention sur la porte, et Paul secoue la tête pour chasser ses pensées impures. Les trois perturbateurs sortent, quelqu'un entre, et le pompier, pendant un instant, réussit à reporter son attention sur Richard qui fourre sa langue dans la bouche de l'infirmière.

Il s'apprête à partir quand un homme qu'il n'a jamais vu entre dans le bar. Tout le monde ici est habitué, et si la blonde de tout à l'heure passait à peu près inaperçue, lui en revanche avait fait taire toute la salle. Vêtu d'un costume trois pièces qui avait l'air hors de prix, le crâne dégarni à peine caché par un chapeau démodé qui lui donne l'air d'un mafieux, Paul ne peut se détacher de lui. Il l'observe de loin, ne perd pas une miette de ce que font ses mains lorsqu'il tire le dossier d'une chaise pour s'asseoir en face du commissaire en charge de toutes les enquêtes qui concernent la pègre et le grand banditisme. Le pompier est parcouru d'un nouveau frisson, mais pas un qu'il aime. Pas celui qu'il a ressenti en voyant la blonde de tout à l'heure, bien qu'elle lui ait inspiré la dangerosité, elle aussi. Lui, c'est différent.