Ce chapitre a été coupé bizarrement, j'en conviens, mais si je laissais tout ensemble ça faisait trop, et si j'essayais de couper autrement ça n'allait pas non plus.
Encore une fois, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette histoire, aucun commentaire n'est débile ^^ (et si vous avez des réclamations je suis tout ouïe aussi).
Bonne lecture :)
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Romy passé deux jours chez Richard, épuisée, sans cesse sur le qui-vive. Le pompier, angoissé à l'idée qu'on puisse s'en prendre aux femmes de sa vie, avait supplié la jeune femme de rester avec eux le temps du départ.
D'un autre côté, Christoph, affreusement gêné d'avoir embrassé de force Romy, et de devoir détourner les yeux de honte chaque fois que le prénom de la blonde sortait de la bouche d'Oliver, a proposé de crécher chez Richard le temps que toute la situation se calme. Ainsi, Romy a pu retourner chez elle, dans son cocon, et Richard peut dormir sur ses deux oreilles, bien gardé par le policier.
S'est ajouté dans cette équation, que Romy qualifie de parfaitement foireuse, Paul, lui aussi peu serein de devoir dormir seul chez lui, dans un appartement qui n'a plus de rideaux depuis plusieurs années. Le canapé des deux colocataires est donc resté vide très peu de temps, au grand dam d'Oliver, qui espérait un peu de calme pour pouvoir se concentrer sur son internat, et pouvoir se retrouver un peu en tête à tête avec Romy.
Romy n'en peut plus. Elle est au volant de sa voiture, garée devant l'immeuble, moteur à l'arrêt. La blonde n'a même pas eu la force de détacher sa ceinture. Elle ne sait plus quel jour on est, elle ne sait même pas quelle heure il est. Il fait jour, voilà tout, et elle est éreintée. La seule chose qu'elle désire, c'est se traîner jusqu'à son appartement, se déshabiller, et se glisser tel quel sous la couette pour dormir jusqu'au lendemain. Elle reste cependant quelques minutes de plus dans sa petite Peugeot, attendant que la colère sourde qui fait palpiter son cœur se calme. Elle sait à quoi s'attendre une fois qu'elle aura passé la porte. Romy verra Paul lui poser des tonnes de questions, la bombarder de petites attentions qu'elle ne désire pas, le tout sous le regard courroucé d'un Oliver jaloux, qui tentera de le faire taire en prétextant vouloir réviser en paix.
Romy sait que ce n'est facile pour personne. Mais bon sang, ça ne leur donne pas le droit de se reposer entièrement sur elle ! Ce sont des hommes, ils sont censés être biologiquement plus forts qu'elle, pourquoi n'apprennent-ils pas à se défendre ? Parce que Romy Grégorovitch, la chasseuse de prime de service, est là pour égorger les bolcheviks à leur place, voilà pourquoi.
Romy soupire, puis finit par se détacher pour sortir de la voiture. Elle traîne des pieds, peine à placer le badge correctement pour déverrouiller la porte d'entrée, et gravit les marches jusqu'au deuxième étage comme si c'était l'ascension de l'Everest. La clé glisse dans la serrure et à peine a-t-elle franchit la porte que Paul, assis dans le canapé, lève les yeux du livre (emprunté sans permission à Romy, qui espère qu'il ne lui a pas perdu sa page) pour la regarder. Son visage se peint d'inquiétude et il se lève pour aller vers elle, les lèvres pincées.
- Tout va bien ? demande-t-il.
- Hm hm, je vais me coucher, répond-elle sans un regard pour lui.
- Mais... Romy, il est 15 h, proteste Oliver, sorti de sa chambre pour la saluer.
- Et ? T'as vu ma gueule ? Mes cernes descendent jusqu'à mes nichons tellement je suis fatiguée, donc je me fous de l'heure.
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Le Requin [RAMMSTEIN - TERMINÉE]
Fiksi PenggemarRomy est une jeune femme simple : un caractère doux, des cheveux longs aussi blonds que les blés, de beaux yeux verts rieurs, et une lame plus tranchante qu'un rasoir. Elle a choisi sa place dans le monde facilement : elle corrigera la justice quand...