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 À mon réveil je suis dans mon lit, au chaud, sous ma couette, une corbeille de fruits à mes côtés avec des fraises Tagada, deux anones, deux pitayas, des clémentines et des fruits de la passion, ainsi qu'un petit mot "Pour la plus merveilleuse des futur-mamans. Parrain Ф"

Je ne peux m'empêcher de sourire. Avec Fabien on a prit l'habitude de signer nos lettres entre nous avec des lettres grec. Ф Phi pour Fabien et Θ Thêta pour Thérèse. Un petit délire entre nous qui nous rappelait notre complicité et notre promesse de toujours veiller l'un sur l'autre.

- Ah tu es réveillée. Fabien vient juste de repartir. M'apprend Teddy.

- Il est quelle heure ?

- Vingt et une heure passé. J'allais rentrer chez moi.

- Non restez s'il vous plaît, j'ai pas envie de rester seule.

Il semble réfléchir un instant avant de répondre.

- D'accord, mais à une condition.

- Laquelle ?

- Cesse de me vouvoyer... S'il te plaît.

- Ok, je vais essayer.

Pour toute réponse il me montre la place à côté de moi dans le lit. D'un signe de la tête je lui réponds "oui". Sans plus attendre il s'allonge à mes côtés et fixe le plafond.

- Tu es sûre de vouloir garder cet enfant ?

- Oui, je ne peux pas le supprimer ainsi de ma vie, il fait parti de moi, c'est une nouvelle part de moi qui grandit, ce serai comme me couper le bras, je ne peux m'y résoudre.

- Oui, je comprends. Je serai là pour t'aider en tout cas, n'en doute pas. Mais... Tu lui diras que c'est moi son père ?

- Comme tu veux...

- Enfin... Je... Je peux le reconnaître à la naissance si tu veux. Comme je t'ai dit tout à l'heure, cet enfant est autant le tien que le mien, alors...

Je me retourne vers lui, il regarde toujours le plafond, l'air ailleurs.

- Je ne sais pas, j'ignore comment ma relation avec Mélanie va évoluer mais... Si elle ne veut plus de moi dans sa vie... Non laisse tomber...

Il se retourne vivement vers moi comme si j'avais dit quelque chose le ramenant immédiatement sur Terre.

- Non vas-y dis moi.

Hésitante je me lance tout de même et lui dit ma pensée.

- Cet enfant aura besoin de deux parents pour son avenir et... Je pense... Qu'une figure paternelle à ses côtés ne serai pas une mauvaise chose...

La joie que je venais de voir dans ses yeux disparue aussi vite qu'elle était venue. Avec un voile triste dans son regard, il s'assit sur le bord du lit, dos à moi.

- Oui, pardonne moi, je ne veux pas m'imposer dans ta vie. Enfin... Votre vie désormais. Je serai dans le salon si tu as besoin de moi...

Avant qu'il ne se lève, je lui attrape la main, l'incitant à me regarder. Je suis maintenant à côté de lui, à genoux sur le lit. Ses yeux sont humides. Je ne peux m'empêcher de caresser son visage, il pose sa main non plâtrée sur ma joue, caressant mes lèvres immobiles avec son pouce. Ses yeux focalisées sur ma bouche.

- Je me souviens de cette nuit comme si c'était hier, mais j'ai l'impression que c'était il y a un siècle. M'avoue-t-il

Sans réaliser ce que je fais sur le moment, je me penche vers lui et scelle nos lèvres ensemble. Nos langues se rejoignent dans un ballet endiablé. Plus rien autour de nous ne compte. Ni le temps, ni le lieu. Il n'y a que lui et moi. Sa main se déplace de ma joue à ma taille m'incitant à me déplacer et à m'installer à califourchon sur ses jambes.

Notre baiser est de plus en plus ardant. La passion qui nous anime ne cesse de grandir en nous. Petit à petit je sens son membre viril grossir contre mon entre-jambes. J'ai envie de lui et lui aussi. À contrecœur je me sépare de ses lèvres pour me lever et me déshabiller. Je l'aide également à retirer ses vêtements.

Une fois nu, il s'installe mieux sur le lit, vers le milieu et sans plus attendre je me remets à califourchon sur lui. Sa main libre parcourt mon corps, en passant de mes jambes à ma taille pour remonter jusqu'à mon cou avant de redescendre sur mes seins qu'il malaxe sensuellement avant de venir y mordiller les tétons.

Je laisse ma tête retomber en arrière tout en poussant un soupir de plaisir et en continuant mes lents vas et viens contre son organe durcit d'excitation, mon puits d'amour de plus en plus humide.

Je redresse ma tête afin d'emprisonner les lèvres de Teddy laissant le soin à nos langues de se rejoindre alors qu'en une adroite manœuvre Teddy fait glisser son sexe puissant dans mon intimité, s'enfonçant de plus en plus en moi, me faisant pousser un long gémissement de plaisir alors que ses lèvres dévient sur mon cou pour me le mordiller.

Mes bras enlacent désormais mon amant, collant ainsi mes seins contre son torse merveilleusement sculpté pour le plaisir de mes yeux. Mes hanches ne cessent de se mouvoir contre le bassin de Teddy, rendant le moment de plus en plus intense.

- Oh Thérèse c'est tellement bon, continue... Me murmure-t-il contre mon oreille, me faisant frissonner.

Je m'écarte quelque peu de lui, le fait s'allonger entièrement sur le lit tout en continuant de me déhancher sensuellement sur lui, mes mains venant caresser mes tétons durcis d'excitation et me mordillant la lèvre inférieure en le regardant dans les yeux.

Après un long moment de bonheur partagé, à nous murmurer nos prénoms dans des gémissements plus excitants les uns que les autres, mon amant se libère en moi dans un râle puissant, avant de me prendre tendrement dans ses bras.

- Je t'aime Thérèse...

Il avait murmuré ses mots avant de m'embrasser tendrement. Baiser que je lui rends volontiers, tout en commençant à sombrer dans les bras de Morphée, ne faisant toujours qu'un avec le père de mon enfant.

- Je t'aime aussi Teddy...

Au Regoubillonnement des ChambrièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant