Farce ou Coup du destin

Partie 49: douleurs

Un mois s'était passé.
Un long et terrible mois enveloppant douleurs, tristesse,surprises et tant d'autres sentiments non plaisants qu'il enduisait sur le quotidien plutôt agréable des êtres concernés .

Un mois de tornade, d'inattendus et de découvertes.

Un mois où tout a basculé.
Un mois rempli de choc et d'échec.
Un mois où toutes illusions primaires reflétant la complétude brisait sur son passage tous rêves, toutes illusions et  aspirations.

Un mois cruel et mesquin.

Référence !

Un verre ,brisé , n'est point irréparable ,
Seul dans les mains expertes d'un verrier ,
Elle pourra avoir la chance de se refaire.
Quand bien même si obtenir la faveur d'un verrier ,
Semblerait d'une inusitée profonde,
Racoler ses brisures ,
Conduirait à une coupure.
La chance est de soi ,
Pour ce verre de tomber sur un verrier,
Soit dans une poubelle.

Nul ne souhaiterait cette éventualité.
Même cassée rappelons nous qu'elle a servi et peut encore servir .
Parfois même en meilleur rendement.

Mais l'homme n'est point un verre ni un quelconque autre instrument.

Je m'égare vous diriez car mes mots sont enchanteurs peut être non explicites selon votre pensée mais brisez cette glace d'ignorance qui englobe l'esprit primaire de déduction en vous pour déchiffrer cet anagramme que je vous impose.

Ce mois passé a détruit plus qu'il ne le fallait pour plusieurs personnes.

Faisons un tour en arrière et commençons par les principaux concernés.

Partie de Soraya.

Je ne sais pas par où commencer.

J'ai une soeur , il parait.
Fruit d'un viol commis par mon père.

Ne soyez pas choqués.
A quoi bon tourner autour comme l'avait fait ma mère si tôt ou tard vous alliez l'apprendre?

Ma mère m'a caché pendant plus de dix ans ce secret qui ne cessait de la ronger.
J'ai eu le choc de ma vie en l'apprenant mais aussi la si belle image parfaite que je m'étais faite de mon père c'est tout bonnement transformé en déception et honte.
Il m'est toujours inconcevable de croire que l'homme que je qualifiais d'être le plus parfait à mes yeux soit capable de faire une telle ignominie.
Je suis écœurée.
J'ai honte d'être sa fille, la fille d'un violeur.

Les quelques souvenirs que j'avais de lui me laissait croire que c'était un héro, mon hero.
Illusion !
Je suis sortie de mon illusion.

Papa était l'être le plus tendre et aimant que j'ai cru connaître mais en réalité ce n'était pas vrai.
C'était un monstre, un monstre qui ne méritait pas tout ce qu'il possédait.

Quand ma mère m'a révélé ce secret, je n'y ai pas cru mais hélas.

Flashback.

Après plusieurs tentatives d'amadouements de mon mari , j'ai enfin cédé à sa requête en acceptant de m'entretenir avec ma mère.
Ce que j'ignorais c'est que cet entretien allait changé beaucoup de choses dans ma vie.