Partie 73 : possibilités...

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La solitude ,
Rien n'est plus pesant que la solitude.
Elle est néfaste, elle t'altère,  elle te corrode , te consume.
L'homme pense souvent à l'origine de son malheur . Mais celui-ci ne prend de l'ampleur que suite à la puissance de la pensée.
La pensée le nourrit , de même que son fidèle parent qu'est la solitude.

Suis-je dépressive ? Ou suis-je récidiviste à me rappeler sans cesse de mon mal être ? Je tourne en boucle mon ressenti tel un mantrat.

Je croyais qu'en reprenant le travail je n'allais plus sombrer dans mes sombres pensées mais me voilà après mon temps de labeur plongée dans le monde spécifique du remord et désespoir.

L'air pur me calinant les courbes du  visage , je me remémore de tout ,assise sur un fauteuil en forme de figue près de la piscine .

Ça fait mal, c'est angoissant , étouffant mais encore bien plus flippant que j'en suffoque
Je ne peux m'en empêcher.  Ma sensibilité prend toujours le dessus .
Je les sens ces larmes qui me mouillent les joues. Ces larmes de tristesse,  de stresse et mal être qui inhibent mon âme.

Mes crises d'angoisse ont repris et depuis je ne suis qu'une énorme boule de feu qui risque l'explosion à tout moment.

Andrew: c'est donc ici que tu te caches. Entendis je derrière moi.

Sa voix rauque et légèrement timbrée de chamaillerie me fit sursauter et je me précipita d'essuyer ces preuves ruissellantes sur mon visage .

Tout doucement je sentis son aura derrière moi puis sa main grande et chaleureuse sur mon épaule  me faisant tournoyer légèrement.

Andrew : ma dona mia , mais qu'est-ce que tu as ? Tu pleures ?

Moi: ...non
Ma voix me trahit .

Andrew : dici le tue sciocchezze agli altri. ( tes bêtises tu les racontes à d'autres. ).  Pesta t'il

Ce fut le déclencheur d'une rafale de larmes et de sentiments dont je prenais en mon fort  pour ne pas succomber . 
Mon beau père se précipita vers moi et me prit dans ses bras où je pleurais toutes les larmes de mon corps .
J'en avais besoin , il le fallait  , il fallait que ça sorte .

Andrew: là, mon lapin , ça va aller je suis là. Tu peux pleurer autant que tu voudras je serais là pour te consoler .

Ça brûle de l'intérieur mais il y avait une vision de soulagement qui s'annonçait  . J'étais cramponnée à sa chemise de luxe comme une bouée de sauvetage  .
N'empêche,  il était là à me consoler , à me carresser le dos malgré mon sanglot que je cherchais à étouffer à travers son torse.

Après tout ce qui s'est passé,  malgré le fait que j'essayais tout le temps de paraître bien et sereine, tout est remonté à la surface sans que je le demande .

Je ne sais pas pendant combien de temps j'étais restée dans les bras de sugardaddy mais je commençais à me ressaisir et surtout à me rendre compte de mon geste que je qualifierais de déplacer. Je tente de me détacher de lui légèrement et il me laissa faire .

Moi: pardon, je n'aurais pas dû...

Lui: hey cara, ne t'excuse pas . Tu n'as rien fait de mal. Dit il en essuyant mes joues trempées .

Moi: je suis désolée je n'aurais pas dû me laisser aller comme ça.

Lui: dis moi ce qu'il se passe.  C'est Abdel?

Moi: non

Lui: tu peux me le dire si cet idiot a osé te faire du mal je me chargerais de lui apprendre comment on s'occupe de sa femme .

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 08, 2023 ⏰

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Farce ou Coup du destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant