Part 39: notre bulle

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Partie d'Abdel

Nous avons pris notre vol pour New York à vingt heures . Un trajet qui dura huit heures pendant lequel amore n'a fait que dormir.
La pauvre , elle est claquée. C'est véritablement fatiguant d'être une model précisément une célébrité. Elle m'a avoué qu'avant notre mariage, elle était toujours entre deux avions mais depuis lors elle a refusé de nombreux contrats pour rester à mes côtés . Je me suis senti si comblé qu'elle ait fait ses sacrifices pour moi . Des sacrifices qui prouvent tout son amour mais d'un côté je me suis aussi senti égoïste d'avoir voulu l'empêcher d'exercer faute de mes caprices . C'est son droit après tout, je ne veux pas être un obstacle à son épanouissement surtout à son boulot. Layla tient beaucoup à sa carrière et j'y l'épaulerai tant que cela m'est permis. Je ne suis pas de ce genre d'hommes qui bloquent tout ce que ce font leurs épouses même si je dois avouer que ça ne me deplairait pas qu'elle reste à la maison .

Bref, Nous avons atterri vers vingt trois heures new-yorkais et Zahra somnolait. John devait venir nous chercher pour nous amener à l'hôtel , de ce fait ma femme et moi entrons au sein de l'aéroport pour le rencontrer. Il se démarque de sa carrure et son visage égayé. Il nous voit et s'avance avec trois gaillards bien baraqués, de vrais géants.

John: alors bon vol?

Moi: trop fatiguant je dirais. Dis je en ayant Layla blottie contre moi.

John: je t'ai manqué pantera ? Taquine t'il

Layla : get out of here ( dégage) je suis beaucoup trop fatiguée pour me coltiner une dispute.

Il rit à sa réponse puis tire de sa poche arrière des lunettes de soleil qu'il tend à mon épouse.

Moi: Sérieux mec, des lunettes à pareille heure, où est le soleil?

John: préparez-vous, tu sais ce qui nous attend ma jolie .

Layla souffle d'exaspération en prenant les lunettes qu'elle met .

Layla : on y va Karim .

Moi: attends tu veux bien m'expliquer ?

Elle: y'a des paparazzis dehors, met ta capuche. Je t'expliquerai tout une fois dans la voiture.

Tout est flou , tout est trouble. Je ne sais pas comment réagir ni que dire. Je m'exécute en portant la capuche de mon sweat-shirt puis prend la main de mon épouse en suivant Jonathan qui était parfaitement à l'aise avec son téléphone qu'il n'arrête pas de pianoter. Je me demande bien ce qui lui prend . C'est en dépassant la salle d'embarquement, que l'on s'aperçoit de quelques flashes qui commencent à pleuvoir . Nous pressons le pas avec l'aide des gardes du corps jusqu'à la porte de sortie et c'était pire. Mon Dieu, je ne suis vraiment pas dans mon élément. On aurait dit un combat de boxe qui se préparait, il y en avait des tonnes . Les flashes nous aveuglaient qu'on eut du mal à trouver notre voiture. Le nom de mon épouse et celui de Jonathan animaient toutes les bouches de nos harceleurs . Ce fut grâce au dynamisme des gardes qu'on a pu trouver notre repère et montez dans la Cadillac.

Ils m'ont complètement terrorisé que je me suis mis à palpiter sans le savoir .

Moi: Dio, che cosa era tutto questo ? ( mon Dieu qu'est-ce que c'est tout ça). Criai je presque.

En tournant par hasard mon regard sur Layla, je la vois qui faisait un effort surhumain pour ne pas exploser de rire , mais pas très longtemps accompagné de près par John.

Moi: et ça te fait rire ? ils ont failli nous trucider et toi tu ris. Dis je au bord de l'explosion.

John: elle s'y est faite depuis le temps Abdel.

Farce ou Coup du destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant