Partie 50: chaos

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âme sensible, abstenez-vous

Partie de  thierno

El Rachid Diop!
Mon bébé n'est pas mort. Je n'arrive toujours pas à y croire.
Je ne saurais d'écrire tout le bonheur que j'ai ressenti.
Il n'a été pas conçu dans les liens du mariage certes, chose regrettable et vivement déplorable mais un enfant est toujours un don du ciel peu importe sa conception.
La hargne de ma jeunesse a été sa cause mais ma joie est immense et tout ceci je  ne le dois qu'à une  seule et unique personne, ma femme.

Mariama!
Quelle merveille cette créature.
Je suis vraiment béni d'avoir une épouse aussi particulière que ma Souadou.

Il serait ingrat de ma part de ne pas reconnaître tout ce qu'elle a fourni comme énergie pour l'éclairage de cette histoire. Si ça avait été une autre , je serais bon à l'abandon.Elle n'a ménagé aucun effort juste pour me voir heureux.

J'ai déprimé à la découverte des deux grossesses « non aboutie » de Nabou. Apprendre que j'ai failli devenir père deux fois de suite sans grand résultat m'a troublé. Imaginez que Nabou a tué nos enfants m'écœurait. Et dire que tout ceci n'était qu'une mascarade de sa part m'a soulagé mais aussi m'a mis en colère contre elle .
Peu importe les circonstances, elle n'avait pas le droit de me cacher ça.

Découvrir toute cette histoire m'a également pris de haut. On dirait que je suis dans un film. Ma vie est vraiment digne d'un tourbillon .
J'ai failli toucher le fond mais heureusement Mar a été là pour me soutenir et m'épauler.
Ma mère fut  très choquée de la nouvelle . Elle a failli me tabasser à mon âge. C'était compréhensible. Je n'ai pas été un garçon reglo durant mon adolescence .
Elle me faisait toujours la tête malgré son désir de vouloir rencontrer Rachid. Je la comprends elle est déçue.

Je tiens le coup grâce à ma Souadou.
On dit souvent que c'est à la femme de supporter ( mougn) mais Mar douma geuneu goorer ( je ne lui laisserai pas l'occasion d'être plus digne que moi).
Mane mi mako wara mougnal lep si adina bassi alakhira, inshallah seuy bi legui mom sama kharer la.
( c'est à moi de supporter et d'endurer comme il se doit jusqu'à la fin des temps. Ce mariage c'est mon terrain de bataille à présent).

J'ai été l'homme le plus bluffé quand le lendemain de sa confession, elle m'ordonna de me préparer pour aller rendre vite à la famille de Nabou.
Arrivés sur les lieux, le frère de cette dernière , Salif a encore voulu en venir aux poings avec moi . Mariama s'est interposée avec le visage grave l'intimidant  au passage. Avec son ventre qui prenait du volume, elle aurait fait rire bon nombres mais ce n'était pas dans les circonstances adéquates.
N'ayant pas sa langue dans sa poche, elle s'est donnée le luxe de bien le rabibocher en lui demandant de se calmer et qu'on se pose pour parler comme des gens civilisés au risque de résultas peu plaisants .

Sacrée Mar!

Le monsieur s'était calmé malgré lui puis on a demandé à ce que Nabou et le reste de sa famille soit présent pour qu'on puisse parler à cœur ouvert et en toute sincérité.
Malheureusement la mère de cette dernière était décédée, il ne restait que son père, ses deux frères, sa belle soeur coumba que j'ai reconnu au passage qui semblait nerveuse de même que la concernée.

Le vieux m'avait demandé qui j'étais et qu'elles étaient mes intentions pour que je me permette de convier toute sa famille.
Je pris la parole en expliquant le pourquoi de ma visite. Le vieux thiam était interloqué et questionna sa fille pour confirmer mes dires.  Celle-ci répondit par le positif.

Farce ou Coup du destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant