Chapitre 1 : Chamboulement

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Je m'appelle Ady, Ady Evans. J'ai 10 ans, j'aurais 11 ans dans quelque jours, précisément le 31 Juillet. J'ai un frère Jumeau, il s'appelle Harry. Bien que L'on soit jumeaux nous ne nous ressemblons guère! Harry possède des cheveux noirs jais, mal coiffé, et il a les yeux verts, quant à moi, j'ai de long cheveux bruns très bouclés avec de grand yeux noirs. De plus, ce qui nous a toujours posé un problème c'est que les autres ne nous considèrent en aucun cas comme des jumeaux, sans compter la différence physique, Harry et moi ne portons pas le même nom de famille. Son nom est Potter, le mien, Evans.

Nos parents sont morts dans un accidents de voiture, nous ne pouvons donc en aucun cas demandé des explications. Nous vivons avec notre oncle et notre tante, Vernon et Pétunia Dursley. Ce sont les pires personnes que je connaisse! Notre cousin Dudley, passe son temps a nous brutaliser. J'ai un fort caractère ce qui entraine de nombreuse punitions. Tante Pétunia déteste lorsque je lui tiens tête ou que je veux me venger de son fils. Je n'ai pas le droit de poser des questions sur mon père et encore moins sur ma mère. La nuit pour m'endormir je rêve que maman vienne nous chercher, Harry et moi, qu'elle nous prenne dans ses bras pour nous sauver de ce cauchemar.

Le 28 Juillet, une terrible bagarre éclata entre Dudley et nous. Alors qu'Harry jouait tranquillement dans notre jardin, Dudley s'est amusé a lui lancé tout ce qui lui passait par la main. Prise d'une colère incontrôlable je me suis jetée sur Dudley. Je l'ai frappé, mais sans savoir pourquoi et surtout comment, il s'est retrouvé projeté par dessus la haie du jardin ! Pétunia, rouge de colère décida de me tirer par le bras pour m'infliger une punition. J'ai refusé d'avancer et décida de me rebeller. Je savais que ca allait me couter cher mais peut importe , personne n'as le droit de toucher a mon frère! Lorsque Pétunia m'a enfermé dans le placard sous l'escalier elle a voulu me gifler, sauf que je n'ai rien senti, comme si un bouclier s'était interposé entre sa main et mon visage. Elle me regardait déboussolée, elle ne comprenait pas pourquoi je ne pleurais pas.

- Je ne pleure plus chère tante. Tes coups ne me font plus rien, ils m'endurcissent. dis je d'un regard noir

J'ai passé trois jours enfermé dans le placard sous l'escalier.. Lorsque j'ai pu sortir, je vis l'oncle Vernon complètement pris de panique sous une montagne de lettres. Il nous a tous fait sortir de la maison sans que je puisse en prendre une. Lorsque nous nous sommes installés dans la voiture, Harry me dit que depuis deux jours la maison était envahie de lettre qui nous étaient adressées. Il n'avait malheureusement pas eu le temps d'en lire une seule. Alors que la voiture de l'oncle Vernon filait tout droit je regardais derrière moi, nostalgique me demandant ce que contenait les lettres .. Serait-ce un proche dont Harry et moi ne connaitrions pas ? J'en ai toujours rêvé! J'en veux a Vernon, j'en veux a pétunia ! j'ai tellement de haine, j'aimerais que maman soit prêt de moi, j'ai peur. Alors je pris la main d'Harry, pour me rassuré.

Vernon avait manifestement le besoin de nous pourrir la vie. Il nous emmena sur un petit îlot, il nous fallait prendre une barque ancienne afin d'y accédé. Il voulait a tout prix échapper aux lettres, et aucun facteur n'oserait s'aventurer jusque ici.

-Joyeux anniversaire. Dis je a Harry

Il m'a regardé et m'a adressé un large sourire.

-Joyeux anniversaire. murmura t'il.

Personne ne nous le souhaitait jamais. Je pris une couverture miteuse, et m'allongea à coté de mon frère. Nous dormirons donc ici ce soir, sur un matelas d'une fine épaisseur à même le sol. Avant de dormir je parlais avec Harry, nous parlions de maman, de papa, et nous essayons d'imaginer ce que serait la vie s'ils étaient encore parmi nous. Le soir, allongée, c'est le moment que je préfère! Je m'imagine une autre vie que la mienne. Une grande maison, un beau jardin, même un chien ! Je commençais à fermer les yeux, quand tout à coup, un coup violent surgit à la porte.

D'un sursaut je m'assied sur le lit, Harry en fit de même. Dudley, à coté de nous, ronflait à plein poumons. Un autre coup, plus violent que le premier retentit, Veron descendait accompagné d'un fusil, Pétunia était caché derrière son mari, et Dudley se réveilla. Quelqu'un frappait à la porte, une troisième fois, et cette dernière tombait à terre.

Un homme très grand apparu, c'était un géant. Il s'est excusé pour cette entrée remarquable, mon frère et moi le regardions les yeux écarquillés. Il fit une rapide présentation. Il s'appelait Rubéus Hagrid, gardien des clés et des lieux a Poudlard.

-Qu'est ce que c'est, Poudlard ? Dis-je en chœur avec mon frère.

Le géant nous observait, visiblement très surpris. Il ne dit rien dans l'immédiat mais alterna son regard entre Harry, et les Dursley. Il se demandait alors :

-Mais, Harry, comment se fait il que tu ne connaisse pas l'endroit ou tes parents ont appris tout ca ?

Harry me regardait, interloqué.

-Tout ca quoi ?

Etonné d'abord, il nous regardait, puis il regardait avec colère les Dursley. Il prit une très grande respiration puis il dit:

- Harry, Ady, vous êtes des sorciers.

Nous nous regardions, surpris. J'avais envie de poser des tonnes de questions à Hagrid! D'où venez t'on ? Comment se fait-il que nous ne connaissions pas ce monde ? Est ce que tout ce qu'il disait était vrai ? Nous décidions cependant d'écouter le géant sans l'interrompre.

- Vos parents, James et Lily se sont rencontrés au collège Poudlard. C'est le meilleure collège de sorcellerie, dirigé par le fantastique Albus Dumbledore. Vous êtes des sorciers depuis votre naissance. C'est moi qui, quand vous étiez a peine âgés d'un an, vous ai déposé chez votre tante et votre oncle,sous ordre du directeur. Lorsque vos parents se sont fait assassinés je...

-QUOI ?! dis-je en interrompant Rubéus qui semblait surpris. Mes parents ? Assassinés ?

J'avouai alors a Hagrid que Vernon et Pétunia nous avait dit que nos parents étaient morts dans un accident de voiture. Il regardait alors rouge de colère, s'indignant, en hurlant qu'un accident de voiture n'aurait jamais causé la morts de nos parents. Enormément de questions se bousculaient dans ma tête. Je me demandais quel monstre était capable de commettre un tel meurtre. Rubéus Hagrid interrompit le cours de mes pensées, il nous demande donc de le suivre afin de faire nos achats scolaire, et qu'il s'efforcerait de répondre a nos questions. J'avais besoin de parler à Harry, nous n'avons pas mis longtemps a nous décider. Nous allons suivre le géant, j'ai tellement envie de connaitre la vérité. J'avais toujours eu la sensation d'être spéciale, avec tout les phénomène étranges qui s'étaient passés durant notre enfance. Tout était clair maintenant. Durant le chemin Hagrid nous avait montré divers objet magique et nous parla un peu du collège ainsi de Dumbledore.

Nous arrivons alors devant un mur, Hagrid sortit son parapluie et tapota sur divers brique. Tout à coup, le mur s'écarta pour laisser place à un immense village qui paraissait accueillant et chaleureux. Les passants riaient aux éclats. Harry et moi, regardions autour de nous, émerveillés. Nos vœux ont été exaucés. Hagrid nous donnaient nos lettres, qui était des lettres d'inscription au collège. Il y avait une liste de fourniture et le géant nous montrait alors les magasins où ils faudrait nous rendre.

Une fois le shopping terminé, nous nous sommes rendus au Chaudron Baveur, un pub. Hagrid bu une bière au beurre, et nous buvions du jus de fruit. Il nous racontait alors que nos parents, se sont fait tués par Lord Voldemort, le plus puissant mage noir de l'époque. Nos parents, se sont caché de ce dernier mais il a réussi à les trouver et les a donc tué. Cependant, il n'a pas réussi a tuer Harry, le sortilège n'a provoqué qu'une simple cicatrice et la destruction du mage noir. Hagrid nous racontait alors qu'il a du aller chercher mon frère parmi les décombre de notre maison,puis a déposé Harry sur le pas de la porte des Dursley.

- Et moi ? demandais-je timidement ? Est ce vous qui m'avait amené chez les Dursley ?

Il me regardait et faillit s'étouffer avec sa bière. Il me fit non de la tête puis se plaignant de l'heure, il nous montrait nos chambre. Le lendemain nous allons prendre le train qui nous emmènera dans notre nouveau collège. Je posais alors ma tête sur mon oreiller, me posant de plus en plus de question : "Qui ma amené chez les Dursley ?" "Est ce que cette nuit la, j'étais avec mes parents ?"

Ady BlackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant