#2 CORRIGÉ

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Machita en média








«Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends.» Nelson Mandela

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Je termine ma journée vers
quinze heures. Martine m'avait libéré vu que je n'avais plus rien à faire. L'envie de revoir ma famille me prit soudainement alors je décidai de faire un détour chez eux sachant que Rahim ne rentrait qu'aux environs de vingt heures.

Après quelques instant de trajet, j'arrive enfin à la cité. J'avance, tête baissée jusqu'à leur bâtiment.

Je sonne et c'est ma mère qui ouvrit.

- Machita ?

- M'ma...

Je lui saute dans les bras et elle me serre fort. Plusieurs semaines que je n'étais pas venue les voir. Rahim m'en empêchait. Il évitait que je puisse leur dire ce qu'il me faisait.

- Entre. Pourquoi tu ne viens pas souvent ?

- J'étais un peu malade, mentis-je.

- Ça va mieux maintenant ?

- Oui, Al Hamdoulilah.

Nous arrivons au salon où je trouve mes deux petites soeurs assises devant Bob l'éponge. Elles courent en ma direction et je me baisse pour les prendre dans mes bras.

- Machita !, s'exclame-t-elles en chœur.

- Vous allez bien les filles ?

- Oui !

- Viens je te montre mes nouvelles chaussures, proposa Sakina en me tirant par la main direction leurs chambres.

Je m'assois sur son lit et elle sort une boite de l'armoire. Dedans se trouvait une belle paire de baskets roses.

- Elles sont magnifiques !

- C'est Hussein qui me les a acheté, dit-elle fièrement.

- Et toi Naba ?, lui demandais-je alors qu'elle était postée dans l'encadrement de la porte, Hussein t'a rien prit ?

- Si, il m'a acheté une djellaba pour la mosquée.

Elle me la montra avec un sourire béat sur les lèvres.

Ensuite je me rendis dans la chambre de mon petit frère. Il était couché sur son lit, un livre entre ses mains.

- Salam Aleykoum.

Il porta son attention sur moi et se leva pour me prendre dans ses bras.

- Doucement Isaac ! Tu me serres trop.

- C'est juste que tu m'as trop manqué. Tu devrais venir plus souvent.

- Je te promets que j'essaierais. Comment se passent tes cours ? Ça va ?

- Ouais, je me débrouille plutôt bien.

- Continue comme ça et rends-nous fiers.

- Insha'Allah.

Je lui embrasse le front et ressors en fermant la porte pour me diriger dans la cuisine. Ma mère s'activait à préparer le dîner. Je prends un couteau et l'aide à découper les légumes.

À travers mes yeux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant