《Si l'on veut obtenir quelque chose que l'on a jamais eu, il faut tenter quelque chose que l'on a jamais fait》Périclès
~~~~~~~~~~~~~~~- Prends soin de ma fille Yaseen, dit ma mère, elle mérite d'être heureuse.
- Ne vous en faites pas, je ne compte pas la laisser souffrir.
Ma mère était en larmes et moi aussi d'ailleurs.
Ma famille était l'un des piliers les plus fondamentaux de toute mon existence et savoir que je vais m'éloigner d'eux me brise le cœur.
Les au-revoirs ont été déchirants pour moi.
La voiture avait démarré. Je tentais de sécher mes larmes.
- Arrête de pleurer Qalbi, je ne supporte de te voir dans cet état, dit-il en posant sa main sur ma joue.
- C'est juste que...je n'ai pas l'habitude d'être loin de ma famille. Je vais bien, ne t'inquiètes pas.
- Sûre ?
- Oui.
- Dors, nous avons un long chemin à faire.
Suivant ses ordres, je me positionne confortablement sur le siège et ferme les yeux. Vu la fatigue que j'ai accumulée depuis le début de la cérémonie, je ne tarde pas à m'endormir.
***Je me réveille progressivement sur un lit. Un lit tellement moelleux et confortable que j'ai eu du mal à me lever.
En réalité, c'était un lit à baldaquin. J'ignorais que ce genre de couche pouvait encore exister.
Ma robe avait était échangée par une simple chemise d'homme, celle de Yaseen.
Je me sentais très gênée non seulement parcequ'il m'a vu en sous-vêtements mais aussi parcequ'il a vu mon corps, mon corps plein de cicatrices, des traces de fouet ou encore de brûlures.
Assise au bord du lit, pendant un moment je me remémorais les journées et les soirées où je me faisais battre parceque j'avais mal repassé sa chemise ou parceque le repas n'était pas assez salé. Il y'avait toujours quelque chose que je faisais mal.
J'arrête de penser à tout ceci. C'est fini. Je ne suis plus sous l'emprise de Rahim. Maintenant j'ai Yaseen et il est tellement meilleur que ce monstre qui me servait d'époux. Il le dépasse sur tous les points.
YASEEN HAKIM
Dans la cuisine, je m'activais à cuisiner un bon petit-déjeuner à mon épouse.
J'étais dans mes pensées. En réalité j'étais troublé, terriblement troublé. La veille, en déshabillant Machita pour l'habiller confortablement, je suis tombée sur ces cicatrices, les traces de son horrible passé.
VOUS LISEZ
À travers mes yeux
General FictionHussein était assis devant celui qui avait son avenir et celui de sa famille entre ses mains. Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis qu'il avait commencé sa longue et dure recherche de travail. Il essuyait sans cesse des échecs. Les employeurs lui...