«Le bonheur n'est pas d'avoir tout ce qu'on désire mais d'apprécier ce que l'on a.» Paulo Coelho
~~~~~~~~~~~~~~8h12
J'arrive au travail complètement dépitée. Je n'ai aucune envie de tomber sur Yaseen après ce qui s'est passé hier. Il me répugne franchement.
- Machita ?
Je relève la tête de mon dossier et tombe sur Salie.
- Oh Salie bonjour ! Excuse-moi j'avais oublié de venir te saluer.
- T'inquiète, c'est rien. En fait, Mr. Hakim te demande dans son bureau.
- Euh... Tout de suite ?
- Ouais, ça l'air urgent.
- D'accord.
Elle retourne dans son bureau.
Je soupire longuement et me résigne à aller voir Yaseen. Je toque et sa voix grave me dit d'entrer.
Il était assis sur son fauteuil, une tasse de café à la main.
- J'ai entendu dire qu'on avait un anniversaire à fêter... Je crois que c'est le tien.
Je ne dis rien et détourne le regard. Soudainement, un bracelet pend devant mes yeux. En regardant de plus près, je vois un bracelet en diamant, brillant, raffiné. C'était fin et délicat comme le genre de bijoux que portent les princesses ou les personnes ultras fortunées.
- Un diamant pour une reine, déclare-t-il.
Il prend mon poignet pour y mettre le bracelet mais je le retire en le toisant.
- Mon anniversaire c'était hier et je ne veux pas de ton cadeau.
- Et puis-je savoir pourquoi ?, demande-t-il en s'approchant plus.
- Je crois que ce bracelet serait plus beau sur le poignet de Sarah.- Encore elle ?
- Oui encore elle !
- Il se passe rien entre Sarah et moi.
- Tu peux me dire ce que vous faisiez enfermés dans ton bureau pendant toute la journée ?
- Ce ne sont pas tes affaires.
- Ok.
Je me retourne pour sortir de la pièce par contre il me retient par le bras en refermant la porte à clé.
- Laisse-moi sortir !
- Tu sais que tu me fatigues ?
- Raison de plus pour me laisser tranquille.
Il me tient par les épaules et m'obblige à le regarder dans les yeux.
- Il n'y a absolument rien entre elle et moi.
- Mais tu...
- Rien du tout. Je reste un homme malgré tout et j'ai des besoins. Je sais que tu vas me détester après ça.
- Vous avez l'air si proche.
- Il n'y a rien, je te le jure.
Je suis tant soulagée qu'il me dise ça. Ça peut paraître insensé mais je suis réellement heureuse de savoir qu'il n'aime pas cette fille. Je me sens tout d'un coup faible de ressentir cela.
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À travers mes yeux
Ficção GeralHussein était assis devant celui qui avait son avenir et celui de sa famille entre ses mains. Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis qu'il avait commencé sa longue et dure recherche de travail. Il essuyait sans cesse des échecs. Les employeurs lui...