XIII
-Je nous ai inscrites en tant qu’organisatrice de la soirée d’halloween ! sautilla Emma telle une enfant
-Tu n’as pas fait ça ? Dis-je en faisant la moue
-Bien sûr que si ! Et ne t’avises surtout pas de te défilée jeune fille ! m'ordonna mon acolyte d'un ton maternel
Elle me souria et déposa ses couverts sur le bord de son assiette. Le réfectoire était plein a craqué, l’air devenait lourd.
Je fixai Emma dans les yeux d’un air suppliant mais abandonnai voyant qu’elle ne céderait pas.
-Bien, quand est cette maudite soirée ?
-Dans deux semaines
-Nous avons deux semaines pour la préparée ?! Tu n’es pas sérieuse ?
-Si, très, d’ailleurs nous devrions commencer à réfléchir à la déco’, on la fera dans le gymnase c’est assez grand pour rassembler tout l’établissement normalement.
Emma paraissait excitée à l’idée de faire une party le soir de la fête des morts. Elle avait les yeux qui brillaient en m’expliquant où se placeront les squelettes et les corps sanglants.
Je levai les yeux au ciel voyant qu’elle ne s’arrêterait jamais et continuai mon repas. Elle s’arrêta de parler et prit une grande inspiration visiblement essoufflée par son monologue.
Je ris en la voyant aussi rouge qu’une tomate et empoignai mon plateau suivis de ma camarade.
Je passai devant la table du bouclé et de son groupe d’amis. Niall me fit un faible sourire, je pus distinguer un petit « salut » franchir ses lèvres rosées.
Je lui souris en retour et sortis du réfectoire. Je pris la direction du gymnase suivit d’Emma et regardai la grande salle.
-Je pensais mettre les squelettes au-dessus de chaque portes d’entrées comme ça quand quelqu’un entre on fait tomber le squelette et on lui fout une trouille totale dit-elle en faisant de grands gestes pour s’expliquer
-Tu me fais vraiment peur quand tu parles de cette manière Emma
-Tant mieux, tu me verrais plutôt en sorcières ou en méchant vampire ?
-En sorcière…C’est plus glauque, ça te correspond plus dis-je en souriant d’un air hypocrite
Elle ria et respira profondément en lâchant un « bon » qui résonna dans tout le gymnase.
-Nous avons deux semaines, pas besoin de nous précipiter ! soufflai-je en prenant mon sac
-Tu as raison, je te ramène ?
J’acquiesçai et la suivis jusqu’à sa voiture. Je m’assis sur le siège avant et la regardai démarrer son véhicule.
…
Mon père me salua et s’empressa de me barrer la route avant que je ne rentre dans ma chambre. Je fis un pas à droite puis à gauche mais il n’était pas décidé à me laisser passer.
J’arquai un sourcil et croisai mes bras contre ma poitrine en posant mon sac sur le parquet.
-Quel jour serons-nous dans pile deux mois?
-Vendredi papa
-Vendredi… ?
-17 décembre
-Grace fait un effort !
-Je connais la date de mon anniversaire merci, maintenant laisse-moi passer j’ai du travail
-Bien
Il se décala et me laissa entrer dans ma modeste chambre. Je déposai mon sac sur mon lit et sortis mes affaires pour étudier.
Je tournai rapidement la tête vers mon bureau, d’où était posée une petite boîte emballée d’un joli papier rose.
Je lançai un regard à mon père qui était adossé contre l’encadrement de ma porte et pris la fameuse boite.
Je défie le nœud et l’ouvris tout en regardant mon géniteur qui paraissait heureux.
Je jetai un coup d’œil dans la boîte et apportai ma main sur ma bouche.
-Oh mon dieu, papa ! hurlai-je de joie
Je sortis les clés de la boîte en lui sautant au cou et repris doucement ma respiration.
-Mais....je…
-Elle est garée dans le garage, c’est une idée de ta mère et non de moi, tu devrais aller la remercier, elle est aux fourneaux dit-il en haussant les épaules.
Je perdis soudainement mon sourire et regardai mes pieds. Je descendis les escaliers lentement et arrivai dans la cuisine.
Ma mère était dos à moi et préparait des cookies. Je m’approchais d’elle et pris un verre et de la farine.
-Tu m’as toujours appris à mettre deux verres de farine dis-je en versant le contenu du verre dans un plat
Elle me regarda les yeux brillants et me sourit.
-Merci pour la voiture, tu ne pouvais pas autant me faire plaisir
-Je m’excuse j’ai été horrible ses derniers temps mais avec le déménagement et mon nouveau boulot je ne sais plus où donner de la tête.
Je lui fis un faible sourire en coin.
-Je vais aller faire un tour avec mon nouveau bijou ! hurlai-je en secouant les clés
Je sortis de mon habitation et courrai jusqu’au garage. Je l’ouvris en sautillant comme une enfant et laissai mes doigts glisser le long de la carrosserie rouge.
Je déverrouillai la voiture et m’assis sur le siège conducteur en regardant le volant. Je me retenais d’hurlé de joie.
Je mis le contact et reculai jusqu’à la route. Le soleil de fin d’après-midi se reflétait sur le capot avant, sans pour autant m’éblouir.
Je tournai le volant et roulai tout en souriant. De l’extérieur on pourrait me prendre pour une folle.
J’allumai la radio et augmentai le son.
J’arrivai à un rond-point et fronçai des sourcils en essayant de distinguer une personne accroupit aux côtés de sa carrosserie.
Je ralentis et ouvris ma fenêtre pour proposer mon aide.
-Je peux vous aider ? demandai-je en me détachant
-Ma roue est crevée, rien de bien grave
Je sortis de mon véhicule et m’approchai de la personne. Il se releva fuyant mon regard. Le brun essuya ses mains sur un torchon et se recula d’un pas.
-Non, finalement, je n’ai pas besoin d’aide dit-il en baissant la tête
-Ta réaction est digne d’un enfant Harry
Il soupira alors que je fis demi-tour pour rentrer dans ma voiture.
-Grace attend… souffla l’étudiant
Voilà pour ces deux chapitres, je m'excuse milles fois mais avec mes examens de fin d'année et les blancs qui arrivent à grands pas mes parents sont de plus en plus strictes. Et mon ordi m'a subitement lâché, BREF comme excuses je vous ais posté deux chapitres, interressants? Complètement nuls à chier? A vous de me le dire avec un petit commentaire ;) merci au plus de 20 lecteurs fidèls
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Désillusion II h.s
FanfictionConnaissez-vous la réelle définition de « l'amour ». Ce sentiment inexplicable qui consume votre corps comme le feu consumerait un bout de papier.Ce sentiment que les enfants pensent pouvoir décrire en regardant des films Disney, il fait rêver, mais...