chapitre vingt-six

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XXVI

 

-Je voudrais que l’on reparle du concours dis-je en brisant le silence.

  Mon père piqua une pomme de terre dans le plat puis regarda ma mère qui avait relevé la tête.

  Elle prit le plat de fromages puis se servit en paressant de plus en plus tendue.

  J’avais lâché mes couverts. Les deux dernières semaines ont été des plus ennuyeuses.

  Je partais le matin pour faire du ski et je rentrais que tard le soir. On dînait puis tout le monde allait se coucher pour éviter de se croiser et de crée la troisième guerre mondiale.

  Ma mère évitait mon regard et mon père tentait d’arranger les choses, en vain.

-Je vais faire ce concours maman avec ou sans toi dans le public dis-je en jetant ma serviette sur la table et de monter dans ma chambre.

  Je sentais un lourd regard se poser sur moi quand je montai les escaliers en bois.

  Je claquai la porte puis me couchai sur le lit. Je sortis mon téléphone et regardai si j’avais un quel qu’on que message d’un personne précise.

  Harry déniait répondre à mes appels ainsi qu’à mes messages.

  Je soupirai puis me ruai sur ma valise avant de la remplir de tous mes vêtements.

  Je pris soin de bien faire mon lit puis descendis les escaliers ma valise en main.

  Je pris m’habillais de mon manteau et de mes gants puis sautai dans mes bottes.

  Mon père arriva à toute allure entendant sûrement mes bruits de pas.

  Il me regarda puis baissa la tête.

-Grace...

-Merci pour ses vacances si je puis dire, je serai au campus jusqu’à votre retour, et même après dis-je en claquant un léger baiser sur la joue de mon père.

  J’empoignai ma valise puis la fis rouler jusqu’à l’extérieur.

  Je pris mon téléphone en essayant de trouver la sortie de cette gare que je pourrais renommer par ‘labyrinthe.

  Ma valise roulait sur le carrelage suivant mes pieds qui s’entremêlent du fait que je sois complètement perdue.

  Je composais le numéro d’Emma en tapotant du pied impatiente de rentrer au campus.

  Les voyageurs passaient devant ou derrière moi en posant leurs lourds regards sur ma tenue.

  Je soupirai en entendant l’avant dernière sonnerie, la boule au ventre.

  Je n’ai ni voiture ni argent pour rentrer en taxi, quelle imbécile…

-Grace c’est toi ? Je vais raccrocher ça doit être une erreur de ta part

   Je clignais plusieurs fois des yeux puis hurlai à travers le téléphone qu’elle ne devait pas.

-Qu’est-ce que t’as ? Dit-elle d’un ton inquièt

-Dis-moi que tu n’es pas prise par je ne sais quoi

-Je suis au campus je défais ma valise, il se passe quoi ? Tu as l’air complètement apeurée

Désillusion II h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant