XIV
Je me retournai pour lui faire face et laissai tomber mes bras le long de mon corps. Ses yeux valsaient entre mon visage et le goudron.
Je m’avançais vers lui attendant qu’il lâche ce qu’il avait à m’avouer et regardais le ciel. Il était gris à la limite du noir, la pluie va s’abattre sur nous.
Le jeune homme releva la tête et plongea ses prunelles vertes dans les miennes. Il parut soudainement gêné, Harry gêné ? Sérieusement, qui l’eut cru…
Le bouclé prit une grande respiration et laissa tombé son bout de tissu sur le sol.
Les premières gouttes tombèrent et le vent commença à se levé.
Je m’apprêtais à faire demi-tour pour la deuxième fois mais sentis sa main entourée mon poignet. Il me retourna de façon qu’il n’y ait que quelques centimètres entre nos deux visages et lâcha un long soupir.
Je pouvais sentir son souffle chaud contre ma nuque, je venais de frissonner… Grace non de dieu…
Ses yeux étaient humides, comme si il avait… pleuré ?
-J’ai été con
-Tu ne l’as pas été tu l’es
Un blanc s’installa.
Il lâcha subitement mon poignet comme si il s’était brûlé et parut blessé par mes mots.
Le jeune homme passa sa main dans sa chevelure bouclée faisant retomber ses cheveux sur son visage.
Ses vêtements étaient complètement tâchés, sûrement dût au fait qu’il ait essayé de réparer sa roue tout seul…
Il fit un faible sourire comme pour me dire qu’il encaissait les mots durs que j’avais prononcés.
L’étudiant se mit dos à moi et prit son téléphone avant de composé le numéro d’un taxi.
Il me regarda et rentra dans son véhicule.
Les gouttes commencèrent peu à peu à tomber en plus grosse quantité et plus rapidement. Je me retrouvai vite trempée.
Je pouffai de rire face à sa lâcheté et rentrai dans mon véhicule avant de faire demi-tour et de rentré chez moi.
…
Je claquai un bisou sur la joue de mon père ainsi que sur celle de ma mère et me munis de mon sac pour la sortie d’aujourd’hui.
Une sortie en forêt quoi de plus ennuyeux… ?
Le temps était digne de mi-octobre, les feuilles tombaient et le vent froid frappait dès l’aube.
Je pris mes clés de voiture et jetai mon sac à l’arrière du véhicule.
La journée n’était pas prête de se terminée… Je me regardai dans la glace et soupirai.
Mes cheveux étaient « attachés » si je puis dire, en chignon. Mon teint méritait un bon coup de pinceau et mes yeux étaient gonflés comme deux montgolfières.
Je me garai sur une place de parking devant le lycée et me détachai en lâchant un long et bruyant soupir.
Mon regard s’adoucit en voyant Emma rire avec Zayn. Elle me paraissait heureuse tout le temps, c’est un vrai rayon de soleil.
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Désillusion II h.s
FanfictionConnaissez-vous la réelle définition de « l'amour ». Ce sentiment inexplicable qui consume votre corps comme le feu consumerait un bout de papier.Ce sentiment que les enfants pensent pouvoir décrire en regardant des films Disney, il fait rêver, mais...