𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐌𝐀𝐔𝐃𝐈𝐓𝐒 ― ᴸᵒᵏᶤ ✓

―13―

Je camoufle un gémissement de ma main lorsque Loki me donne un violent coup de rein. Il agrippe mes hanches de ses mains, à genoux entre mes jambes et continue d'aller et venir en moi. La chaleur et l'excitation grimpent dans mon bas-ventre. C'est tellement bon que je ne veux pas que ça s'arrête.

― Te retiens pas, me dit Loki. Montre moi que tu aimes ce que je te fais.

J'acquiesce, il lâche mes hanches pour venir s'allonger sur moi, reprenant de lent va-et-vient. Je passe mes mains sur ses épaules, venant caresser sa nuque tout en gémissant au rythme de ses coups de rein. Il accélère petit à petit, je me mords la lèvre inférieure en fermant les yeux, remontant mes jambes contre son bassin.

― Loki...

Il se redresse sur ses bras pour mettre plus de vigueur dans ses coups de rein, ce qui m'envoie à l'orgasme que je n'ai pas sentit arriver. Je me cambre, ne retenant aucun gémissement, griffant le dos de mon amant, qui geint de plus en plus fort avant de stopper ses mouvements.

Essoufflé, Loki embrasse ma mâchoire avant de s'allonger à côté de moi. Je ramène le drap sur nous et m'allonge sur le flanc afin de regarder le Dieu. Il passe son bras gauche derrière sa tête et fixe le plafond d'or, orné d'arabesque.

Après avoir fait l'amour une première fois, nous avons longuement discuté Loki et moi. Enfin, c'est plutôt moi qui parlais puisque je lui ai raconté ce que j'avais fait ces derniers mois, à chercher ces fichues pierres pour Thanos. Et quand j'ai voulu le questionner sur le pourquoi du comment il s'était fait passer pour mort, il m'a embrassé et nous avons refait l'amour.

― Alors, commençai-je, pourquoi te faire passer pour ton père ? Et où est-il exactement ?

― Ce n'est pas mon père.

― Peu importe. Alors ?

― Il est quelque part sur Terre. Dans New-York. Et quoi de mieux que de prendre l'apparence d'Odin pour monter sur le trône et diriger le peuple.

― Tu n'as pas besoin de faire ça pour monter sur un trône.

― Ne sois pas stupide, dit-il en s'asseyant au bord du lit. Crois-tu vraiment que les Asgardiens m'obéiront après ce que j'ai fait ?

― Je ne suis pas stupide, je te dis seulement ce que je pense.

Je me redresse sur mon coude, remontant le drap sur ma poitrine, observant le dos de mon amant.

― Je suis sûre que tu ferais un bon Roi sans prendre l'apparence de quelqu'un d'autre.

― Arrête, tu sais que c'est faux. Pas après ce que j'ai fait. Tout le monde me déteste. Odin a tout de suite su que je ne ferais pas un bon roi. De toute façon, je n'étais pas son fils alors que pourrais bien faire un Jötun sur le trône d'Asgard.

― Je ne te déteste pas, avouai-je en me glissant derrière lui.

― T'es bien la seule alors.

― Non. Il y a aussi Thor...

― Thor ? ricane-t-il. Je ne suis pas sûr qu'il m'apprécie vraiment.

― Vous avez grandit ensemble, bien sûr qu'il t'aime. Et je l'ai vu, quand il m'a annoncé ta mort. Il avait un regard tellement triste, rempli de chagrin. Ça ne fait aucun doute qu'il tient à toi. Tout comme ta mère t'aimait.

― Ne me parle pas de ma mère, murmure-t-il.

― Je suis désolée pour ce qui lui est arrivée. J'aurai dû intervenir.

― Arrête...

― Mais elle t'aimait Loki. Comme si tu étais son propre fils. Alors ne dit pas que tout le monde te déteste.