𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐌𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐌𝐀𝐔𝐃𝐈𝐓𝐒 ― ᴸᵒᵏᶤ ✓

―18―

Deux ans plus tard

Le dos cambré, les doigts agrippant fermement le drap, la bouche entrouverte, je gémis avec force lorsque Loki me donne un énième orgasme avec sa bouche. Je passe ma main gauche sur sa tête, appuyant sur celle-ci pour éviter qu'il lâche mon clitoris. Mon corps en sueur tremble sur le lit de mon amant. Depuis ce matin, je suis en totale apothéose et cette sensation qui ne me quitte pas, est des plus agréable.

Loki retire sa bouche de mon sexe, remontant petit à petit jusqu'à mon visage rougit par les efforts de la matinée. Le Dieu m'embrasse avec toute la douceur qui le lie à moi tout en se positionnant entre mes jambes, sans pour autant m'écraser. Ses lèvres quittent les miennes, son nez se frotte au mien tandis que de sa main droite, il replace mes mèches de cheveux rebelles hors de mon visage.

Je souris, fermant les yeux lorsqu'il vient poser son front contre le mien. Par automatisme, je glisse mes mains sur son dos, le lui caressant du bout des doigts, comme je sais qu'il apprécie.

― Tu sais, je suis presque certain que tout le Palais t'a entendu, se moque-t-il.

― C'est de ta faute, c'est toi qui me fait hurler de cette façon.

― Tu n'as pas tort sur ce point.

Il m'embrasse chastement avant de venir se coucher à côté de moi. De suite, je viens poser mes avant-bras sur son torse, appuyant mon menton sur ceux-ci tout en le regardant. Il passe un bras sous sa tête et, de son index gauche, vient caresser mon visage. Il touche mes sourcils, trace l'arête de mon nez, effleure mes lèvres puis termine par la courbe de ma mâchoire.

― Tu es belle, Safira.

Bien que je sente mes joues chauffer, je garde mes yeux rivés dans les siens, lui souriant avec affection. Je m'étais habituée à ses compliments lors de ces deux années passées ensemble même si j'en rougissais toujours. La première fois qu'il m'avait fait un compliment, il avait ajouté que mes qualités tout comme mes défauts, me rendait belle. Je n'y avais pas cru au début, pas habitué à ce qu'on me complimente autre que sur mes exploits sur les champs de bataille. Mais depuis, j'y avais pris goût et je tombais un peu plus amoureuse de lui à chaque fois.

― Tu l'es aussi, Loki.

Il sourit, migrant sa main dans mes cheveux. Je ferme les yeux, appréciant fortement ses doigts masser mon cuir chevelu.

― Es-tu prête pour ce soir ?

― Hum hum.

― Tu n'as pas envie de participer à cette fête grandiose que j'organise ?

― J'aurai préféré rester cloîtrée dans ma chambre mais je vais faire l'effort de venir.

― Tu peux toujours rester une heure avant de partir.

― Je verrais.

Heureusement pour moi, Loki n'avait que très peu organisé de fêtes ou de bals. Il y a dû en avoir quatre en deux ans et, j'essayai de m'y rendre parce que j'étais tout de même une invitée et que c'était mon rôle de participer à chaque événement qui requérait ma présence.

― Tu as une robe ?

― Oui, Androma m'en a déniché une.

― Comment est-elle ?

― Tu verras ça ce soir.

Il geint de frustration, me faisant doucement sourire. D'habitude, c'était lui qui m'offrait mes robes de soirées mais, cette fois, j'avais envie de le surprendre. J'espère qu'elle allait lui plaire.

Nous restons un long moment enlacés dans le lit, à somnoler et à profiter de la chaleur de l'autre. Loki fini par me quitter, ses obligations en tant qu'Odin n'allaient pas se faire toutes seules.