Après une très longue semaine, le calme était revenu. Les soldats s'étaient détendu, quelques fêtes avaient été organisées, mais je n'y avais pas participé. Je passais tout mon temps avec Inochi. Je ne la quittais d'une semelle, de peur que ses nerfs ne lâchent. Car, de ce qu'il s'était passé en une semaine, je commençais vraiment à m'inquiéter.
Tout d'abord, j'avais découvert qu'elle faisait beaucoup de cauchemars. Chaques nuit, je me réveillais en l'entendant presque hurler, ou pleurer, ou bien avant que cela n'arrivait quand elle se mettait à bouger. Et à chaques fois, je la réveillais, la voyais les larmes coulant de ses yeux, tremblant, et murmurant deux prénom en boucle.
Edward, et Levi.
Je comprenais qu'elle s'inquiète pour moi, mais je ne savais pas qui était cet Edward. Et dès que je mentionnais ce nom, elle se crispait et ne répondais pas, même si j'élevais la voix ou la menaçais, elle restait de marbre, un visage triste, et elle se taisait. Alors pour se rendormir quand il était deux heures du matin, j'étais obligé de la prendre contre moi et de la bercer. J'attendais qu'elle se rendorme, ce qui pouvait parfois prendre une bonne heure.
Ensuite, elle flippait. Sans arrêt. Un petit bruit anormal la faisait sursauter. Si je devais m'entraîner elle tenait à m'accompagner où à rester dans une zone non loin de moi. Quand elle se retrouvait au milieu de beaucoup de gens elle ne cessait d'écouter partout, de rester sur ses gardes. J'avais beau la réconforter, rien n'y faisait. Quand nous nous retrouvions tous les deux, elle paraissait plus calme. Elle restait quand même très attentive à tout ce qui se passait autour de nous, comme elle l'avait toujours fait, mais je trouvais qu'elle stressait trop.
De plus, elle se mettait facilement en colère, même en se contenant je le voyais. Une personne parlant un peu fort trop près d'elle finissait toujours par l'énerver. Quand quelqu'un la saoulait avec un truc qu'il voulait, elle ne le renvoyait pas gentiment comme elle le faisait d'habitude. Et lorsque je lui parlais, elle baissait soudainement la voix et me souriait, ses lèvres tremblants légèrement.
Son attitude était étrange. Jamais elle n'avait était ainsi avant. Elle paraissait toujours être la plus forte. Elle ne montrait jamais d'émotions autres que de la joie, de la liberté dans ses mouvements, et parfois de la dureté, quand nous nous entraînons, des fois de l'ironie ou bien un peu d'inquiétude, mais rien de ce que j'avais aujourd'hui sous mes yeux.
Qu'est-ce que je pouvais bien faire pour la détendre ? Comme je pouvais la rendre heureuse comme elle l'avait toujours été !?
Ino
Je sursautais. De nouveau. Ce sentiment de peur qui ne me quittait plus me rendait nerveuse au plus haut point.
J'étais seule dans mon atelier mais une tension s'était accumulée au fur et à mesure que je m'énervais toute seule. Pourtant, il n'y avait pas de quoi. Le temps était calme. Les gens étaient heureux, malgré les familles des malheureusement disparu. Levi était là, près de moi, mais ça ne suffisait plus. D'anciens souvenirs refaisaient surface et tout me rappelait ces moments.
À cet époque, tout s'était presque déroulé de la même façon qu'aujourd'hui. Tout allait bien, et puis un jour, rien n'allait plus. J'avais tout puis je n'avais plus rien. J'avais ma famille, puis je me retrouvais seule. Et cette dernière alternative m'effrayait.
J'avais donné niveau solitude, et je ne voulais plus l'être. Et pour ça, il ne fallait pas que j'inquiète Levi. S'il s'inquiétait ... non, je n' voulais pas y penser.
Soudainement, je donnais un coup de boule dans la table de l'atelier.
Il fallait vraiment que je me ressaisisse. Mais le problème ne venait que de moi. Mais quoi donc ? Que faire pour comprendre tout ces sentiments qui affluaient en moi ? Que faire pour arriver à les supporter sans péter un câble toutes les trois secondes ? Que faire pour ne pas virer parano ?
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- Te sauver, Ma priorité - Part1
FanfictionDans un monde ou règne la peur à l'encontre des titans, deux âmes : Je suis le présent, je suis le futur, je suis le passé. Je suis le savoir, accumulé depuis la nuit des temps. Je suis humaine, mais je ne le suis presque plus. Je suis destinée à sa...