- Te sauver, Ma priorité - Part1

7_Arrêté pour vol, aussi bien dans les airs que sur le sol PvL

Cela faisait maintenant plusieurs années que je vivais avec Inochi, et que petit à petit, j'avais l'impression que mes sentiments à son égard évoluaient en permanence. J'approchais de mes dix-neuf ans, mais une question me trottait dans l'esprit à chaques années qui se passaient. Quelle âge avait-elle ? Qui était sa famille ? Où avait-elle appris à se débrouiller seule ? Et pourquoi elle seule avait l'air d'être beaucoup plus en avance sur tout le monde, m'entraînant avec elle dans son sillon ... Chaque jour qui passaient, je récoltait des informations sur sa vie passée. Par exemple, elle avait eu pas mal d'aide, de plusieurs générations pour pouvoir faire tout ce qu'elle était capable de faire aujourd'hui. Combien, je n'en savais rien, mais à l'entendre, ils avaient compté pour elle. Ou alors qu'elle connaissait le corps humains sur le bout des doigts, semblait savoir la taille et différence entre certains des titans. Ou alors la connaissance sur le bout des doigts de tous les registres historiques qu'elle possédait, allant de la création des premiers hommes, passant par des millénaires de siècles jusqu'à notre époque actuelle. Son savoir était tellement immense qu'il m'était impossible de savoir comment elle faisait pour tout retenir. Elle était extraordinaire, impressionnante. Mais je ne savais pas par quel remède elle passait pour toujours avoir l'air d'avoir vingt ans. Sa peau était blanche, lisse, douce, et parfaite. Sa santé également. Elle n'était jamais malade mais connaissait tous les remèdes. Ses cheveux brun ondulant étaient également doux, et presque irréel. Ses yeux, normaux, étaient blanc avec une bordure noir ainsi que le centre en un tout petit point, et ils étaient toujours plein de vie, brillant, grands ouverts. Elle était forte. Autant physiquement que mentalement. Elle riait souvent, étaient sérieuse de temps à autres, inquiète quand il le fallait, rêveuse du temps passé ... enfin bref. Malgré sa petite taille, c'était la plus grande des personnes que je connaissais.

Et même le grand zigoto qui se tenait devant moi avec son couteau à la main ne me faisait ni chaud ni froid. Il se lança sur moi alors que j'étais désarmé. Je l'évitais aussi aisément que si je coupais des carottes. Puis je lui fauchais les jambes, lui bloquant ses bras derrière son dos, face contre terre et mis son arme dans ma ceinture. Je posais un pied sur sa tête, lui faisant comprendre qui était le plus fort. Je le relâchais après le moment où j'entendis ses bras craquer à force de les tordre. Il se releva péniblement et s'enfuit, laissant la cargaison volé quelques instants plus tôt. Je souris, seul dans la rue sombre, non loin de l'endroit où était sorti le ravisseur.

Dans la vie, il fallait être plus malin que tous les autres. Savoir prendre à ceux qui volaient était une de mes spécialités. Je me penchais alors sur la grosse boîte en bois, l'ouvrais en cassant d'un coup de pied de couvercle cloué à la boîte, et découvrit à l'intérieur entre des morceaux de paille, un équipement tridimensionnelle.

J'ouvrais de grands yeux devant cette découverte. J'avais entendu des rumeurs disant que cet appareil existait et je me souvenais en avoir rapidement vu un croquis dans l'atelier d'Inochi, mais je ne pensais pas réellement que le bataillon d'exploration, qui n'avait rien à faire ici sous terre, aurait un jour créé cet objet permettant de se déplacer beaucoup plus vite et plus loin en très peu de temps.

J'étais bouche bé. Dans ma tête, je me demandais comment Inochi s'était procuré un document de ce genre, à moins que ce ne soit eux qui lui ait volé un exemplaire !? Je ne savais pas, mais j'eus soudain l'envie de sentir le vent dans mes cheveux, la liberté de me déplacer à une vitesse phénoménale. J'avais juste envie de l'essayer.

Alors, sans me poser de question, j'enlevais le reste du couvercle, un pied sur la boîte pour la stabiliser, puis mis avec précaution le harnais autour de ma taille et de mon corps, enlevant quelques minutes mes chaussures pour les remettre par la suite. Et je le déclenchais. D'un coup, je m'envolais dans les airs, passant d'une rue à l'autre comme si de rien n'était. Atterrissant une centaine de mètres plus loin, un sourire d'enfant heureux sur le visage. La sensation avait été ... merveilleuse ... incroyable ... indescriptible en fait. J'étais incapable de dire ce que je ressentais, mais le fait d'avoir su tout de suite m'en servir avait augmenté mon taux d'adrénaline qui était monté en flèche et stagnait à un niveau plus que supérieur à la moyenne. Je me mis à courir dans les rues désertes de ce côté de la ville quand soudain, un cri retentit.