18_Dois-je m'affoler PvI

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Après l'anniversaire de mon Levi et le nouvel an, une nouvelle année débuta.

Les mois s'enchaînèrent et Levi trouva beaucoup d'excuses pour se retrouver avec moi. Cela me faisait plaisir de pouvoir de nouveau passer du temps avec lui, et nous nous étions comme ... "rapprochés". Il était toujours aussi tendre avec moi, mais aussi taquin. J'avais de moins en moins l'impression qu'il était mon "fils". Il m'appelait toujours maman, mais la façon qu'il avait de se comporter me troublait parfois. Je m'étais mise à penser un jour qu'il pourrait être amoureux, mais, que savais-je moi-même de l'amour ? Rien. Alors j'avais enfouie cette pensée dans un recoin de ma cervelle et j'avais fini par me convaincre que c'était sa nouvelle nomination en tant que Savant qui le réjouissait à ce point. D'ailleurs, c'était aujourd'hui qu'elle allait avoir lieu.

Je me levais donc péniblement de mon lit où un bras de Levi traînait sur mon ventre. Je m'habillais, et c'est alors qu'une nouvelle journée commença.

J'ouvrais les fenêtres de notre chambre alors que le clocher de l'église sonnait les sept heures du matin. Je respirais lentement l'air frais qui s'engouffrait dans la chambre alors que deux bras m'attrapèrent par la taille et qu'une tête se posait sur mon épaule.

- Qu'est-ce que tu fais ? Je vais choper la crève si tu continues à ouvrir ta fenêtre tous les matins.

- Mais non, répicais-je en posant une de mes mains sur sa tête.

J'entendis Levi souffler avant de resserrer son étreinte sur ma taille, de me soulever, puis de me jeter sur le lit en venant se poster au-dessus de moi.

- Et moi je te dis que si !

- Levi ...

Quelques secondes s'écoulèrent avant que je ne l'entende rire doucement. Il se laissa tomber sur moi, maintenant son beau rire, alors que je soufflais. Il avait pris de la masse le petit ... En souriant, je passais mes bras autour de son corps, roulais sur le côté et me retrouvais à cheval sur lui.

- Écoute-moi bien, espèce de petit chenapan ...

Je pointais mon doigts vers son visage, m'en approchais doucement avec un air sérieux et de m'arrêter avant que nos nez se touchent.

- On dit toujours bonjour à sa maman qu'on aime avant de faire des blagues le matin.

Je déposais un baiser volatile sur son nez avant de me lever et de me diriger vers la salle de bain.

- M'an !

- Hum !?

Je me retournais vers lui (comme si je pouvais le voir ...).

- 'jour !

Marchant tranquilement dans un des couloirs du bâtiment dans lequel je passais mes journées, je me rendais dans mon atelier. J'étais suivi par les deux amis de Levi, Isabel et Farlan. Levi aurait voulu venir avec nous mais à la dernière minute, Erwin Smith lui avait demandé de venir dans son bureau pour, je cite, parler. Le silence s'était installé depuis le début et je commençais à trouver très intrigant le fait que personne ne parle.

Sans rien demander, je descendis les marches menant au sous-sol et m'arrêtais enfin devant une énorme boîte en bois que j'avais terminé hier.

- Houa ! s'exclama Farlan. Vous n'aviez pas menti quand vous avez mentionné une grosse boîte.

- Oui, c'est sur ! renchéri Isabel. Il y en a pour combien là-dedans !?

- Et bien, je dirais plus de quatre mois de recherche ... avec un budget serré en plus.

- Te sauver, Ma priorité - Part1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant