À Un Monde De Toi.

Chapitre 13 :

|• Oumm Ihsane •|
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Dans le taxi, un silence un peu gênant y reignait. Houdeyfa, qui, entre temps est devenu très proche de moi, était assis près du chauffeur, serrant fermement les poings. Je pouvais deviner qu'il se retenait pour pas aller exploser la tête de son frère pour m'avoir infliger une telle peine. Tandis que moi, je n'arrivais pas du tout a estomper mes larmes. J'ai beau essayer mais j'y arrives pas, tout ce que m'a dit Bilal aujourd'hui, je l'ai à travers ma gorge. Je me sens vaurienne, humiliée, irrespectée, déçue et surtout faible.

- C'est bon Ihsane s'il te plait, arrêtes de pleurer ! Je t'en prie ! Dit soudainement Houdeyfa sur un ton de compassion. Je supporte pas de te voir comme ça. S'il te plait, fais un effort ! Me tends t'il un mouchoir.

Je le saisis après quelques hésitations ensuite j'effacais mes larmes en expirant fortement.

- Tu veux me voir pleurer aussi ? Demande t'il aussitôt.
- Non. Repondis je simplement. Ça va aller !
- En plus je voulais pas te le dire mais tu es hyper alors vraiment hyper moche quand tu pleures et je suis sûr que c'est à cause de tes cils que tu n'arrêtes pas de pleurer, il y en a trop sur tes yeux et ça devient lourd a la fin. Je te l'avais dit mais comme à chaque fois tu ne m'écoutes pas ! Haussa t'il les épaules.

Sans le vouloir, je parti en fous rires.

- Qu'est-ce que t'es idiot toi alors ! Riais je.
- Mais je suis sérieux. Monsieur regardez tout cette tonne de cils sur ses pauvres yeux ! Allez regardez là et dites moi si elle en a pas. Dit il au chauffeur de taxi qui me jeta un rapide coup d'oeil avant de faire oui par la tête.
- Voilà ! Applaudit Houdeyfa. Enfin un homme honnête, demain matin saches le on ira à l'hôpital pour les diminuer et ce sera de gré ou de force. Dit il sur un ton ferme en levant la tête.
- T'es pas croyable !
- On te fera une piqûre antiiiiiiiiiiiiii-cilslourds ! Chanta t'il presque. Voilà c'est une piqûre inventé par mes soins pour soulager les yeux de leurs charges.

Une nouvelle fois je ne pu m'empêcher de rire.

- Waouw ! Dit Abdel en nous rejoignant dans la voiture. Qui est-ce qui a fait sourire cette très belle, cette gentille, cette adorable, cette magnifique et aimable dame ? Questionna t'il en même temps que le taxi demarra.
- Oh arrêtes d'abuser ! Souris je.
- Eh bien n'est-elle pas mignonne ma petite soeur lorsqu'elle a le sourire ?! Dis donc. Monta Abdel sur ses grands chevaux.
- Ohlolo ! Soupirais je agréablement.
- Eih bien Abdel pour répondre à ta question ce fut moi le magnifique homme qui a fait sourire cette magnifique dame ! Répond Houdeyfa.
- Et qu'est ce que je te dois pour ça ?
- Un dîner au restaurant vu que Monsieur se la joue gentleman.
- J'espère que ce sera pas cher ? Rétorque Abdel.
- C'est cher seulement si on commande mais si on commande pas à manger, c'est pas du tout cher en fait même c'est gratuit, la chaise, la table et même la feuille de menu. Je te promets Frère ! Répond t'il.

Abdel explosa de rire en même temps que moi. En fait c'est dans cette ambiance joviale que nous arrivons à la maison. Je dois avouer que quoi que je puisse avoir un mari égaré et insolent, j'avais quand même une belle famille vraiment très extraordinaire et ma belle mère, c'était ma préféré.

Maman Hafsa est une femme incroyable. Je l'aime d'un amour indefini, elle est tellement aimante et attentionnée à mon égard que j'en perds les mots. Je ne sais que faire pour lui rendre la monnaie de sa pièce.

- Eh oh ! M'appela Abdel.
- Oui. Excuse moi j'étais perdu dans mes pensées.
- Oui j'ai remarqué. On est arrivé. Me dit il avant d'ouvrir la portière et de sortir suivit de moi.

Une fois à la maison, nous trouvions ma belle mère assise dans le salon, habillé d'une jolie tunique et d'un voile assorti, entrain d'egrener son chapelet.
Des que ses yeux se posérent sur moi, elle déposa son chapelet sur la table basse et vint aussitôt vers moi.