|• Cheikh Bilal •|
________________En venant au tribunal, Dieu sait que je n'ai pas trouvé nécessaire de me retourner ou de verifier pour voir si il y a ma ''famille''. Cela ne m'importait pas le moindre du monde, cependant s'il y a avait quelqu'un que j'avais follement envie de voir c'était ma petite femme mais mon égo et ma fierté ne me permettait pas de la rechercher des yeux dans la salle alors j'ai joué la transparence et je fis comme si de rien était.
Sourire colgate, regard narquois, visage rayonnant, comportement insolant et insensible, voilà ce que j'affichais encore devant le juge et les avocats juste après le verdict.
Alors qu'au fond de moi j'avais compris que ces 10 ans annonçait certainement le divorce entre ma femme et moi. Comment je me sentais ? Je ne saurais accorder un mot au sentiment qui m'habite.- Mon bébé ! Entendis je la voix de ma femme de l'autre coin de la salle.
Mes yeux se posérent-elle immédiatement sur elle. J'écarquillais mes yeux en decouvrant la taille de son ventre.
- C'est pas possible ! Murmurais je sous le choc.
- Ihsane ! La releva aussitôt Houdeyfa pour la mettre sur la chaise. Qu'est-ce qui t'arrive ?
- J'ai mal ! S'appuya t'elle sur la chaise. Mon bébé ! Se mit t'elle à pleurer avant qu'elle ne finisse par s'évanouir.Inerte, incapable de réagir, mon cerveau avait du mal à faire passer ce message.
- Son quoi ? Son bébé elle a dit ? Elle est enceinte ? Me demandais je surpris. Non c'est une blague, ça peut pas être vrai. Passais je mes mains sur ma tête.
- Appele une ambulance ! Dit Abdel à Houdeyfa pendant qu'il se chargeait de lui faire ses premiers soins.
- Le verdict prend effet immédiatement ! Dit le juge.
Et aussitôt les gardes s'approchérent de moi pour m'amener dans le fourgon qui nous attendait juste devant le tribunal.
- Attendez ! Lâchez moi ! M'enervais je en me débattant. PUTAIN POURQUOI VOUS NE M'AVEZ RIEN DIT ? POURQUOI VOUS NE M'AVIEZ PAS DIT QU'ELLE EST ENCEINTE HEIN ? MA FEMME EST ENCEINTE ET VOUS NE M'AVEZ RIEN DIT ? JE VOUS JURE QUE VOUS ALLEZ ME LE PAYER ! Hurlais je dans toute la salle pendant que les gardes me tirérent de force vers la sortie. LÂCHEZ MOI BANDE DE SALAUP ! LÂCHEZ MOI QUE JE LEUR RÉGLE LEUR COMPTE !
Malheureusement ils étaient 4 à me maîtriser, je ne pouvais donc pas faire grand chose si ce n'était d'essayer de me débattre sans aucune finalité.
De force, ils me jettérent dans le fourgon et m'y enferma seul à clé. Incontrôlable, j'étais incapable de me calmer, j'hurlais de rage et ne cessais de donner des coups violents dans toute la voiture. Je saignais des mains mais qu'est ce que je n'en ai absolument rien à faire.- JE VAIS LES TUER ! JE VAIS LES TUER ! Criais je toujours de rage tout en sachant pertinnement que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même.
À court de route, la voiture se gara et on ouvrit la portière.
- Je suis désolé mon gars mais c'est notre dernier recourt. Dit celui qui tenait les clés.
Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, deux gardes me stabilisérent tandis qu'un autre m'infligea une seringue dans la peau et comme toujours je me débattais mais en vain. Deux minutes plus tard, la piqûre fit son effet et le sommeil me prit aussitôt lorsque que la dernière chose que j'avais entendu c'est la sirène de l'ambulance allant sûrement chercher ma femme.
Plus tard, je me reveillais dans une pièce fade, neutre dont la seule couleur était le blanc. Je devinais alors que j'étais à l'infirmerie de cette putain de prison. Ma main gauche était soigné et celle de droite était aussi soigné et entouré de pansement pour estomper le saignement.
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À Un Monde De Toi.
General FictionIl disait dans les règles de l'art ! Elle disait dans les règles d'Allah ! Mais que disait leur destin en commun ? ##Tous droits réservés.## ××_ATTENTION ŒUVRE EXCLUSIVEMENT PROTÉGÉE_××