Chapitre 20 :

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• Cheikh Bilal •|
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- Merci ! Dis je à Cheikh. Sachant qu'il nous a accordé plus de temps qu'il le fallait.
- Je te raméne en cellule ! M'ignore t'il.
- Allé arrêtons cette dispute, ça n'a aucun sens. J'ai beaucoup de choses à te raconter tu sais. Dis je.

Sans me répondre, il me passa les menottes et me dirigea vers la sortie afin de me ramener en cellule.

- Cheikh, c'est bon quand même. Qu'est-ce que tu veux ? Ça suffit, moi je veux plus me disputer. J'en ai marre. Vas-y c'est bon, j'ai beaucoup de choses à te raconter.
- ....

Il joua toujours à l'indifference.

- Putain c'est bon, allé je te présente mes excuses mec. Fais pas la tête dure aussi.
-....
- Je vais perdre mon calme et je vais te refaire le portrait, là tu seras obligé de me parler tu verras. Le poussais je avec mon épaule contre les grilles de ma cellule.

Mes codétenus étaient dans la cour, certainement il était l'heure de la sortie.

- Vraiment t'as abusé avec moi de ton insolence. J'ai pas du tout aimé ! Rétorque t'il après avoir esquissait un léger sourire.
- C'est bon je me suis excusé aussi.
- Dans la vie, ça arrive qu'on considére un inconnu en à peine quelques jours et que l'on soit attaché à celui-ci comme si c'était un membre de notre famille. C'est tout. Dieu sait que je n'ai aucune autre intention que d'être ami avec toi. Avoua t'il après m'avoir enlever les menottes.
- Je sais. Et que je l'accepte ou pas, faut avouer que tu comptes beaucoup pour.... Laisse tomber c'est pas important. En tout cas j'ai été un peu triste quand t'as décidé de plus me parler. Je te jure j'avais grave le seum quand tu me l'as dit.
- C'est pareille pour moi quand tu l'as accepté.
- Trop fiére pour dire le contraire. Haussais je les épaules.
- En tout cas, tu m'as manqué frérot. Me fit-il un câlin d'homme
- Moi aussi.
- Alors ce que j'ai vu tout à l'heure c'est réel ou pas ?
- Quoi ?
- Le bisou.
- Bah oui c'est réel, c'est ma femme, elle m'est licite non ?
- Et c'est toi qui me parle de licite ici ? En plus, je te sens un peu plus léger, soulagé. Tu as le sourire et tu as l'air apaisé, qu'est-ce qu'il y a ?
- Eh bien....
- Attends j'espère que tu as pas laissé ta femme c'est pour ça...
- Non non ! Mais écoute moi, c'est pas ça. Tu fais fausse route.
- Alors explique moi. Et pourquoi tu as les yeux rouges ? Tu as pleuré ?
- Cheikh, tu vas me laisser parler oui ?
- Mais fait vite alors.
- J'aurais été au milieu de mon monologue si tu m'avais pas coupé.

Il me fit signe qu'il m'écoutait donc et je lui racontais en résumé, ce que s'est passé.

- Waouw ! Je t'avais que ta femme, c'est quelqu'un. Elle est magnifique Ma Sha Allah, tu as beaucoup de chance. Je suis très heureux pour toi mec, tu n'imagines même pas. Souria t'il comme s'il s'agissait de lui.

Touché par tant de sincérité de sa part, je souris aussi à mon tour.

- Cependant c'est les 10 ans que je vais lui faire attendre qui me tourmente.
- Oh ne t'inquiète pas trop pour ça, laisse tout entre les mains de Dieu. Il fera ce qui est meilleur pour vous deux. Armez vous de patience et ça ira. Qu'Allah allége ta peine mon frère !
- Je suis pas très convaincu que Dieu fasse ça pour une personne comme moi mais bon...je vais essayer de pas trop y penser. Ihsane dit que peut être derrière tout ceci se cache un bienfait que l'on ne peut encore dicerner.
- Elle a totalement raison.
- J'espère qu'elle sera pas déçu donc ce serait bien de pas trop rêver. Bref en gros, je sais que j'ai la meilleure des femmes.
- N'importe quoi, faut pas exagérer aussi mec. Comment ça ta femme c'est la meilleure de toutes ? Attends un peu de rencontrer la mienne, tu verras que tu changeras aussitôt d'avis.
- C'est ça ouais ! Levais je les yeux au ciel. Personne n'arrive la mienne à la cheville. C'est pas donner à tout le monde de supporter Bilal quand même ! Rends toi à l'évidence, il faut une femme, une vraie pour me cautionner.
- Je vais pas débattre sur ce dont j'ai complètement raison frére. Souria t'il faussement.
- Cependant j'ai un sale caractère et cela ne peut pas disparaître du jour au lendemain, j'ai tout à améliorer en fait. Riais je. Rien ne va chez moi. J'aurais besoin de quelque conseil de ta part, bon certes je serais pas une autre personne du tic au tac mais au moins avoir quelques bases et procéder doucement. Tu peux m'y aider ?
- Avec plaisir ! Je vais dabord te raconter les 10 conseils en or qu'un généreux homme donna à son fils le jour de son mariage :
Cher fils, lui dit-il, ta maison ne connaîtra le bonheur que si tu appliques ces 10 caractéristiques envers ta femme, donc souviens-toi en et fais preuve d’enthousiasme à les appliquer.
1_ Les femmes aiment l’attention et elles aiment qu’on leur dise clairement qu’on les aime. Donc, ne sois pas avare pour exprimer ton amour à ta femme.
2_ Si tu te limites dans l’expression de ton amour, tu créeras alors une barrière de dureté entre toi et elle, ce qui entraînera une diminution de l’affection.
3_ Les femmes détestent l’homme strict, trop prudent, mais elles se servent de celui qui est trop gentil et vulnérable. Il faut donc utiliser chaque qualité de manière appropriée. Ce sera plus attrayant pour l’amour et cela t’apportera la tranquillité d’esprit.
4_ Les femmes aiment de leurs maris ce que leurs maris aiment d’elles, à savoir les mots aimables, les bons regards, les vêtements propres et une odeur agréable. Par. conséquent, reste toujours dans cet état.
5_ En effet, la maison est sous la souveraineté de la femme. Tant qu’elle y reste, elle sent qu’elle est assise sur son trône, et qu’elle est la chef de la maison. N’essaye pas de détruire ce royaume qui est le sien et n’essaye jamais de la détrôner, c’est comme si tu essayais de lui retirer sa souveraineté. Un roi montre davantage de colère contre celui qui essaie de le dépouiller de son autorité, même s’il déclare montrer autre chose.
6_ Une femme veut aimer son mari, mais en même temps, elle ne veut pas perdre sa famille. Donc, ne mets pas sa famille et toi-même à la même balance, car elle devrait alors faire un choix. Et même si elle te choisissait par rapport à sa famille, elle resterait dans l’anxiété, et cela pourrait se transformer en haine envers toi dans ta vie quotidienne.
7_ Certes, la femme a été créée à partir d’un côté courbe, ce qui est le secret de sa beauté, et le secret de l’attraction que tu ressens vers elle. Et cela n’est pas un défaut en elle, car « la beauté des sourcils est due à leur courbure ». Donc, si elle se trompe, ne lui fais pas de reproches sans faire preuve de douceur en essayant de la redresser; sinon tu risques tout bonnement de la briser, et sa cassure est son divorce. Dans le même temps, ne la laisse pas avec cette erreur, sinon sa courbure augmentera et elle deviendra arrogante de par son ego. Par la suite, elle ne s’adoucira plus jamais pour toi et elle ne t’ écoutera plus, alors reste entre les deux.
8_ Il est dans la nature des femmes d’être ingrates envers leurs maris et de refuser des faveurs. Si tu devais être gentil avec elle pendant toute sa vie, mais que tu la contrariais une fois, elle dirait : « Je n’ai jamais vu aucun bien de toi ». Cette attitude qu’elle a ne doit pas de te faire fuir ou se transformer en aversion à son égard. Si tu n’aimes pas cette caractéristique, tu seras heureux avec d’autres bonnes habitudes qu’elle possède, donc fais preuve d’équilibre.
9_ Certes, il y a des moments une femme est physiquement faible et spirituellement fatiguée. C’est pourquoi Allah l’a soulagée de certaines de ses adorations obligatoires pendant cette période; Allâh l’a totalement excusée de prier, et lui a reporté les jours de jeûne vers une date ultérieure, jusqu’à ce qu’elle retrouve sa santé et redevienne normale dans son tempérament. Ainsi, au cours de ces jours, traite-la d’une manière divine. Tout comme Allâh l’a soulagée des tâches, tu dois également réduire tes exigences et tes consignes durant ces jours.
10_ Le dernier, mais non le moindre, sache qu’une femme est comme une captive avec toi. Par conséquent, sois clément avec elle.

À Un Monde De Toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant