5ans plus tard :
Ah que ne s'était-il pas passer en ces 5 années ?
L'immeuble de Cheikh et Bilal a été construit et mis à disposition. La dette de la banque a été totalement remboursé pendant au moins 2 ans ferme avant que les propriétaires puisse enfin bénificé de leurs projets.
Il leur a fallut beaucoup de patience !
Soit pour un immeuble de 5 étages, Cheikh et Bilal recevait respectivement 2,5millions par mois.
Bilal s'est alors vu devenir plus riche que ses fréres et recevait plus d'argent que le salaire réuni de Houdeyfa et Abdel.
Certes, c'était pas de la concurrence pour lui mais juste ''une chance'' alors il faisait fi du reste ! Peu lui importait !De son premier salaire, il a offert un billet à la mecque pour sa mére. Sa chere et tendre maman a pleuré de joie et a fait beaucoup de douas pour son fils.
Pour mére Hafsa, si son paradis reposait sur ses mains alors personne ne devancerait Bilal au paradis. Elle était satisfaite et trés fiere de son fils. Pas pour des raisons matériels, non, mais pour le plaisir et le bien être qu'il cherchait toujours a suscité dans le coeur de sa mére.
Puis de toute façon, Maman Hafsa ne pleurait plus de rien car mis à part Bilal, Houdeyfa et Abdel aussi faisait le poids. On aurait dit qu'aprés des vingtaines d'années de souffrance, Dieu lui faisait part d'une récompense.
La seule chose qui la chagrinait toujours c'est d'avoir perdu son mari trés tôt et qu'il n'ait pas eu le temps de voir la reussite de leurs fils. Mais en guise de compensation, mére Hafsa faisait beaucoup d'aumone et d'invocations en faveur de son mari; elle ne cessait pas aussi de rappeler à ses fils qu'elle préferait qu'ils fassent des douas et des aumones pour leur pére que de recevoir tout un montagne de diamant ou d'amour.
La mort n'arrête pas l'amour de surcroit l'amour en Allah et mére Hafsa en était vraiment la preuve.
Elle a vécu avec son mari jusqu'à ce que la mort les sépare maintenant elle attendait juste que ''le paradis les unisse éternellement.'' ! Ma sha Allah !Devenu maintenant un as du business, Bilal a ouvert une boutique de supermaché où il n'a recruté que les SDF pour leur donner une chance de croquer la vie à pleine dents. Dans ses critéres, il ne choisit pas ses employés en faveur de leurs diplômes ! Il avait une certaine preference pour les gens pauvres puis il leur mettait en rapport avec une autre personne pour leur apprendre comment faire avec leur poste.
Au fond de lui, il se sentait toujours mal par rapport aux mauvaises choses qu'il a fait dans la vie surtout ses aggressions donc il se sentait un peu redevable d'aider les gens. Peut être que cela fera alleger le poids de ses péchés, qui sait ? Allahou ahleem !
En tout cas, il esperait juste que parmi ses gens figurait une personne qu'il a autrefois aggréssé ou violentait et qu'aujourd'hui, il a aidé ou protégé. C'est tout ce qu'il esperait. Juste une personne, pas plus !
Il voulait avoir de l'argent certes mais ce n'était pas pour faire le beau ni l'arrogant, tout ce qu'il en voulait c'est de faire plaisir à sa famille et d'aider les autres.
Même quelques fois, il s'oubliait ! D'ailleurs plusieurs fois, il s'est oublié pour aider ou faire plaisir. Un jour, il avait la ferme intention de s'acheter le dernier Iphone mais il se ravisa au dernier moment. Comment pouvait-il depenser l'equivalent d'un million alors que des peres de familles sont à la recherche d'un dépense quotidien ? Au bout d'un moment, il a ignoré cette voix mais une fois à la boutique, il vit un homme handicapé assis par terre entrain de quémander et donc, il se priva de ce plaisir pour offrir une grande somme à cet homme qui avait l'âge d'être son pére.
Il était ''riche'' oui mais il l'était beaucoup plus du coeur !Ibn Omar rapporte qu'un homme est venu trouver le Messager d'Allah et lui dit : « O Messager d'Allah ! Quels sont les personnes ainsi que les actions qu'Allah aime le plus ? ». Le Messager d'Allah dit : « les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui sont les plus utiles aux autres et les actions les plus aimées par Allah sont celles qui participent à donner de la joie à un musulman, soit en le soulageant d'une détresse, en remboursant une dette à sa place ou en soulageant sa faim. En fait, si je marche avec un frère pour quelque affaire qu'il a, cela m'est plus souhaitable que de faire une retraite spirituelle dans cette mosquée (celle de Médine). »
VOUS LISEZ
À Un Monde De Toi.
General FictionIl disait dans les règles de l'art ! Elle disait dans les règles d'Allah ! Mais que disait leur destin en commun ? ##Tous droits réservés.## ××_ATTENTION ŒUVRE EXCLUSIVEMENT PROTÉGÉE_××