• Oumm Ihsane •|
___________________Remarquant que j'étais un peu sur les nerfs, elle cligna des yeux avant de me demander :
-Qu'est-ce qu'il y a ma chérie ?
- Rien maman ! Cava. Dis je sans vraiment le penser.
- Je sais que c'est dur, que t'as aucun soutien par rapport à ta relation avec mon fils. Seulement saches que si nous agissons ainsi avec toi, c'est parce que tout d'abord on tient beaucoup à toi mais ensuite on s'en veut de te voir comme ça.
- Maman, Bilal est mon mari et quand j'ai accepté ce mariage, je savais très bien à quoi m'attendre. Et puis un mariage c'est pour le meilleur et pour le pire non ?Elle fit oui de la tête.
- Alors je resterais parce qu'ici est ma place. Et je ferais toujours tout pour l'aider, tant que j'aurais encore cet espoir au fond de moi et ce taux d'amour infini envers lui, j'y croirais in sha Allah. Maintenant je remets tout entre les mains de Dieu, tout ce qu'il choisira pour nous, je l'accepterais. Répondis je avec conviction.
- Ma Sha Allah ! Je ne sais que dire. En tout cas, Allah lui a fait don d'une épouse magnifique.
- Merci. Souris je. Maintenant, je te caches pas que j'aurais quelques fois besoin de ton soutien.
- Oui bien-sûr puce ! Désolée d'en avoir manqué à ton égard ! Me fait-elle un câlin.
- C'est pas grave, je te comprends.Un silence pas du gênant s'installa dans le salon. Je pensais à combien je me devais d'être forte et courageuse pour surmonter cette épreuve....
Comment dois-je être avec mon mari ? Comment dois-je procéder ? Quel comportement privilégié ? Je sais pas. Comment l'aider dans la religion ? Quel programme étaler ?Et comme si cette dernière lisait mes pensées, elle me dit:
- Tu sais Ihsane, je dois t'avouer que je t'admires. La façon dont tu es si devouée envers ton mari, m'intrigue et franchement Bilal n'aurait pas pu avoir plus de chance. Et d'ailleurs : c'est ça être une femme : croire à son mari quand tout le monde désespère, l'élever quand tout le monde le rabaisse, être là pour lui quand tout le monde lui tourne le dos et on reconnaît surtout une vraie femme dans sa capacité à accepter en lui ce qu'aucune autre personne n'aurait accepter.
J'hochais la tête pour lui montrer que je l'écoutais attentivement.
Elle allait continuer lorsque mon téléphone se mit à sonner : c'était ma mère.Je lui montrais mon téléphone en lui demandant si je peux aller répondre. Elle me fit signe que bien-sûr !
- As Salamou Aleykoum ma maman d'amour, qu'est ce que tu me manques ! Depuis tout ce temps, je t'appelle pour prendre de vos nouvelles mais en vain.
- Ne me dit pas "As Salamou Alentours" j'ai dit. Ihsane pourquoi tu n'as pas de vergogne ? Pourquoi tu ne cherches qu'à m'humilier ? S'attaque t'elle directement à moi.
- J'ai fait quoi maman ?
- Ihsane depuis que tu es partie, même pas tu m'envoie un ''1000f'' ni à moi ni à ton père. Tu vois pas comment tes cousines prennent soin de leurs mères et moi la pauvre, je suis là à les regarder comme une idiote.
- Maman ça fait plus d'un mois qu'on s'est pas entendu et c'est la première chose que tu as à me dire ? Demandais je vexée.
- Ce n'est pas la première chose, c'est la seule chose !
- Maman je viens d'avoir mon bac et....
- Fermes là, toujours la même chanson. Ton mari en prison et toi, dépourvu de toute l'éducation que tu as reçue. Vous n'êtes que deux idiots voilà tout. Vous êtes fait l'un pour l'autre !
- Est-ce que tu t'entends parler ? Tu me prends la tête pour de l'argent alors que je suis pertinemment sûr que tu n'en as pas grand besoin, ce qui t'intéresse c'est juste ''le voyez-moi'', pour que tout le monde saches que toi aussi ta fille peut faire ci, peut faire ça. Mais tu sais quoi maman, je ne fais la course avec personne et mon destin ne m'appartient pas, c'est pas moi qui choisit ce que je veux ou pas. Donc je suis désolée mais apparemment tu devras attendre encore quelques temps in sha Allah, en attendant, essaie de prier pour moi au lieu de me pousser face au mur.
- Parfait, tu m'appelleras dans ''quelques temps" alors mais d'ici là ne me fatigue pas avec des appels incessants à ne rien dire. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
- Je....
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À Un Monde De Toi.
General FictionIl disait dans les règles de l'art ! Elle disait dans les règles d'Allah ! Mais que disait leur destin en commun ? ##Tous droits réservés.## ××_ATTENTION ŒUVRE EXCLUSIVEMENT PROTÉGÉE_××