Partie 5 : « Fuis-moi, je te suit ! »
« Mon côté face ténébreux. Un côté sage qui semble n'être une mascarade fragile, parce que, comme Anakin, j'ai la colère facile je suis pire que ce qu'ils imaginent, parfois la violence me fascine. Bipolaire, mon profil, mon passé rend mon présent d'argile […] anti-injustice, j'ai essayée de résister, j'ai eu beau semer de la paix, je n'ai récolté que des procès ; donner tout ce que j'pouvais : de la sueur, du sang et des larmes, j'y ai laissé des années, des amis isolés, désarmés... »
L'ambiance des centres commerciaux est très particulière. Il y a beaucoup de monde, ils sont soit là pour acheter quelque chose, soit simplement « tuer le temps ». Souvent, c'est les même tête qu'on croisent, les mêmes hommes qui sifflent des femmes, les mêmes hommes qui cherchent à avoir le numéro des passantes. La parfaite routine des galériens. Sakeena est différente de moi, dès qu'elle voit un magasin qu'il soit de nourriture ou autre, elle se sent obligé de rentrer dedans « un instant pour jeter un coup d'œil » d'après elle. Un instant qui devient des heures, surtout qu'elle ne se décide pas rapidement sur ce qu'elle souhaite prendre.
On rentre dans plusieurs magasins, à chaque fois elle me dis « prends ça. » ; « non ça. » ; « on va dans un autre magasin peut-être tu trouvera le bijoux » ; « regarde cette robe est magnifique, tu devrais la prendre. » ; « non celle-là. » ; « si c'était pas moi qui me marier j'aurais pris ça. ». En gros, elle aurait tout pris. On a fait sûrement des dizaines de magasin, mais rien ressemblait aux bijoux qu'elle me voyait portée.
- C'est le dernier magasin Sakeena, le dernier si on trouve rien, je met une robe que j'ai à la maison... je suis épuisée.
- Sakeena : D'accord, mais cette fois tu essayes comme ça on sera sûr.
- Ya Rabbi...
Elle a pris trois robes et me les as donnés. Je me suis dirigé vers les cabines d'essayage et me suis mis a essayé. Toute les minutes, elle me disait « c'est bon ? Je peux voir ? ». J'enfilais la troisième et dernière robe, et cette fois c'était la robe de princesse qu'elle voulait que je porte. La robe était manche longue, sobre, ample, discrète et à un prix abordable. C'était la fin du supplice, je me sentais libéré. Après avoir payé, on est partie s'asseoir boire.
La rentrée des classes est pour très bientôt. Quelques jours plus tôt j'avais appris que je ne reprenais pas mon travaille dans le collège. Ça m'a un peu troublé par le simple fait que ça va être compliqué de payer le club de Hafid et le reste des besoins de la maison. Je n'en ai tenu au courant personne à la maison, pour ne pas les inquiété.
- Sakeena : Ça me stresse depuis tout à l'heure je sens un regard sur nous.
- Toi aussi ?
- Sakeena : Oui. Ça doit être lui là-bas.
- Où ?
- Sakeena : Derrière toi. Retournes-toi mais fais comme si de rien était.
Mon cerveau a fait un tour sur lui même, mon système nerveux a faillit explosé. Le temps que mes neurones capte ce qui se passe j'ai avalé ma salive. C'était encore l'homme du restaurant. Je commence à croire que ce n'est pas le restaurant qu'il veut cambriolé. Je respire un bon coup, et propose à Sakeena qu'elle appel son père pour qu'il vienne nous chercher. C'est ce qu'elle fit sur le champs.
- Sakeena : Il vient pas de ta cité lui ?
- Je sais pas, je l'ai jamais vu là-bas, mais je le vois souvent au resto. Il me fait peur.
- Sakeena : Pourquoi ?
- Je le vois partout.
- Sakeena : T'est sérieuse ?