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Partie 22 : « Plusieurs facette, mais un seul et vrai visage. »

Hâyat était devenue complètement hystérique. Lui, essayait de la contrôler, de lui expliquer qu'elle se trompe mais tout son corps respire la jalousie. Le fait que son mari, celui qu'elle aime soit, ou même pense à une autre femme la dégoûte. Elle a toujours eu confiance en cet homme malgré qu'il face des choses contraire à sa noblereligion, et aujourd'hui sa confiance a était mise à rude épreuve. Hâlim, la regardait sans répondre, il n'arrivait pas à croire que la femme qu'il aime l'ai vu dans cet endroit. Sa faiblesse reste cette femme qui fait battre son cœur, et la voir dans cet situation à cause de lui confirme ses doutes. Peu à peu la colère émane de lui ; des mauvaises onde parcourent leur chambre. Il lâche les mains de sa belle, pour prendre la lampe qui se trouvait sur la table de chevet, et la lance sur le mur, tandis que sa femme continuait à vociférer des paroles qu'elle n'a jamais dîtes de sa vie. 

Elle avait oublier les principes, les valeurs, les bonne paroles que ses parents lui ont inculqués, et même les mots que sa mère lui a dit à propos de l'importance du mari dans l'islam. Elle l'aimait tellement, que la simple vision de son bien aimé avec une autre, la rends folle. Oui, folle, elle est devenue ! Son amour pour lui peut gravir des montagnes, un amour qui ressemblerait aux plus beau récits d'amant comme Roméo et Juliette ou Leila et Majnoun. L'amour que ressent cette femme pour cet homme est trop puissant, et devient peu à peu destructeur. 

Il sort de la pièce, et se réfugie dans la terrasse. Cet endroit est son nid, c'est là où il se rends quand tout va mal, comme quand tout va bien. C'est le premier endroit qu'il a montré à Hâyat de sa maison. Son foyer, il s'est battu pour l'avoir, il en a bavé pour avoir ce lieu. À la sueur de son front, et avec de l'argent ramassé légalement pendant deux longues années, il s'est accroché pour acheter cette maison. Malgré ces aires d'homme froid, dur, il a jamais oublié ce que lui a pris son père sur le fait qu'être un homme n'est pas de casser des têtes, ou de tuer, mais de savoir construire un avenir sur des briques solide. Avec ce précieux conseille, il s'est battu nuit et jour, pour réussir à obtenir ce qu'il désire. Cela lui a prouvé que tout est possible sans passer par le chemin de l'illicite. 

Mais, pour l'amour de l'adrénaline, du danger, et non pour l'argent, il n'arrive pas à s'arrêter. Dans son « boulot » qui sert de vendre et de faire des plans de vol, c'est le cerveau comme dirait certains de ces collègues. Le cerveau de la bande, est Néant. Petit, un ancien de son quartier lui a proposé de faire le guetteur, au début il était réticent. Au fur et à mesure, voyant sa mère malade il décida de se lancer pour arrêter juste après, sans savoir que tout ça deviendra l'objet de sa destruction et celui de son foyer. Très tôt son penchant pour l'agressivité, les mauvaises manière à l'école, la dureté dans ces paroles, et le vide dans son cœur on lui a donné le surnom de « Néant ». Tout le quartier le connais pour le simple fait, qu'il a commencé à dix ans par un vol avec son équipe pour finir par devenir guetteur après s'être fait tabasser. Sa mère était guérit donc plus besoin d'argent mais le simple fait de faire des choses dangereux le passionné. 

Il a finit par devenir un petit brigand des cités en volant des cartes bancaires, ensuite un braquage et finit par devenir le cerveau pour tout les opérations braquage. Très intelligent il était, son intelligence lui coûtait beaucoup ! 

Lyna sa jeune sœur, la seconde était sa princesse, deux ans d'écart les sépare. Malgré sa dureté sa sœur, il aimait comme un fou. Pour elle c'était celle à ne pas toucher, mais le destin en a décider autrement. Hâlim avait un ami se prénommant Samir, un homme qu'il admirait par son franc parlé, par son penchant pour l'agressivité aussi. Ils étaient complémentaire ces deux là ! Néant qui était très souvent seul, depuis sa tendre enfance, s'est alliés à lui à ces dix-huit ans. Leur alliance n'était pas anodin, pour lui sa représenter le début d'une très belle et longue amitié. 

Samir c'est le genre homme aux multiple conquête, au multiple soirée avec toujours différente femme dans son lit. Parfois il emmenait Hâlim dans ses escapades nocturnes, mais jamais Hâlim ne s'est intéressés à la gente féminine, pour lui c'était des femmes fragile, qui ne pense qu'a l'argent. Pour cet homme toute les femmes voulaient simplement la carte bancaire de leur conquête. Une seule fois, il a touché une femme sous l'effet de substance illicite, mais le lendemain, il est partie s'excuser mais cette même femme n'en avait rien à faire de ses excuse et voulait être avec lui ; il n'avait jamais su son prénom, ni d'où elle venait, mais la seule chose qu'il savait c'était qu'elle n'en valait pas la peine et qu'il regrettait son geste inconscient. 

Les jours, les mois, une année passa. Samir s'est très vite rapproché de Lyna, la sœur de son meilleur ami. C'est un amour qui l'a fait changé littéralement. Lyna a réussi à attendrir un dragueur hors pair, un homme qui n'a pas de pitié pour les femmes qu'il croisait. Samir faisait tombé les femmes comme des feuilles à ces pied, mais Lyna était différente, c'était la sœur de son ami fidèle mais aussi une femme difficile à atteindre. Une amitié commença à naître entre les deux, et un amour aussi finalement. Le jour, où il devait en parler à son ami tout ne s'est passé comme prévu. Pour Hâlim, son meilleur ami l'avait trahi en séduisant son innocente sœur, pour lui Samir ne méritait pas une telle princesse car pour Hâlim un homme de la rue reste un homme de la rue et ne change jamais. Aujourd'hui il a la preuve qu'il s'est bel et bien trompé ! 

Une bagarre éclata entre les deux amis. Samir étant très obstiné et têtu donc finalement il est partie demander la main au père qui accepta. Hâlim, n'a jamais plus adressé un mot à sa sœur qui a tenté maintes et maintes fois de lui parler ; comme certains frère taré l'aurait fait, il aurait pu la mettre dans le coma ou lui casser des côtes mais il n'était pas comme ça. Touché une femme lui était impossible surtout si c'est sa sœur de sang. Après son mariage religieux, Lyna a tenté de raisonner son frère pour qu'il comprenne qu'elle aime mais aucun son n'est sortie de la bouche de celui-ci. Elle déposa un léger baiser sur sa joue et lui dit qu'elle l'aimait malgré tout, mais elle allait quitter la ville pour pas qu'elle souffre de l'absence de son frère. En la voyant partir, il lâcha une larme qui tomba lentement jusqu'à claqué sur le sol de sa chambre, il donna un gros coup au mur et essuya cette larme. Il avait peur pour elle, et espérer la revoir un jour. Il partit rejoindre la salle de boxe du quartier pour évacuer sa rage. 

Depuis il n'a pas cherché à renouer contact avec sa sœur, qui lui manquait éperdument, mais sa fierté est plus fort que les sentiments. 

En bas, dans le salon l'ambiance était dur. Hâyat crié à n'en plus pouvoir, elle se sentait trahi, et surtout sale. Elle lançait tout au mur ou au sol, hystérique elle était devenu ! Hâlim décide finalement de descendre plus énervé que jamais. 

- Hâlim : T'as pas fini ?

Cria-t-il. Le son de sa voix résonna dans le salon ; mais rien arrêter sa belle. Il la porta et la mis sur son épaule. Elle se débattait telle une folle, son voile se froissait, ses yeux étaient rougeâtre à cause des larmes. Les voisins devaient l'entendre crier, mais Hâlim n'en avait rien à faire, il était déterminer. Il la fit rentrée dans la voiture mais elle descendit. Il la refit rentré et s'en alla côté conducteur en courant pour aller immédiatement refermer. 

- Hâlim : Tu veux savoir c'est qui ?

Il démarra directement après, ces mains étaient crispé sur le volant, il tapait dessus à chaque fois qu'il y avait un feu. Elle, elle sanglotait doucement. Son cœur lui faisait mal, et elle n'avait qu'une envie c'était de sauter pour se retrouver à l'extérieur de la voiture. Ils arrivèrent tout les deux au centre commercial. Il descendit et partir ouvrir l'autre portière, puis la prends violemment par le bras pour l'emmener à l'intérieur. 

À voir les yeux de cette belle femme qu'était Hâyat, on aurait dit qu'elle se faisait battre par son mari. Les passants, les regarder sans adresser un mot. Ils arrivèrent à la bijouterie. Hâlim lui lâcha le bras en la poussant. Il fouilla dans sa poche et lui lança un collier avec un pendentif en argent où se trouvait une minuscule lettre « H » avec un diamant au milieu. 

- Hâlim : Elle, c'est une vendeuse, c'est la vendeuse t'entends ? La vendeuse ! Je suis pas un fils de pute Hâyat, je le suis pas !

Elle regarda le collier surprise. Et peu à peu, elle regrettait son comportement gamin. C'était un scandale dans le centre commercial. Hâlim finit par rebrousser chemin, et la laisse là, complètement perdu dans ces pensées. La honte d'avoir dit et d'avoir fait ce genre de chose la tirailler. Elle essuie ces larmes à l'aide de ses deux mains et ramasse le collier, puis fixe la vendeuse qui aidait un client. Hâyat serra le collier dans son poing, et pris le chemin de la sortie en courant. Elle le cherchait, elle cherchait l'homme qu'elle aime pour s'excuser mais il n'était pas là. La voiture s'était volatiliser tout comme son mari. 

Elle décida de prendre le bus, la boule au ventre et rentra chez elle. Devant la maison, la peur d'affronter son mari se faisait sentir, mais la détermination aussi. Elle aperçoit la voiture de son chère et tendre. Son cœur meurtrie devint triste ! Elle voyait le désordre qu'elle avait fait dans sa maison, et s'est rendu compte que la jalousie mène à des choses improbable. Elle a pris aussi conscience de l'ampleur de cette amour. 

_________

Je regrettai mon comportement. Auparavant, je n'aurais jamais agit ainsi. Tout ce qu'on m'a inculqué je le ai perdu en une fraction de seconde. « C'était une simple vendeuse Hâyat ! » pensai-je. Je rentre dans la maison, plus perdu que jamais ! Je me dirige vers la chambre, il y était les mains sur le visage. Dès qu'il m'entendit arriver, il se leva :

- Hâlim..

- Hâlim : Me parle pas, la vie de moi me parle pas, j'ai pas envie de t'en coller une.

- Je sais que tu ne me toucheras pas..

- Hâlim : Tu sais ça, mais tu pense que je peux te tromper, tu m'en crois vraiment capable ?

-...

- Hâlim : Réponds, c'est ce que tu croyais ? Que je suis un gros salaud, un menteur, un connard, un profiteur ?

- Non..

- Hâlim : Pourquoi alors ? Pourquoi alors ? Pourquoi Hâyat ?

Demanda-t-il en donnant un coup au mur. 

- C'était...sur le coup de la peur..de..

Marmonnai-je. Tandis que lui faisait les cents pas, jusqu'à se trouver devant le miroir qui se trouvait près de l'armoire. 

- Hâlim : De quoi ? La peur de quoi ? Je t'es jamais menti ! Pourquoi je le ferais maintenant ?

-...

- Hâlim : Bordel !

Cria-t-il en donnant un gros coup dans le miroir, qui éclata en morceau, et s'entacha de son sang. J'ai couru vers lui. Sa violence, touche sa personne. J'attrape sa main à une vitesse, mais il me dégagea et alla devant la porte. J'avais envie de pleurer encore une fois.. 

- Hâlim : Continue de faire ta valise, et en sortant jette ça dans la poubelle !

S'exclama-t-il en me jetant deux billets par terre. Il sortit en claquant la porte. J'ai sursauté, et je suis partie voir se que contenait ces deux papiers. Je l'ai ramassé, et suit partie m'asseoir sur le lit. Contre mon gré, je me suis effondré en lisant ces foutu billets : c'était deux billet d'avion en direction de l'Algérie, son pays. Ce n'était pas des paroles en l'air, et c'est ce qui me fit le plus de mal. Il voulait quitter quelques jours La France pour se trouver dans autre pays où il pourrait retrouver ces repères. Conne que je suis, j'ai tout gâché. Je ne savais que faire, à part pleurer. 

Deux heures a dû passer avant que je ne me remet. Tout le temps où je pleurais, je réfléchissais à ce que j'allais faire pour m'excuser. Après ce moment de drame et de réflexion, j'ai rangé ma valise où elle était, et j'ai rangé la chambre. Puis, je suis partie dans le salon, pour tout ranger. Pendant, au moins une heure, j'enlevais les bouts de verre, et nettoyer tout ce qui traîner, en sentant l'odeur de la cigarette qui provenait de la terrasse. Mon ménage m'a servit aussi de leçon ; ne plus jamais lancé des choses quand on est énervé ça finit très mal. 

La nuit commençais à tomber. Je savais qu'il ne s'était pas calmer, donc j'ai décidée d'attendre en faisant la cuisine : un plat qu'il aime particulièrement. Après la dernière prière de la journée, j'ai constatée qu'il n'avait pas bougé de la terrasse. Donc, j'ai décidé d'y aller, avec la peur me tiraillant. Il était assis sur le balcon, dos à moi, il regardait la lune. 

- Hâlim ?

-...

- Hâlim ?

-...

- Écoutes-moi.

- Hâlim : Tu veux quoi ? Tu t'es pas encore barré, t'attends quoi ? -en se retournant, toujours assis sur le balcon, mais à présent face à moi-

- Je...j'avais..

- Hâlim : T'attends quoi pour te barrer ? J'ai pas besoin de toi, et tu me la prouvais aujourd'hui !

- T'as pas le droit de dire ça.

- Hâlim : Et toi t'as le droit de douter de moi ?

-...

- Hâlim : Casse-toi !

- Non.

- Hâlim : Tu veux que je te fasse partir de force ? Je le savais que... vous êtes toute pareille, toute !

- Arrêtes.. ce que tu dis c'est blessant.

- Hâlim : Et toi ce que tu m'as dis c'était touchant c'est ça ? T'as douté Hâyat, je t'ai dis des trucs que j'ai jamais dis à personne et t'as douté.

- J'étais jalouse..

- Hâlim : Jalouse ou pas, barre toi !

- T'es toujours mon mari, j'irai nulle part !

- Hâlim : Si je le suis plus, tu partiras alors ?

- Par Allah, tu divorces de moi, Hâlim je.. je vais perdre une partie de moi.

- Hâlim : Mari toi avec l'autre imbécile, vous formerez un couple heureux !

J'étais désespéré, il n'exprimait aucun sentiment, ni expression sur son visage. Le fait qu'il me parle de divorce m'entailler le cœur. J'avais l'impression qu'on m'enlever quelque chose en moi, c'est terrible ! Il descends du balcon pour partir. Mais je lui attrape le bras, qu'il enlève sauvagement. Il allait descendre, mais comme une folle, j'ai couru après lui et l'ai étreint dans le dos. J'avais mes mains sur son torse, et ma tête sur son dos.. et comme toujours je pleurais. Il enlève mes mains et se tourne vers moi, je perds pas le temps pour le reprendre dans mes bras. 

- Je dors pas..-en reniflant- et je mange pas, tant que tu me pardonnera pas Hâlim..

- Hâlim :...

- T'es mon mari et je t'aime...imagine toi juste à ma place, si tu me vois avec un homme, tu réagirais comment ?

J'attendis un instant, avant qu'il ne se détache de moi et me regarde dans les yeux. Il posa sa main hésitante sur ma tête. 

- Hâlim : Même inconsciemment je te fais du mal Hâyat, tu le mérite pas.

- J'ai mal interprété Hâlim, je suis désolé.

- Hâlim : Je veux pas, qu'à cause de moi tu sois pas bien.

- Loin de toi, tu me ferais encore plus mal.

Il enlève sa main de ma tête puis caresse tendrement ma joue. Des frissons viennent s'emparait de tout mon corps, comme à chacun de ces gestes tendre. Je remarque que sa main était toujours en sang. J'enlève donc mon voile et le déchire pour l'enrouler sur sa main. 

- Hâlim : Bordel, j'avais oublié -en mettant sa main sur sa nuque-

- La violence te fais du mal.

- Hâlim : Tu veux que je te dise un truc ?

- Quoi ?

- Hâlim : T'es moche quand t'es énervé.

- Je sais.

- Hâlim : Une fille douce comme toi devrais pas se ze3ef (*mettre en colère) comme ça.

- Je me suis pas retenu..

- Hâlim : Si t'avais mis un seul pied dehors avec tes bagages je t'aurais tué à la seconde même.

Dit-il en souriant.

- Sympa.

- Hâlim : Viens-là.

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Leur amour était plus fort que n'importe qu'elle dispute. Hâlim aimait Hâyat comme un fou, il aurait tué pour elle, même pour finir sa vie en prison. Il se rends finalement compte que l'amour est quelque chose avec un bon côté. Il a toujours vu l'amour comme un ouragan qui vient tout dévasté, mais quelques temps plus tard, il s'en va en aillant fait beaucoup de dégât. Cette image, il l'a chassé de son esprit depuis qu'il aime la vie. 

Sa main caressa les beau cheveux métisse de sa belle. Elle, sentait son parfum qui l'enivrer à chaque fois qu'elle titillait son nez. Leur corps frissonnait à chaque contact, et lui perdait toujours ces moyens. Il n'avait pas l'habitude de dire ce qu'il ressent, mais avec elle tout était différent. Son cœur, sa langue et ses gestes lui prouvent qu'il aime réellement sa femme. Avec elle, il oublie qu'il a perdu son identité, et qu'il a une double vie ; surtout les muscles de sa langue émet des sons qu'il aurait aimé gardé en lui, mais sa douce lui fait perdre la tête :

Hâlim : Je t'aime..

Susurra-t-il à l'oreille de sa tendre épouse qui frémit de tout son corps.

Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant