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Partie 2 : « Vie compliqué. »

Les enfants ont tendance à n'en faire qu'à leur tête. La preuve Abdelkrim ; il passe son temps à arriver en retard, à se disputer avec ses camarades de classe qu'il traite de « blanc bec ». On lui donne des heures de colle mais pour lui c'est comme des heures de repos. Son comportement est tellement cliché des jeune de cité, qu'il m'exaspère quelques fois. Il nuis à son futur et ça ne le dérange pas. Beaucoup n'ont pas la chance d'étudié, il ne se rends pas compte de l'opportunité qu'il a de se forger un bon futur. La jambe dans un plâtre, il me sourit sur ce lit d'hôpital.. Il a eu de la chance, échapper à la mort n'est pas donné à tout le monde. Il n'est pas juste envers lui même. « Et, rappel car le rappel profite au croyant. » combien de fois lui ai-je répéter ce verset, car il me disait être trop une « accrocher à la religion ». 

- Tu trouves ton comportement respectueux Abdel ? Tu es sur un lit d'hôpital.

- Abdelkrim : C'est rien, je suis un rajel (*homme), ça va passer et puis ainsi va la vie comme dirais les blanc. D'ailleurs ils t'ont contaminé, tu changeras jamais la façon dont tu parles ? Y a quoi d'irrespectueux ?

- C'est toi qui devrais changer tes manières de caille ! Un enfant de ton âge devrait rester à l'école travailler, et non faire comme bon lui semble ! Tu me demandes ce qu'il y a d'irrespectueux, tu souris alors que tu es plâtré..

- Abdelkrim : Les études c'est pour les riches pas pour les banlieusard ! Tu connais non ? Tu viens d'un quartier et même la devise de base tu l'oublie ?

- Tu t'entends parlé ? À t'entendre, on devrait tous suivre le chemin de ces taulard des quartiers ? J'ai eu mon bac moi, pour la simple et bonne raison que dans ma tête je n'est pas des idées tordues comme toi ! Tu veux rendre fière ta famille en allant de prison ? Pour petit délit comme le vol, ensuite pour braquage et pour finir pour meurtre ? Tu penses que c'est ce qu'un enfant de ton âge doit faire ? Je te connais depuis à peu près huit mois Abdel et jamais je n'ai vu tes parents, ni ton frère venir au convocation... pourquoi ? Je comprends pas. Ton frère signe tes mots comme si pour lui c'était normal ! Expliques-moi !

- Abdelkrim : Comment tu parles trop comme meuf. Ta meilleur qualité est ton silence ! Rétorque-t-il en me souriant.

- Débrouilles-toi seule maintenant, comme tu dis t'es un rajel (*homme) donc ne compte plus sur moi. 

- Abdelkrim : T'est sérieuse ?

- Tu vois pas ton comportement? J'essaye de te raisonner et tu n'en fais qu'à ta tête.. Tu es intelligent, tu as des capacités que d'autre n'ont pas, tu as la chance de te retrouver dans un collège bien fréquenté et tu trouves le moyen de pourrir ton futur ?

À ce moment là, je me suis dirigeais vers la porte pour sortir de cette pièce. Ça me fait mal au cœur, de voir une personne se détruire sous mes yeux.. et surtout quelqu'un qui pourrait être mon frère.

- Abdelkrim : Wallah (*je te jure) t'est la seule qui me parle vraiment comme un membre de ma famille répondit-il. Ma mère et mon père savent pas lire donc j'invente un truc pour les faire signer, c'est dur mais j'attends le bon moment et puis la daronne elle cède vite -il passe sa main dans ses cheveux-. Mon frère, me dit toujours que l'école c'est pour les mauviette, donc j'en conclus que ça sert à wallou (*rien) ; le plus grand est au hebs (*prison) ça prouve que les étrangers n'ont pas leur place en France.

La tonalité de sa voix était différente, je ressentais son besoin d'un soutien. Sa situation familial était assez compliqué, surtout avec ces frères qui lui apprennent les mauvaises choses. Dans ces quartiers, les vies ont des similitudes mais son différents les uns que les autres. 

Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant