chapitre 10

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PDV Drago
Je me réveille contre le corps chaud de mon petit ami. Ses doigts me caressent le torse. Il a ouvert ma chemise pour toucher ma peau.
J'ouvre les yeux et regarde Harry.

- Hey ma marmotte préféré ! Bien dormi ?
- Je suis pas... Oui j'ai bien dormi. Et toi ? Tu vas mieux mon cœur ?
- Je vais mieux oui, je suis moin fatigué. Je voulais savoir un truc...
- Dis moi. Tu peux tout me demander.
- Tu sais... Au niveau... Du...sexe.... Je suis... Vierge et je me demandais... Si.... Enfin... Si tu...on... Je veux dire.... Bah... Je suis prêt et j'aimerais... Bien découvrir ce plaisir avant d'être trop faible... Enfin si tu veux bien...

Il est tout rouge et détourne les yeux. Je lui caresse la joue.

- Harry, moi aussi j'aimerais beaucoup, ne te mets pas dans un état pareil... Ça viendra quand ça viendra ok ? On ne va pas planifier ça, on le fera quand on le sent.
- Ok, merci de comprendre.

Je lui embrasse le front. On se caline pendant le trajet. Au moment de descendre je referme ma chemise. J'attrape nos malles que je rétrécie et je prends la main de mon amoureux.
Quand on descend du train on repère Elise et je reprends contenance. Je ne lâche pas Harry mais je reste droit.

- Harry pour la rencontre du père d'Elise je vais reprendre mes airs d'aristocrates. Il faut que tu ais un visage inexpressif et la tête haute ok ?
- Je vais essayer...
- Merci mon bébé chaton

Je continue de marcher vers Elise. Je vois Théo, avec le même masque que moi, comme Blaise, Elise Sarah et Liam. Nous avons eu la même éducation. Impassible devant les gens. Théo discute avec le père d'Elise et moi je vais le saluer à mon tour.

- Bonjour Lord Duez, c'est un honneur de vous rencontrer, je suis Drago Malefoy, héritier de la famille Malfoy.
- Bonjour à vous jeune homme. Elise ? Tout le monde est là ?
- Oui papa.
- Accrochez vous les jeunes.

Il nous tend un portoloin et on l'attrape tous. Je calle bien Harry contre moi et l'aide à l'atterrissage.

- Ça va ?
- Un peu la nausée...
- Je vais demander si tu peux te reposer. Je vais parler à son père.
- Merci...

Je le porte dans mes bras. Et j'arrête le père d'Elise.

- Monsieur !
- Oui ? Que voulez vous ?
- Heum, mon petit ami est très malade. Il est atteint d'une maladie moldue, un cancer et il a eu une séance de chimio avant de partir, serait il possible qu'on ait une chambre en bas ?
- Bien-sûr je vous y emmene. Si il y a un quelconque problème nous appellerons ses parents.
- Ça va être impossible...
- Pourquoi donc ?
- Ils ont été assassiné. Quand il avait un an. Harry ne les a jamais connu.
- Harry, comme Harry Potter ?
- Euh... Je suis étonné que vous le connaissez.
- Bien-sûr que je connais son histoire. Il est donc malade ? Je ferai venir un medicomage si ça ne va pas...
- Merci.

Je porte Harry jusqu'à la dite chambre et me couche avec lui.
Je m'endors avec lui, je suis tellement stressé que j'en suis fatiguée... Je m'inquiète tellement pour lui. J'ai peur pour lui.
Je sombre dans le monde des rêves avec la tête de Harry dans mon cou.

PDV Théodore
Je suis vraiment pas à l'aise. Drago est parti dormir avec Potter. On se retrouve moi, Elise, Blaise, Weasley, Sarah et Liam à table à boire l'immonde boisson de France, le café.
C'est dégueulasse ! Je ne sais pas comment font les français. Elise elle a pris un chocolat chaud, ça a l'air meilleur. Le père d'Elise discute avec tout le monde sauf moi. Il fait disparaitre les tasses et me demande de le suivre dans son bureau.

- Papa ! Laisse le arriver. Lui fais pas peur s'il te plaît...
- Mais oui, tu sais comment je suis !
- Justement ! Je te connais trop.
- À tout à l'heure ma chérie, t'inquiètes pas pour ton amoureux... Suis moi toi.

Je rentre donc dans son bureau. J'ai la tête haute je me tiens droit. Comme un aristocrate.

- Écoutes petit je vais pas y aller par quatre chemins. Je sais pourquoi tu es là. Ma fille ne veux pas se marier et elle t'as gentiment proposé de venir ici pendant deux semaines avec tes amis en échange que tu te fasse passer pour ton petit ami.
- Non ce n'est pas ça.
- Ne te moque pas de moi. Elle ne m'a jamais présenté ses petits amis avant. Et je sais qu'elle en a eut un en France. Leur relation a duré deux ans. Et toi en une semaine, tu débarque et elle te présente à moi... Petit, je suis sur de moi.
- Votre fille est... Exceptionnelle... J'ai pas vraiment appris à la connaître mais je compte bien le faire pendant ces quinze jours. Oui vous avez raison. Moi aussi ça m'aide cet alibi. Mais d'un autre côté, je n'aurais jamais accepté si je n'avais pas un minimum été attiré par elle, alors je compte bien faire d'elle ma petite amie monsieur. Ou du moins apprendre à bien la connaître.
- C'est bien petit, tu sais ce que tu veux. Mais je te jure que si tu la blesse ou quoi que ce soit, tu auras à faire a moi.
- Vous pensez qu'un mariage arrangé ne la blessera pas monsieur ? Laissez lui le choix. C'est votre fille.
- Je fais ce que je veux. Quoi qu'il en soit, dis à tes parents qu'ils sont invités ici. Pour qu'on puisse discuter rien de plus, à la fin du séjour. Tu peux disposer.
- Merci.

Je sors du bureau, et vois Elise qui m'attendait.

- J'ai... Entendu ce que tu as dis, et bien, moi aussi je veux apprendre à bien te connaître.
- Oh, euh... Ouais... Je... J'aimerais bien apprendre a te connaître.

Je rougis comme un malade. Mon dieu, il faut que je me concentre pour que je me calme... Putain mais pourquoi elle me prend la main ?

- Viens on va faire un tour dans le domaine à deux.
- Oh, ouais.

Je la suis et garde sa main dans la mienne. On arrive dans un jardin enneigé. C'est magnifique, je mets mon bonnet et en fait apparaître un pour Elise. Je m'arrête et lui mets sur la tête.

- Tiens tête de linotte, tu vas attraper froid !
- Merci Théo ! J'ai juste penser aux gants.

Elle sort deux paires de gants de ses poches.

- Merci.

Je les enfile et reprends sa main. Onde balade un peu, il se met à neiger. C'est tellement beau. On s'arrête à un petit banc, je dégage la neige et réchauffe le banc d'un coup de baguette. Je m'y assois et ouvre les bras pour qu'Elise vienne s'y mettre. Une fois installé, nous nous taisons pour regarder la neige tomber. Sa tête se pose sur mon épaule et moi, au lieu de regarder la neige, je la regarde elle. Elle sourit, un sourire d'enfant. Elle est tellement belle. Je détaille tout. Ses yeux bruns/verts, son sourire magnifique, ses petites focettes... Et puis les flocons de neige se coincent dans ses cheveux, et, à ce moment, j'ai envie de l'embrasser. De faire tous ces trucs niais, danser sous la neige. Soudain, Elise se retourne. Elle me sourit.

- C'est beau !
- Oui...
- Tu veux qu'on rentre ?
- Si tu veux.

Elle se lève me tend la main que j'attrape. En me relevant, avec ma maladresse légendaire, aussi la sienne, je lui tombe dessus. On se retrouve tout les deux par terre, moi sur elle. Elle explose de rire, je me relève pour l'aider, et accessoirement ne pas l'écraser. On se retrouve donc enlacé debout. Ses lèvres beaucoup trop proches des miennes. On se regarde dans les yeux, elle me sourit, je regarde ses lèvres et me penche doucement dessus. Je lui laisse le temps de se reculer si elle le veut. Elle s'approche aussi de mes lèvres.
Nos lèvres se rencontre dans un baiser doux, je glisse ma main sur sa joue. Heureusement pour elle j'avais enlever mes gants mouillés. Ma deuxième main va dans sa nuque alors que ma langue passe la barrière de ses lèvres. Elle noue ses mains autour de ma taille et on s'embrasse langoureusement. On s'embrasse pour la première fois. Sous la neige. Et ce moment est magique, j'aimerais qu'il dure.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. On fini par se séparer à cause du manque d'oxygène. Je lui fait des baisers papillons sur ses lèvres.
On retourne tous les deux vers le manoir, main dans la main, un sourire peint sur nos visages. En revenant on s'arrêtait quelques fois pour s'embrasser, ou juste se sourire.
En rentrant, ils servent déjà le dîner. Ça fait depuis plus de 2 heures que nous sommes sortis. Ça me paraît presque irréel.

𝓕𝓪𝓶𝓲𝓵𝔂 𝓗𝓲𝓼𝓽𝓸𝓻𝔂 [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant