XXI. Délires ou réalité?

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°Voici, chers lecteurs, la troisième journée de l'aventure de Léa et de Stéphane. Ce chapitre est dense en informations : vous allez peut-être deviner pourquoi ils ont perdu la mémoire. Je voulais tout d'abord vous remerciez de me lire. J'ai tout de même pris six mois pour écrire trois jours de mon histoire, et j'en ai honte. Mais malgé cela, vous me soutenez par vos votes, vos petits (ou longs d'ailleurs!) commentaires. Merci à tous! Je dédie ce chapitre à Sam parce qu'elle a toujours voulu savoir le pourquoi, mais je poste ce 21eme chapitre en pensant à vous tous.

Bonne lecture^^

"Lislegran? Lislegran, tu dois m'écouter."

J'ouvris les yeux. Qui parlait? À qui était cette voix de cristal? Une personne se tenait devant moi, nimbée de lumière. Était-ce un homme ou une femme? C'était totalement indiscernable. Un visage fin, un peu carré et d'une beauté profonde, ainsi qu'une longue et ample toge d'un blanc immaculé empêchaient toute distinction. L'être repris, avec un mélange de bienveillance et d'angoisse dans sa voix.

"Lislegran, il faut que tu m'écoutes. Je ne peux rester matérialisée trop longtemps.

- Je ne suis pas Lislegran, je m'appelle Léa. Vous devez vous tromper."

Je ne comprenais pas de qui elle/il parlait.

" Oh non, c'est très très rare et jamais en présence humaine. Ton corps s'appelle bien Léa, mais je parle à ton âme, alors j'utilise le nom de celle-ci : Lislegran." répondit l'être plein de patience. Elle/Il était suprêmement beau et lumineux.

" Vous êtes un ange?

- Oui, mais on n’a pas le temps. Il nous faut aller directement au sujet : je ne peux rester très longtemps. Je dois te présenter mes excuses pour votre amnésie à Rium... à Stéphane et toi.

- Vous savez pourquoi nous sommes amnésiques?

- Ne me coupe pas : je n'ai pas le temps. Je suis un cupidon et je me suis piqué avec la flèche, votre flèche. Au début ce n'était pas grave parce que vous vous aimiez très fort de manière à ce que mon amour pour vous aille dans votre sens. Mes ces derniers temps, plus rien allait. Vous vous disputiez constamment et mon amour pour vous deux m'empêchait de me concentrer sur mes tâches. Bref, j'ai volé une petite amnésia pour que vous puissiez reprendre du début. Mais j'en ai gros sur la conscience alors je voulais vous présentez mes excuses les plus sincères. Je ne cesserai jamais de vous aimer.

- Tu es une sorte de bonne étoile alors?"

Le temps de ma question, il/elle avait disparu. Et un tremblement de terre ce fit ressentir. Je me sentais perdu dans un univers qui n'était pas le mien et le sol se déroba sous mes pieds, entraînant une chute qui finit dans mon corps, un corps douloureux.

"Léa? Léa, réveille-toi ma belle"

J'ouvrais les yeux et vis Stéphane assis sur le bord du lit et penché au-dessus de moi.

"Désolé de te réveiller mon cœur, mais cela fait déjà 21 heures de suite que tu dors et il fait que tu manges quelque chose."

Je tentais de me relever, mais un spasme me retourna l'estomac. Je n'arrivais déjà pas à me relever et il voulait que je mange. Je refermai les yeux un instant pour compenser le vertige qui me pris. Une main froide se posa alors sur mon front.

"Tu as encore énormément de fièvre. Je ne te laisserai plus sortir sans combi de ski et passe-montagne! C'est décidé."

Je voulu rigoler à sa tentative d'humour mais ma gorge me faisait un mal de chien.

"Bon et bien je crois que ce sera déjeuner au lit.

- Non" croassai-je "Il faut que je me bouge"

Comme deux étrangersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant